A l’occasion, le président du Cesc, Boulkhassoum Haïdara indiquera que son institution n’est pas visible. Ses actions restent méconnues du grand public. C’est pourquoi, expliquera-t-il, il y a des reformes en vue. La prochaine session sera consacrée à la relecture des textes et le recueil va attendre.
Consciente de l’important rôle que joue le Cesc dans la bonne marche du pays, la présidente de la Cour constitutionnelle a assuré le Conseil économique social et culturel de sa disponibilité à l’accompagner. Partant, elle a rappelé certaines missions du Cesc : éduquer, être sur le terrain pour informer les populations et répondre à toutes les attentes. Alors la Cour ne peut que les accompagner, ajoutera-t-elle. Avant d’inviter l’équipe de Haïdara à s’investir pour sauver le Mali.
Après la Cour constitutionnelle, les responsables du Conseil économique social et culturel se sont rendus à la Haute cour de justice le mardi 12 mai. Selon le président du Cesc, Boulkhassoum Haïdara, cette rencontre est une visite de courtoisie, d’amitié et de prise de contact. Pour la circonstance, il a expliqué sa mission constitutionnelle qui consiste aussi à examiner les projets de loi qui ont un sens très économique, social et culturel. Creuset de la société civile, son institution recueille des collectes et données concrètes. Une mission très délicate tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Pour mener à bien ses missions, il a en projet des réformes pour la prochaine session.
Pour sa part, le président de la Haute Cour de justice, Abdramane Niang a aussi présenté son institution qui, essentiellement, s’occupe de juger le Président de la République et les ministres accusés de crime selon les dispositions constitutionnelles.
Oumar KONATE