La rencontre a permis aux représentants des services techniques de l’Etat, de l’UNTM, du patronat, de la CCIM et des associations de consommateurs d’échanger sur les mesures prises par rapport à la diminution progressive de la subvention de l’Etat au secteur gaz, la répercussion de la baisse des prix du baril du pétrole aux pompes ainsi que le rétablissement de la grille sociale d’électricité d’avant juillet 2014, conformément à l’accord UNTM-gouvernement
Les membres du Conseil national des prix étaient venu nombreux pour prendre part à cette première réunion de l’année 2015. Occasion donc pour le ministre du Commerce et de l’industrie de présenter ses vœux les meilleurs de nouvel an aux membres de cet organisme et de recevoir les leurs.
Au cours de cette réunion, le Conseil national des prix a abordé divers sujets. Concernant le secteur gazier, le Conseil national des prix a approuvé le plan de sortie progressive de la subvention accordée aux importateurs. En effet, depuis 2011, ce principe avait été arrêté avant qu’il ne soit freiné par les évènements de mars 2012. Mais le processus est désormais engagé après une étude sur la question dont les conclusions viennent de tomber. Actuellement, la bombonne de gaz de six kilogrammes est subventionnée par l’Etat à hauteur de 48%. Si cette bouteille est cédée aux consommateurs à 3 500 FCFA, l’Etat débourse un peu plus de 2 000 FCFA de reliquat par bouteille aux importateurs. Ce qui revient au budget d’Etat à plus de 7 milliards de FCFA par an. Suivant le plan adopté, le retrait sera progressif sur cinq ans (2015-2019). Ainsi, les ressources de la subvention seront destinées à des projets environnementaux et de promotion des fourneaux économiseurs de bois. Cependant, l’Etat entend accompagner les acteurs du secteur pour qu’ils puissent s’approvisionner directement sur le marché international et encourager les consommateurs dans l’acquisition des bouteilles.
Le second sujet majeur évoqué par la réunion a trait à la répercussion de la baisse du prix du pétrole au marché mondial sur les prix à la pompe.
En effet, depuis le mois de juillet 2014, le prix du baril de pétrole a entamé une baisse qui dépasse aujourd’hui les 50%. Depuis lors, les acteurs du secteur, sous la houlette de l’Office national des produits pétroliers (ONAP) ont revu à plusieurs reprises les prix des hydrocarbures à la pompe qui ont diminué depuis lors de 43 FCFA sur le gasoil et de 42 FCFA sur le super. Le Conseil national des prix a félicité les acteurs notamment le gouvernement pour ces efforts et exhorté pour que cette tendance baissière puisse se poursuivre. Il a invité les transporteurs à répercuter cette baisse sur les prix. S’agissant du niveau de diminution à la pompe qui est minime par rapport au niveau de la baisse sur le marché mondial, le Directeur général par intérim de l’ONAP, Ibrahim Dansoko, dira que le niveau de répercussion ne peut pas être automatique dans la mesure où plusieurs d’autres aspects entrent en compte dans la fixation des prix à la pompe. Il a cité la transformation du pétrole brute en hydrocarbures, le transport, la marge des importateurs, les taxes douanières.
Par rapport à ce dernier point, chaque fois qu’il y a une hausse, l’Etat renonce en partie ou même en entier à ses recettes pour soulager les consommateurs.
Concernant le rétablissement de la grille sociale d’électricité de l’Etat à son niveau d’avant juillet 2014, le Conseil a entendu des explications techniques du président de la CREE, Moctar Touré. Cet rétablissement est effectif depuis le 1er décembre 2014 et sera constaté sur les facteurs du mois de janvier. Le Conseil a pris acte de cette mesure tendant à soulager le consommateur et a invité l’EDM SA à poursuivre les efforts allant dans le sens de la diminution de la subvention de l’Etat.
Le ministre a aussi informé les membres du Conseil de la situation d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité. Actuellement, selon les services techniques, le pays est suffisamment approvisionné en farine, en riz, en sucre, en lait en poudre et les prix sont inférieurs à leur niveau de l’année dernière excepté le lait en poudre.
Youssouf CAMARA
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le ministère de commerce doit pouvoir faire un plan prévisionnel de réduction sur les frais de transport commun (Sotrama). le problème des travailleurs maliens est le manque de volonté de fournir d’effort pour soulager la population pauvre. on doit pouvoir dire aux consommateurs, à telle date le tarif de transport doit être tel montant.
De gràce je vous demande de garder la subvention du gaz, si elle doit être transférée sur les “fourneaux éconimique de bois”, notre flore souffre, et ne peut supporter même le minimum,la tendance du gaz dans l’avenir sera à la baisse,subventinner plutôt les familles en solaire, chaqu’un aura son courant propre, pourra cuisiner avec le soleil,s’éclairer, se refroidir ……
7 milliar ferra 7000 familles par an dotée d’énergie propre.
Mr Konaté, je vous prie, n’écoutez pas ces techniciens de l’énergie qui ne projettent que le malheur du Mali sahel et sahara, les fourneaux seront sur facturés,et de mauvaise qualité, sauvez ce qui reste pour les générations futures.
les vrais enjeux des cinquantes prochaines annnées seront la maitrises des énergies renouvelables et locales.
Je vous lance un cri de coeur et de l’âme pour jouer votre rôle de génération!!!
IF Sierra Leone government can do such decrease in the fuel prices compared to the percentage decrease level done by the Malian government, life will go on well for families out there. Bravo to the Malian for such a great moves.
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