La “Coalition Malienne Publiez ce que Vous Payez- Pcqvp” et son partenaire Oxfam ont organisé hier, Mercredi 26 Novembre 2014 au Centre Aoua Kéita de Bamako, les assises de partage du rapport de la recherche action sur le système de réforme fiscale au Mali : “Cas de l’impôt synthétique dans le district de Bamako”. Ces assises étaient présidées par M. Fousseyni Diabaté, représentant d’Oxfam. Il était accompagné par M. Dramane Bouaré du Haut Conseil des Collectivités territoriales et M. Tiemoko Sangaré, le secrétaire général de Pcqvp.
La “Coalition Malienne Publiez ce que Vous Payez -Pcqvp” a été créée le 30 avril 2008, elle est un réseau constitué par 16 organisations de la société civile malienne évoluant dans les domaines des droits humains, du développement socio-économique, de l’environnemental, de la presse, des études et de la formation.
Ces assises ont regroupé, en plus des partenaires, les acteurs de la société civile et le personnel de la Coalition dont elles s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des activités 2014-2015 de son projet de renforcement des Capacités de Recherche et de Plaidoyer pour une Fiscalité équitable (Craft). Elles avaient pour objectif principal de partager le contenu du rapport de la recherche action sur le système de réforme fiscale au Mali : “Cas de l’impôt synthétique dans le district de Bamako”.
Aux dires du représentant d’ Oxfam, M. Fousseyni Diabaté, l’un des défis majeurs auquel le processus de décentralisation est confronté, c’est la mobilisation des ressources fiscales. Pour lui, la gouvernance locale reste un moyen efficace de la mise à disposition des ressources nécessaires. Toujours selon M. Diabaté, ce projet financé par Oxfam à hauteur de millions de francs Cfa permet de résoudre en partie la problématique de l’équité fiscale pour réduire considérablement la pauvreté et promouvoir le développement.
Le secrétaire général de Pcqvp, M. Tiémoko Sangaré, estime que la patente joue un rôle important dans l’économie du pays, surtout s’il s’agit d’un pays en voie de développement. Il estime que le secteur informel, en terme de fiscalisation, pose beaucoup de problèmes à l’administration.
Tougouna A. TRAORÉ