Dans le cadre de l’élaboration du budget d’Etat 2021, le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, a entamé les séances d’arbitrage politique, lundi 2 novembre dernier. Elles interviennent après les séances d’arbitrage technique réalisées entre la direction générale du budget et les directions centrales et rattachées des différents ministères ainsi que les institutions de la République et les autorités indépendantes.
Les séances d’arbitrage politique constituent un véritable dialogue de gestion entre le ministère de l’Economie et des Finances et les ministères sectoriels ainsi que les institutions et les autorités indépendantes. Elles ont pour but d’affiner la qualité de la programmation budgétaire et d’accroître l’efficacité de la dépense publique de l’Etat. Elles permettent ainsi d’obtenir un consensus sur les allocations budgétaires prévues dans le budget d’Etat. Il s’agit de confirmer ou pas les allocations retenues lors de l’arbitrage technique et d’échanger sur les diverses préoccupations.
Au terme de ces séances, un maximum de consensus sera dégagé sur les prévisions budgétaires afin de permettre au ministère de l’Economie et des Finances d’élaborer l’avant-projet de budget d’Etat qui sera présenté au Premier ministre lors d’un conseil de cabinet organisé à cet effet.
Ensuite, le projet de budget d’Etat sera présenté en conseil des ministres pour son adoption et par la suite il sera approuvé par l’Assemblée nationale ou par ordonnance sous le nom de Loi de finances.
Liste des structures concernées par les séances d’arbitrage du projet de budget 2021 :
- Présidence de la République
- La Primature
- Les ministères
- La Cour suprême
- La Cour constitutionnelle
- La Haute cour de justice
- Le Haut conseil des collectivités territoriales
- Le Conseil économique, social et culturel
- Le Médiateur de la République
- La direction générale de la Sécurité d’Etat
- Le Commissariat à la sécurité alimentaire
- Le Comité national de l’égal accès aux médias d’Etat
- La Délégation générale des élections
- La Cellule nationale de traitement des informations financières
- L’Autorité de protection des données à caractère personnel
- L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite
- Le Bureau du Vérificateur général
- La Haute autorité de la communication
- La Commission nationale des droits de l’Homme
- Les gouvernorats de régions du Mali et du district de Bamako