Dans le dernier rapport Doing Business de la Banque Mondiale publié le mardi 25 octobre 2016, le Mali occupe la 141ième place mondiale sur 190 pays évalués. Notre pays avance ainsi de deux places par rapport à 2016 où il occupait la 143ième place au niveau mondial. En Afrique de l’ouest, le Mali occupe la deuxième place après le Ghana et avant la Côte d’ivoire, le Niger, la Gambie, le Burkina et le Sénégal.
Faut-il le rappeler, Doing Business, est une publication phare du Groupe de la Banque Mondiale et est la 14ème d’une série de rapports annuels mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale dans chaque pays. Le rapport Doing Business présente des indicateurs quantitatifs sur la régulation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 190 économies. Le rapport mesure les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Dix de ces domaines sont inclus dans le classement de cette année sur la facilité à faire des affaires. Il s’agit de la création d’entreprise, de l’octroi de permis de construire, du raccordement à l’électricité, du transfert de propriété. Il y a aussi l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des impôts, le respect du commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité. Doing Business mesure également la réglementation du marché du travail, ce qui n’est pas inclus dans le classement de cette année. Les données de Doing Business 2017 sont mises à jour en date du 1er juin 2016. Les indicateurs sont utilisés pour analyser les résultats économiques et identifier les meilleures réformes de la réglementation des affaires, en fonction de l’endroit et de l’objectif.
Ainsi, 47 pays africains, évalués par le Doing Business 2017 sur l’amélioration du cadre des affaires, ont mis en œuvre 80 réformes entre 2015 et 2016. Cette performance représente une hausse de 14% comparée à celle du Doing Business 2016. Plusieurs économies du continent ont mis en œuvre au moins quatre réformes. Et, le Niger prend la première place des réformateurs de la région, avec un total de 6 réformes mises en œuvre. Il est suivi du Kenya qui a réalisé 5 réformes et rentre pour la deuxième année consécutive dans le top dix.
Viennent ensuite la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Rwanda, le Sénégal et le Togo qui ont mis en œuvre 4 réformes.
La moitié des réformes de la région ont été mises en œuvre par les 17 pays membres de l’OHADA. Des pays tels que le Benin, le Burkina Faso et le Mali, ont facilité le règlement de l’insolvabilité, en introduisant une nouvelle procédure de conciliation pour les entreprises en difficultés financières.
Le Mali, 141ième sur 190 pays évalués
Le Mali occupe la 141ième place mondiale sur 190 pays évalués. Notre pays avance ainsi de deux places par rapport à 2016 où il occupait la 143ième place au niveau mondial. En Afrique de l’ouest, le Mali occupe la deuxième place après le Ghana et avant la Côte d’ivoire, le Niger, la Gambie, le Burkina et le Sénégal.
Dans ce tableau global, le Rwanda fait figure de bon élève en faisant partie des économies les plus performantes sur les thèmes étudiés par le Doing Business. Il occupe la deuxième place mondiale pour ce qui est de l’obtention des prêts. Il est quatrième pour le transfert de propriété, avec l’introduction d’une réforme qui réduit à 12 jours le délai pour effectuer des mutations, contre 22 pour les pays membres de l’OCDE.
Le Doing Business 2017 accorde aussi une place pour le genre, notamment dans la création d’entreprise, le transfert de propriété et l’exécution des contrats. Six économies d’Afrique subsaharienne ont rendu plus difficile l’accès des femmes aux affaires.
A retenir aussi que la Nouvelle Zélande est première dans le classement du rapport annuel sur la facilité de faire des affaires du Groupe de la Banque Mondiale, après avoir mis en place une réforme dans le domaine du paiement des taxes et impôts.
Notons enfin que la mise en place de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API) Mali avec son guichet unique pour la création d’entreprises reste une réforme majeure qui améliore le climat des affaires et fait gagner chaque année des places au Mali.
Dieudonné Tembely
tembely@journalinfosept.com
Et bien c’est une progression
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