Projet pour la transformation du Mali : Présenté officiellement au public malien

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Mahamadou Camara

Le samedi 23 juin 2018, le Musée national du Mali a servi de cadre à la présentation officielle du projet pour la transformation du Mali. C’était à l’occasion des assises de la transformation. Le projet pour la transformation du Mali, selon les organisateurs, a été conçu par différentes commissions composées de citoyens et d’ experts. Lors desdites assises, des présentations ont été faites sur des stratégies de transformation innovantes, audacieuses et ambitieuses.

Le projet, explique  Mahamadou Camara, Coordinateur général, composé de  58 stratégies proposées autour de 8 piliers essentiels ne sont pas exhaustives, mais elles forment la clé de voûte de ce Mali transformé auquel nous aspirons. Ils concernent, entre autres,  les infrastructures et investissements, la culture, l’identité et la citoyenneté, l’éducation et le capital humain, de santé publique, de l’entrepreneuriat et de l’innovation, de l’agro-industrie et l’économie rurale, de la gouvernance et du management public, de la diaspora.

Quelques éléments, dit d’entrée le directeur exécutif du projet, Ademi Djogan, nous ont permis d’arriver à ce résultat: la rapidité d’exécution, l’idée que le Mali a besoin d’un peuple fort pour sortir de cette situation et nom d’Etat fort, la culture de la conquête, l’audace d’innover, l’amour (aimer), le lègue (ce qu’on laissera comme héritage aux enfants).

Maria Marie Louis Kéita, économiste financière, parlant du secteur éducation  a proposé de l’investissement, la formation, la reconstruction des pôles universitaires, etc. « Il nous faut des formations continues à l’endroit des enseignants, de construire une agence pour l’éduction pour donner plus de poids à la recherche et l’innovation au sein des universités », a préconisé Maria Marie Louis Kéita.

Et Fanta Diawara d’ajouter que pour donner une vraie identité à nos enfants, il faut s’appesantir sur notre  culture  qui est exceptionnellement riche. Il faut aussi, dit-elle, canaliser l’élan citoyen. « La parfaite synthèse de la culture et de l’identité nous fera des vrais citoyens », a-t-elle conclu.

Dans le domaine des infrastructures et des investissements, Bouba Moctar Maiga, ingénieur, a proposé la diversification et facilitation de l’exploitation minière à travers un plan de désenclavement. Il propose de créer et rendre opérationnel une caisse de dépôt et de consignation qui sera le bras armé de financement des infrastructures.

Il s’agit d’un plan ambitieux de développement de ‘l’industrie pour l’amener à un niveau de contribution de 25% contre 5% actuellement. «Ce projet citoyen, qui n’a d’équivalent ni au Mali, ni sur le continent africain, ouvre les perspectives, agrandit le champ des possibles maintenu depuis trop longtemps sur des chemins balisés, nous lance sur des voies nouvelles, inexplorées pour certaines », a indiqué Mahamadou Camara.

Certes le projet est débordant  d’ambitions, mais il s’agit de l’ambition que mérite le Mali. Le Projet pour la transformation du Mali est désormais versé dans le débat public qui s’ouvre à l’approche de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018. « C’est notre contribution. Mais ce projet, évolutif, va bien au-delà d’une échéance électorale. C’est le Mali que nous rêvons de bâtir à partir maintenant, immédiatement, pour les 20-30 prochaines années. C’est le Mali dont nous voulons être fiers. C’est, de manière ultime, le Mali que nous voulons léguer à la prochaine génération», a déclaré Mahamadou Camara, Coordinateur général.

Hadama B. Fofana

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3 COMMENTAIRES

  1. Mahamadou Camara, la première transformation est de montrer a la première opportunité son vrai caractère d’intégrité et non de faire partie d’un groupe think tank de surfacturation massive sur les fonds public d’un pays en crise. “Mogo don kawoussa mogo lamè yé” . Monsieur Camara, quel est ce malien qui va encore vous écouter, sérieusement parlant!

  2. Monsieur Camara, au lieu de te projeter jusqu’en 2030, il faut proposer des solutions concrètes de sortie de crise à court terme, le pays va mal, le Mali est dans le gouffre, nous ne pouvons pas attendre encore 20 à 30 ans mon frère. Il faut d’abord remettre le Mali sur ses pieds. Entendu ?

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