Relance économique et bonne gouvernance : L’AN approuve un financement de plus de 30 milliards FCFA

0

30,045 milliards de FCFA dont 17,200 milliards prêt et 12,845 milliards de don, c’est le montant relatif au financement du Projet d’appui aux réformes pour la relance économique et la bonne gouvernance, signé entre le gouvernement du Mali et la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (Ida) que l’Assemblée nationale  a approuvé  hier à l’unanimité.

 

En sa 3e session extraordinaire le jeudi 29 janvier 2015, l’AN a approuvé le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement signé à Bamako le 25 novembre 2014, entre le gouvernement du Mali et la Banque mondiale à travers l’Ida relatif au financement du Projet d’appui aux réformes pour la relance économique et la bonne gouvernance, à 125 voix pour, zéro voix contre et aucune abstention.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appui budgétaire visant à améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques et l’efficience de l’exécution des dépenses publiques afin de permettre le bon fonctionnement des services publics. Le financement est composé d’un don de 12 milliards 845 millions de F CFA et d’un prêt de 17 milliards 200 millions de F CFA, le montant global est de 30 milliards 45 millions de FCFA.

Le délai de remboursement d’une durée de 40 ans avec un délai de grâce de 10 ans, est conforme, selon la Commission des finances et économie de l’AN, à la stratégie d’endettement du Mali, qui prévoit de combler la majeure partie des besoins de financement extérieur par des dons et des emprunts concessionnels, du genre.

La même Commission affirmera qu’au regard des conditions de son financement, que la quasi-totalité des autorités budgétaires ont estimé que son exécution permettra de mobiliser les ressources de façon optimale pour faire face aux dépenses publiques.

Maliki Diallo  

 

 

 

ACCES AU LOGEMENT DECENT

Les éléments opérationnels débattus en atelier

L’attente d’une performance collective dans le développement de l’accès au logement décent pour tous est une préoccupation que le département de l’urbanisme et de l’habitat entend partager avec les acteurs du secteur à travers une série d’ateliers.

Le ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Dramane Dembélé a présidé hier jeudi 29 janvier 2015 les travaux de l’atelier II sur les éléments opérationnels relatifs à l’étude  sur le développement de l’accès au logement décent pour tous et de son architecture institutionnelle. Deuxième d’une série, cette rencontre vise à concevoir une véritable politique de logement mettant en synergie l’ensemble des acteurs majeurs.

Sur la question, certains participants ont réagit à tire personnel. L’urbaniste, Ibrahim Abderhamane Kounta  a expliqué le rôle que les acteurs du secteur sont appelés à jouer pour garantir un logement décent au Mali. Il s’agit du fait que c’est l’urbaniste qui réfléchi  avant même toutes constructions. Selon lui, il est temps de changer de logement individuel et prioriser les constructions verticales. Car, trop d’espaces a été consacré à certains logements sociaux dont ceux de Niamana. Même son de cloche chez l’architecte N’Golo Diarra. Il estime que la construction exige une définition de type de logement, le financement et les modalités d’attribution. Ce qui a manqué aux 1008 logements. Pour lui, cette étude améliore ce qui existe et le plus important est que tous les acteurs vont avoir le même langage.

Le ministre Dramane Dembélé a fait part de l’ambition du gouvernement pour promouvoir l’accès au logement décès pour tous dans notre pays. « Cet atelier permettra l’élaboration d’un nouveau cadre de référence de la politique de logement et un bilan de performance collective sur la question », a-t-il rappelé.

La finalité recherchée par le ministère de l’urbanisme et de l’habitat est consolider les bases de l’ensemble des initiatives  tendant à la promotion de l’accès au logement décent pour tous au Mali.

AMC

 

PROMOTION DE L’ENERGIE RENOUVELABLE

Mali-Folkcenter s’y engage !

Pour promouvoir les énergies renouvelables au Mali, Mali Folkcenter vient de réaffirmer son engagement en organisant un atelier d’information nationale sur les stratégies de développement sobre en carbone.

Le jeudi 28 janvier 2015, les acteurs de l’électrification rurale et des fournisseurs des équipements d’électrifications s’étaient donné rendez-vous au Crés de Badalabougou. C’était à travers un atelier d’information sur les stratégies de développement sobre en carbone organisé par l’ONG Mali-Folkcenter Nyéta. La rencontre était présidée par le Directeur général de l’Amader, Cheick Ahmed Sanogo, en présence du président Mali-Folkcenter, Dr Ibrahim Togola.

L’objectif de cet atelier était de renforcer la capacité des participants sur les concepts et stratégies de développement sobre en carbone dans le contexte de changement climatique.

Il s’agit pour les organisateurs d’appuyer le gouvernement du Mali dans sa politique de promotion de l’énergie renouvelable et l’accessibilité des populations rurales à l’énergie, gage d’un développement durable.  Cet atelier vise aussi à renforcer la capacité de la société civile dans le cadre d’un plaidoyer-lobbying sur le développement des énergies renouvelable et les politiques de développement sobre  auprès des autorités.

Dr Ibrahim Togola, président de Mali-Folkcenter a rappelé aux participants que le développement socio-économique et le développement énergétique sont intimement liés. D’où la nécessité  pour les pays en voie de développement dont le Mali de mettre l’énergie au cœur de son programme de développement.  C’est le monde rural qui est le plus touché par le manque de services énergétiques a t-il précisé. Et d’ajouter que cet atelier sera l’occasion pour les participants d’envisager des solutions permettant au monde rural d’accéder aux services énergétiques. Il a aussi rappelé aux participants la nécessité de mettre en place des productions énergétiques basées sur les énergies renouvelables.

Pour sa part, le  Directeur de l’Amader, Cheick Ahmed Sanogo insistera sur le rôle déterminant de l’énergie pour le progrès social et économique de la population et ses impacts sur l’environnement par la production de gaz à effet de serre. Il a rappelé que le Mali est engagé dans cette lutte à travers des programmes pour la diffusion de technologie sobre en carbone. Pour conclure, . Sanogo a salué cette initiative de Mali-Folkcenter qui contribuera à l’amélioration des solutions d’accès à l’énergie pour tous.

Youssouf Coulibaly

Commentaires via Facebook :