Programmes et projets de la Banque mondiale au Mali : 15 contraintes identifiées par les experts

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Lancée le 15 décembre par la session technique, la Revue conjointe de la performance du portefeuille des programmes et projets de la Banque mondiale au Mali a pris fin par la session politique. C’était jeudi dernier, sous la présidence du ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou.

La performance globale du portefeuille ; les urgences et la mise en œuvre des projets et programmes en zones difficiles ; les flexibilités et simplifications dans les procédures au niveau de la Banque mondiale et le Gouvernement du Mali ; le lancement des consultations sur l’élaboration de la Stratégie intérimaire de la Banque mondiale au Mali. Tels sont les quatre thèmes principaux traités au cours de l’édition 2021 de la Revue.

Les participants à la session technique ont décelé « 15 contraintes majeures » entravant la performance du portefeuille des programmes et projets de la banque mondiale au Mali. il s’agit entre autres de: l’insécurité, la crise sanitaire de COVID-19, les lenteurs dans la satisfaction des conditions d’entrée en vigueur des accords de financement et des conditions de mise à disposition des ressources, les retards dans l’obtention des Avis de Non-Objection (ANO) de la Banque et dans l’approbation des PTBA par la Banque, les insuffisances dans les capacités d’exécution des activités par certaines structures impliquées dans la mise en œuvre de certains projets…

49,04 % de taux de décaissement…

Le portefeuille actif de la Banque mondiale au Mali est de 30 projets pour un engagement total de 1,9 milliards de dollars américains. A date, le taux de décaissement global du portefeuille des programmes et projets de la Banque mondiale au Mali est faible. Il est de 49,04 %. Et rien n’indique que ce taux de décaissement sera meilleur pour l’année fiscale en cours.

« J’encourage fortement les efforts consentis pour accélérer les décaissements et la mise en œuvre des activités », a déclaré Clara de Sousa, directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Mali, dans son allocution à l’ouverture de la session politique. S’adressant au ministre Sanou, la directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Mali a affirmé que l’intervention en zones difficiles induit des niveaux de risque élevés qu’il faut mitiger. « Les réflexions relatives à la mise en place de plateformes locales de mise en œuvre devraient être poursuivies », a-t-elle recommandé.

A l’issue des travaux techniques, un plan d’action d’amélioration de la performance du portefeuille a été adopté. Le ministre de l’Économie et des Finances a saisi l’occasion pour lancer un appel à la mise en œuvre correcte des recommandations formulées dans le plan. « Il est plus que nécessaire que des dispositions pratiques et adaptées soient prises par chacun d’entre nous pour une bonne mise en œuvre des recommandations proposées », a assuré le ministre Alousséni Sanou.

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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