Produits de première nécessité : La DNCC constate une stabilité des prix

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Le DG  de la DNCC, Modibo Keita
Le DG de la DNCC, Modibo Keita

Il ressort du constat que les prix  du riz, du sucre, du lait en poudre, de la farine de blé, de l’huile alimentaire et de la pomme de terre restent stables.

En cette veille du mois sacré de Ramadan, le ministère du Commerce et de l’industrie est à pied d’œuvre pour que le pays soit non seulement approvisionné en produits de première nécessité mais que les prix ne flambent pas. Si le suivi de l’évolution des stocks et des prix des principaux produits  ont toujours fait l’objet d’une communication hebdomadaire présentée par le ministre du Commerce et de l’industrie au Conseil des ministres, la vigilance est désormais accentuée.

Selon les informations de la DNCC relatives à l’évolution des stocks de ces produits la semaine dernière, le marché est bien approvisionné en riz (46 902 tonnes) en sucre (106 247 tonnes) en lait en poudre (4 176 tonnes) en farine de blé (6 726 tonnes) et en huile alimentaire (24 090 tonnes). Ainsi, ces stocks sur territoire restent supérieurs aux seuils d’alerte respectifs des produits.

Quant aux prix pratiqués sur les différents marchés du pays, ils ne connaissent  pas une grande évolution par rapport à ceux de ces produits à la même période de l’année dernière. Ainsi, le riz Gambiaka a été vendu en moyenne à 450 FCFA le Kilo à Kayes, alors qu’il a évolué entre 375 et 400 FCFA à Koulikoro contre 375 F à Bamako, Gao,  Sikasso et Mopti. Alors qu’à Ségou et Tombouctou il a été de 350.

Pour le riz brisé importé non parfumé, il a évolué entre 300 FCFA le kilo à Tombouctou, 350 F à Kayes et Sikasso et 375 F à Koulikoro, Mopti, Gao. Dans le district, il a varié entre 350 et 375 F/kilo. S’agissant du sucre, son prix au kilo a oscillé entre 450 F  et 500 FCFA dans les différentes régions du pays et à Bamako (475 et 500F). Le prix du kilo du lait en poudre a été cédé entre 2 500 FCFA et 3 000 FCFA. Quant à la farine de blé, principalement utilisée dans la production du pain, son kilo a oscillé entre 250 – 300 FCFA, le plus bas pratiqué à  Gao et entre 375 et 500 FCFA, le plus cher constaté à Kayes. Dans le district, il a été cédé entre 375 et 400 FCFA.

Par rapport à l’huile alimentaire, le litre a été vendu en moyenne à 800 FCFA à Kayes et Koulikoro. A Sikasso, l’huile locale a varié entre 625 et 700 FCFA  alors que l’huile importée tournait autour de 800 FCFA. A Ségou et Mopti, le prix pratiqué a été situé entre 650 et 700 FCFA, à Tombouctou et Gao (750 à 800). Dans le district de Bamako, le prix le lus bas été pratiqué  en commune II, V et VI (700 FCFA) vient ensuite la commune I et IV (750 FCFA) et la commune III (800 FCFA).

Enfin, le prix du kilo de la pomme de terre s’est situé entre 400 et 450 FCFA à Kayes, 350 et 400 F à Koulikoro, Sikasso 275 FCFA, Ségou 400 contre 350 à 400 dans la capitale.

En conclusion, selon la DNCC, les prix à la consommation des produits de première nécessité restent stables. Ils sont inférieurs dans l’ensemble en moyenne à leurs niveaux de l’année dernière à la même période.

Youssouf CAMARA

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1 commentaire

  1. Le problème ses comment trouve l’argent comme le mois de carême est un mois spécial que tout doit être halal comment les gens qui vie des magouilles vont faire pour leurs famille

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