Le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra a rencontré, le vendredi 6 mars dernier, dans la salle de conférence de son service, les Directeurs administratifs et financiers (DAF) et les Directeurs des finances et du matériel (DFM) des services publics. Ladite rencontre s’inscrivait dans le cadre des actions envisagées pour une gestion transparente des ressources publiques.
Cette rencontre, première du genre entre le nouveau locateur de l’hôtel des finances et les responsables en charge de la gestion des ressources a été l’occasion pour le ministre de renouveler à ceux-ci sa confiance avant de les rappeler qu’ils font partie de la grande famille du département des finances. Mamadou Igor Diarra les a invités à plus d’efforts, de rigueur et de respect dans la gestion des ressources et des procédures budgétaires. Aussi, le ministre leur a rappelé que l’une des meilleures conditions de la gestion des finances publiques, est la bonne définition des besoins des services mais aussi le compte-rendu des dépenses effectuées. Selon lui, cette dernière étape est une obligation, car en ne le faisant pas, les gestionnaires des finances publiques donnent l’opportunité à d’autres (comme le FMI l’a exigé dans les marchés de l’achat de l’avion présidentiel et des contrats d’équipements militaires) de nous obliger à respecter ces principes. Ce qui ne donne pas une bonne image à nos services de gestion, mais aussi de contrôle de la dépense publique.
Aux dires du ministre de l’Economie et des Finances, les DAF et les DFM sont des maillons essentiels dans le rétablissement de la crédibilité de l’Etat. C’est pourquoi, il les a invités à ne pas recourir aux dépenses extrabudgétaires.
Autre point précieux évoqué par le ministre, c’est le cas des factures impayées au niveau du Trésor. Pour cela, récemment, le ministre a donné des instructions fermes pour le règlement rapide de toutes les factures de moins de 10 millions de FCFA. Un audit est en cours pour savoir le reliquat à payer par rapport à ces impayés. Déjà, on estime à plus de 175 milliards de FCFA d’impayés pour lesquels, l’Etat compte redoubler d’efforts dans le paiement afin d’accélérer la relance économique.
En tous cas, les DAF et DFM ont bien apprécié la démarche du ministre. Cette initiative d’échanges, soulignent t-il, va leur permettre d’éviter certaines erreurs. Ils ont promis de tenir compte des principes édictés par les procédures de gestion des finances publiques. Les DFM et DAF ont demandé au ministre de contribuer à éviter, ou à défaut diminuer autant que possible, l’indiscipline budgétaire. Les uns et les autres se sont engagés à améliorer la qualité du service public en matière de gestion des ressources.
Youssouf CAMARA
n oublier pas que les ministres ne choisis pas les daf ni dfm,c est eux qui détiennent les ressources des ministères c est les premiers partenaires du ministre des finances.bon travail messieurs le ministres ..
Non messieurs on sent que vous connaissez rien de l’exécution budgétaires. Les vrais ordonnateurs des crédits budgétaires restent les ministres et non mes Dfm qui n’ont que très peu de marges de manoeuvres. Le ministre Igor aurait dû faire ce séminaire en premier lieu avec ses collègues du gouvernement et non avec ces pauvres types qui ne font qu’executer des ordres arrêtés par les ministres.
LES DAF ET LES DFM C’EST EUX LES CERVEAUX DU VOL , LA CORRUPTION LES SURFACTURATIONS EN OUTRANCE, LES FACTURES FICTIFS ILS SONT PRÊTENT A TOUS POURVU QU’ILS AIENT LEUR PART DU GÂTEAUX. MON CHER MINISTRE IGOR, VOUS AVEZ VRAIMENT DU BOULOT JE NE PEUX QUE VOUS SOUHAITER BONNE CHANCE…
IGOR, je reste certain que vous ne pourriez rien, rien, rien et rien contre ces dinosaures, ces charognards, et ces vautours qui ont pris des plis qui sont difficilement abandonables. Ils sont taillés dans la moule du détournement, du vol et de la tricherie. Vous aviez du pain sur la planche pour lutter contre ces diables du secteur public malien qu’ils finiront par enterré sans équivoque.
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