Dans la salle de conférence du ministère de l’Economie et des Finances, s’est tenue le jeudi 28 février la 1ère session du comité de pilotage du Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Economie Malienne (PACEM). La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par la secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances, Mme Barry Awa Sylla.
Financé à travers un don du Fonds Africain de Développement (FAD) et une contribution de l’Etat malien d’un montant global de 8,44 milliards de FCFA, le projet d’appui à la compétitivité de l’économie malienne est un appui institutionnel qui fait suite au Projet d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE).
Donner à la cellule d’exécution du projet les grandes orientations nécessaires à la mise en œuvre correcte et efficace du PACEM. C’était l’objectif de cette rencontre du comité de pilotage.
Dans son intervention, la Ségal Sylla a situé d’abord l’évènement dans son contexte. Cela en indiquant, qu’il s’agira pour le comité de pilotage au-cours de la rencontre de procéder, à la présentation du projet pour permettre à ses responsables de mieux le connaitre en leur qualité de premiers responsables des structures bénéficiaires. De même que la présentation du bilan partiel des activités réalisées par le projet de septembre à décembre 2018 à travers le programme prioritaire mis en place de concert avec la Banque Africaine de Développement.
Selon elle, l’élaboration et la mise en œuvre du PACEM s’inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis du PAGE (Projet d’Appui à la Gouvernance Economique) et de continuer à renforcer les capacités institutionnelles de l’économie malienne dans son ensemble.
Elle ne manquera pas de faire savoir que pour une durée de quatre ans, le PACEM est mis en place conjointement par les autorités maliennes et la Banque Africaine de Développement (BAD). « Le PACEM vise globalement à contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’économie malienne à travers l’amélioration du cadre des investissements et l’appui au secteur privé dont la mise en œuvre permettra de lever les contraintes qui empêchent le secteur privé malien de jouer pleinement un rôle moteur dans la création de richesses et la promotion d’une croissance forte et soutenue » a-t-elle déclaré.
Dans cette optique, développe-t-elle, il sied d’ accroitre l’investissement privé tout en améliorant les capacités de l’Agence pour la Promotion des investissements ( API) à attirer les investisseurs afin de favoriser la contribution des entreprises au PIB, la facilitation des échanges économiques et la compétitivité des entreprises maliennes entre autres.
Par Mariam SISSOKO