Projets et programmes financés par la Banque mondiale : L’urgence d’améliorer le taux de décaissement

0
Projets et programmes financés par la Banque mondiale : L’URGENCE D’AMELIORER LE TAUX DE DECAISSEMENT

Après avoir constamment progressé au cours des trois dernières années, ce taux s’est brusquement réduit en 2016

La Banque mondiale va doubler son allocation IDA (Association internationale de développement) pour le Mali qui passera ainsi de 300 millions de dollars américains (environ 150 milliards de Fcfa) à 600 millions de dollars américains (environ 300 milliards de Fcfa) pour la période 2016-2020. Le directeur des opérations du groupe, Paul Noumba Um, l’a annoncé, hier à l’hôtel Salam, lors de l’ouverture de la Revue 2016 de la performance des projets et programmes financés par la Banque mondiale au Mali. Les travaux de cette rencontre périodique, de deux jours, sont présidés par le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé.

La performance du portefeuille est l’un des déterminants dans l’allocation des ressources de l’institution de Breton Woods à ses différents pays membres. Auquel facteur s’ajoute l’application des reformes renforçant la gouvernance. A ce titre, la performance du portefeuille se traduit par la capacité d’un pays à décaisser effectivement, dans les délais requis et raisonnables, les ressources mises à sa disposition par un bailleur de fonds.

Ouvrant les travaux, le patron de l’hôtel des Finances a rappelé que les engagements financiers de la Banque en faveur du Mali, au 30 juin 2016, atteignent plus de 600 milliards de Fcfa. Ce montant soutient la mise en œuvre de 20 projets d’investissements publics, dont 14 projets nationaux totalisant un montant de 452 milliards de Fcfa et 6 projets régionaux pour un coût global de 150 milliards de Fcfa. « Ces interventions couvrent les domaines ci-après : énergie et eau, agriculture, élevage, développement urbain, éducation et formation professionnelle, santé et population, protection sociale, environnement, gouvernance et décentralisation », a précisé Dr Boubou Cissé.

Ainsi, c’est pour mieux jauger la capacité de notre pays à absorber ces fonds et proposer des pistes d’amélioration du portefeuille que les participants évalueront l’état d’avancement des projets en cours, en tirant les leçons de leur exécution. Tout en identifiant les difficultés majeures constatées et pouvant entraver la mise en œuvre correcte et efficace des projets/programmes, ils proposeront des solutions concrètes aux problèmes identifiés. Des solutions qui doivent être traduites dans un plan d’actions d’amélioration du portefeuille.

…..lire la suite sur essor.ml

Commentaires via Facebook :