Pour soutenir l’autonomisation des femmes et dividende démographique dans six pays du Sahel: la Côte-d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, la Banque mondiale apporte d’important soutien financier. Le montant alloué à notre pays s’élève à 40 millions de dollars (soit 19 milliards de francs CFA).
Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Population est le maître d’œuvre de ce projet financé par la Banque mondiale pour soutenir le processus d’autonomisation des femmes et dividende démographique dans notre pays, à l’instar de la Région du Sahel.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Autonomisation des femmes et dividende Démographique (SWEDD), le Département en charge du projet a organisé une conférence de presse à la Maison de la presse, le vendredi 17 mars dernier. Ladite conférence a été quo animée par le Ministre de tutelle, Sambel Bana Diallo, la Directrice du projet, Mme Diane Aïssatou N’Diaye, et le Coordinateur Moussa Sidibé en présence d’importantes personnalités du Département en charge de l’Aménagement du Territoire et de la Population.
Ce projet est une initiative régionale qui couvre six pays du Sahel. Aux dires du Ministre, il obéit à deux exigences : une exécution régionale et une exécution nationale.
Débuté en 2016, fondamentalement, par la mise en place des instances de pilotage à la préparation des plans d’actions et à l’installation de l’unité de gestion, le Ministre Sambel Bana Diallo estime que l’année 2017 constituera celle des réalisations concrètes des activités du projet SWEDD.
En effet, le projet vise à accélérer la transition démographique à travers la transformation de la structure par âge de populations, réaliser les objectifs plus larges qui consisteront à déclencher le dividende démographique et la réduction des inégalités entre les sexes dans la Région du Sahel.
Aussi, ce projet vise à améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescents afin de leur permettre d’accéder plus facilement aux services de santé reproductive, infantile et maternelle de qualité.
Pour la Directrice du projet, il s’agit de l’autonomisation économique de la femme basée sur, notamment, le plan intellectuel et social.
Le projet, pour une durée de quatre ans, entend soutenir les femmes et les adolescents sur le plan de la formation axée sur un métier avec un accompagnement financier pour une autonomisation durable.
D’abord, sont concernés, par ce projet, les filles scolaires issues des familles défavorisées et celles déscolarisées, les femmes et hommes sans métier et aucune source de revenus dans les villages sont également concernés.
Ainsi, le montant alloué à notre pays, 19 milliards de francs CFA, sera investi pour soutenir les filles scolaires jusqu’au DEF et faciliter celles qui n’ont eu la chance d’accéder à l’école y aillent.
Par la même occasion, il sera question pour le projet de donner des formations d’alphabétisation (6 mois) et d’apprentissage de métier (6mois) pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école et apprendre un métier. Ensuite, les aider à s’installer.
Suivant les explications du Coordinateur du projet, plus de 50 communes à travers le pays sont concernées. Environ 5 millions de dollars seront consacrés pour accompagner les instituts de formation. Et, en plus de la création de 15 cabinets de sages-femmes, plus de 800 seront formées.
Fondamentalement, le projet est structuré en trois composantes. La première vise à améliorer la demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et accroitre l’autonomisation des femmes et des adolescents.
La deuxième, c’est renforcer les capacités régionales pour mettre à disposition des produits et des personnels qualifiés de SRMNIN.
La troisième et dernière composante vise à favoriser l’engagement politique et renforcer la capacité d’élaboration des politiques liées au dividende démographique et la mise en œuvre du projet.
Le projet autonomisation des femmes et dividende démographique est intégré dans la politique nationale de population de notre pays.
Amara BATHILY
Bonjour
Une bonne chose …
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