L’unité de coordination et de gestion du Programme de Microfinance Rurale ”PMR” a organisé du mercredi 26 au jeudi 27 juillet à l’Azalaï Grand Hôtel de Bamako, un atelier national sur la capitalisation des opportunités d’investissement dans les filières agricoles et le développement de la finance inclusive. C’était en présence du directeur du Programme de Microfinance Rurale, Dramane Sidibé, du chargé de portefeuille du FIDA, Phillipe Remy et du représentant du ministre de l’Agriculture, Abdoulaye Hamadoun.
Expliquant l’objectif visé par cet atelier, le directeur du Programme de Microfinance Rurale, Dramane Sidibé dira que cette rencontre est un rendez-vous de partage, de discussions et de manifestation d’intérêt des partenaires techniques et financiers en vue de renforcer l’acquis de la finance. Mais il s’agit surtout de promouvoir la finance inclusive dans les zones rurales maliennes. Selon lui, l’objectif de cet atelier est de partager les leçons apprises en matière d’inclusion financière à travers l’expérience du PMR, de présenter le contexte national et les enjeux actuels de la finance rurale au Mali et d’informer sur les choix d’investissement du FIDA et les axes possibles de partenariat pour le développement de la finance inclusive au Mali.
« Le Programme de Microfinance Rurale s’achèvera en 2018 après 8 années d’intervention. L’objectif du programme est de faciliter l’accès durable des ruraux pauvres à des services financiers par la promotion de mécanismes, de produits adaptés et le renforcement de la capacité d’intervention des SFD sur une base pérenne », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que le Programme de Microfinance Rurale intervient aujourd’hui dans (cinq) 5 régions administratives que sont Kayes,Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. Et les bénéficiaires du programme sont estimés à plus de 415.000 ruraux pauvres dont plus du tiers sont des clients des quinze SFD partenaires dans les zones de concentration des 5 régions.
Le chargé de portefeuille du FIDA Phillipe Remy a parlé du rôle de ce fonds qui a pour objectif d’investir dans les populations rurales.
« Le Programme de Microfinance Rurale d’une durée de 8 ans de 2010 à 2018, est une initiative novatrice conjointement développée par le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds International pour le Développement Agricole », a expliqué M.Remy. Avant d’ajouter qu’il s’inscrit dans la continuité et la consolidation des interventions du FIDA au Mali et a pour objectif, de contribuer à l’accès durable des ruraux pauvres à des services financiers répondant à leurs besoins de développement socio-économique.
« Dans sa mise en œuvre opérationnelle, cet objectif est décliné en deux objectifs spécifiques qui sont entre autres la promotion de mécanismes et de produits adaptés et le renforcement de la capacité d’intervention durable des SFD », a-t-il souligné.
Quant au représentant du ministre de l’Agriculture, il a salué la mise en œuvre de ce programme. Avant de préciser qu’il s’agit de relever les conditions de vie des populations rurales tout en réduisant la vulnérabilité des couches défavorisées par un accès facile aux produits et services des systèmes financiers décentralisés. Selon lui, le PMR apporte, depuis son lancement, des solutions appropriées à la promotion et la viabilité des SFD intervenant en milieu rural. Il s’agit donc d’un véritable levier financier au service du développement des communautés rurales, a-t-il indiqué.
« Malgré une situation socio-économique du pays difficile depuis 2012, le PMR a enregistré des résultats qui méritent d’être consolidés. Il a procédé à l’animation et à l’encadrement de plus de 3.566 groupements démunis totalisant plus de 105.000 membres dont 74%de femmes, qui ont mobilisé plus de 400 millions FCFA d’épargne. Toute chose qui confirme la pertinence du ciblage et la capacité des personnes à faibles revenus à s’engager dans un processus de capitalisation de l’activité économique à petite échelle », a-t-il laissé entendre.
AouaTraoré
En plus des Benalla, voici la nouvelle polémique: des policiers marocains envoyé à Paris pour faire leur loi, on comprend alors pourquoi Adama Traoré a été tué par la police, ainsi qu’ un père de famille a été tué chez lui (ils lui ont forcé sa porte et violé son domicile) par ces policiers (dont l’administration tarde à les convoquer comme pour l’affaire d’Adama Traoré) dans le 19e arrondissement de la capitale française ayant défoncé sa porte et ayant ainsi Violé son domicile (dont des mobilisés ont été plaqué au sol par un gros bras visiblement roti essuyant leurs rangers sur le dos d’un des maniféstants venu réclamer une enquête dont ils ont été très réticent à mettre en examen et en garde à vu leur gros bras policiers résponsable de cette mort, comme pour Adama Traoré, les militaires ont procédé à un plaquage ventral pour pouvoir menotter Adama Traoré. Il aurait à ce moment-là indiqué : « J’ai du mal à respirer », d’après l’un des gendarmes auditionnés, et dont la version est confirmée par ses collègues. ), l’agréssion de touristes dans un grand magasin des grands boulevards Haussmaniens, ou l’agression de Vincent Placé par les vigiles du pub “La Piscine” …
https://www.bfmtv.com/societe/paris-des-policiers-marocains-en-renfort-a-la-goutte-d-or-1492615.html
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