La restructuration du secteur agricole a permis de renforcer les capacités opérationnelles des services centraux et déconcentrés de l’agriculture. La performance et la qualité du système national de vulgarisation agricole ont été améliorées à travers la fameuse Loi d’Orientation Agricole adoptée et promulguée le 05 Septembre 2006. Elle a servi de levier d’expansion pour la production agricole qui est passée de 2,5 millions de tonnes en 2002 à 3,4millions de tonnes en 2006 pour les cultures à forte valeur d’usage notamment le mil, le maïs, le sorgho et le riz. Qu’est-ce qui explique donc la flambée des prix ?
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On ne cessera jamais de le dire, les prix des denrées dites de première nécessité ont pris de l’ascenseur. Jusqu’à dépasser les espérances du bas peuple. Pourtant, il semble que la production nationale d’un certain nombre de produit est excédentaire. C’est ce qui ressort, en tout cas, d’un document du ministère de l’agriculture dont voici la quintessence.
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La Loi d’Orientation Agricole ou LOA à travers le Ministère de l’Agriculture est un programme de développement agricole visant la souveraineté et la sécurité alimentaire du pays ; la modernisation de l’agriculture familiale et le développement de l’agro-industrie ; la protection de l’environnement et la gestion durable des ressources ; l’augmentation de la contribution du secteur rural à la croissance économique ; et la promotion économique et sociale des femmes, des jeunes et des hommes en milieu rural. Elle a, en plus de ces objectifs généraux, d’innombrables objectifs spécifiques allant de la création d’emploi, à la maîtrise et la mobilisation des ressources en eau de surface et souterraine en passant par la l’augmentation de la productivité et de la production agricole.
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La restructuration du secteur agricole par cette Loi d’Orientation Agricole a permis de renforcer les capacités des associations villageoises, les agents professionnels agricoles. Cet outil agricole performant est un véritable outil de planification stratégique pour les exploitants agricoles.
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Des actions concrètes et des modalités de cession des équipements
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Par ailleurs, les producteurs ont été équipés en matériels de culture attelée et en tracteurs et accessoires. Deux usines de montage de tracteurs ont été construites pour un coût global de plus de 5,2millions de nos francs. La première édition de la semaine de la Recherche Agricole du Mali s’est tenue du 05 au 09 Juin 2006 sous la haute présidence de son excellence Monsieur Ousmane Issoufi Maïga Premier ministre Chef du Gouvernement.
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Les tracteurs et accessoires ont été cédés aux producteurs individuels et associations de producteurs, des jeunes surtout ruraux, des femmes, même aux maliens de l’extérieur ainsi que les Groupement d’intérêt économiques (GIE). Ce sont naturellement à cause de ces mesures d’accompagnement en faveur de producteurs céréaliers que : de la Région de Kayes à Gao le mil a enregistré un tonnage total de 1.060.244 ; 730.040 pour le sorgho ; 1.018.775 pour le riz ; 587845 pour le maïs ; 22.630 pour le fonio ; 8520 pour le blé ; avec un total global de 3.428.055 tonnes pour la période 2006 de toutes cultures comestibles confondues.
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Ce qui nous motive à soutenir que la production agricole est passée de 2,5 millions de tonnes en 2002 à 3,4 millions de tonnes en 2006 pour les principales céréales (mil, sorgho maïs et riz) et d’autres cultures assorties. Le bilan céréalier de 2006 a dégagé un excédent de 264.300 tonnes dont 65.690 tonnes en riz. En perspective 102.356 ha seront aménagés sur la période 2008 -2012 avec une enveloppe prévisionnelle de 212,5 milliards de FCFA.
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Qu’à cela ne tienne, cette performance prête à confusion. Car, avec un tel excédent le gouvernement du Mali devrait pouvoir appliquer une politique plus cohérente et appropriée pour la gestion de cet excédent. Malheureusement nous restons confrontés à un véritable déboire de la flambée des prix. Donc, il y a mal donne quelque part. Il faut vite pallier à cet effet pervers de la situation céréalière.
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Ténéko KONE
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