L’hôtel Azalai Salam a abrité le jeudi dernier le lancement du processus budgétaire 2019 de la direction générale du budget. Cette année, quatre thèmes sont retenus : «la mise en œuvre du budget programme ; la gestion des investissements ; le rôle des acteurs du budget programmes ; et le cadrage macro- budgétaire pour 2019».
La cérémonie était présidée par la secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances, Mme Zamilatou Cissé, qui avait à ses côtés le directeur général du budget, M. Sidiki Traoré, et les partenaires techniques et financiers.
Dans son intervention, le DG du budget a déclaré que le lancement des travaux de préparation du budget 2019 revêt un tout nouveau format. Avant d’ajouter que ce changement de format vise à engager des échanges de haut niveau beaucoup plus interactifs, et de partage d’expériences des uns et des autres en vue d’améliorer nos connaissances en matière de gestion budgétaire.
Selon M. Traoré, la grande innovation de cette année est la réforme budgétaire qui a été achevée en janvier 2018. En effet, le processus budgétaire est désormais basé sur une Gestion axée le résultat (GAR). Ensuite, il dira que ce premier budget en mode programme permettra de mieux aligner la gestion budgétaire sur les standards internationaux, afin de répondre aux attentes d’amélioration de la performance macro-économique. Enfin, il a souligné que la direction du budget a pour mission de définir la politique budgétaire, d’en élaborer les grandes orientations, de programmer, diriger, coordonner et contrôler son exécution.
Au cours de la cérémonie de nombreux intervenants ont pris la parole lors des différents panels, notamment les partenaires techniques et financiers, représentés par Madame Fabienne Mroczka, de la Banque mondiale, sur la question des enjeux et perspectives de la décentralisation dans le contexte de la mise en œuvre du budget programme. Nous retenons aussi les interventions de Monsieur Abdoulaye Tall, représentant résident du Fonds monétaire international (FMI), qui a fait une présentation sur les dépenses et investissements publics au Mali.
En prenant la parole, la secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances, a précisé que les résultats macro-économiques doivent être consolidés et renforcés à travers une planification budgétaire visant à maintenir la stabilité macro-économique et à améliorer la qualité de la dépense, tout en utilisant efficacement les ressources disponibles pour une croissance économique durable et inclusive. Le basculement budget en mode programme introduisant la culture du GAR devra participer grandement à cet objectif, a martelé Mme Cissé.
«Dans un contexte économique favorable, avec un taux de croissance de 5,3% en 2017 et une inflation maîtrisée à 1%, les perspectives macro-économiques s’annoncent favorables pour le Mali. L’année 2018 sera animée d’un double objectif visant à poursuivre l’amélioration de l’exécution budgétaire ainsi que la qualité des dépenses et les perspectives pour l’année 2019 s’annoncent bonnes»’, a-t-elle affirmé, la secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances.
À ses dires, en 2019, les perspectives macro-économiques du Mali s’annoncent favorables, malgré un léger repli du taux de croissance réel projeté à 4,7% contre 5,0% prévu en 2018. Quant à l’inflation, elle est prévue à 1,6% en 2019 contre 1,3% en 2018.
Bintou Kéita, Stagiaire
3EME RENCONTRE ANNUELLE DE L’ADR
Les préparatifs vont bon train
Le ministère du Développement industriel a servi de cadre à la rencontre d’échange et de travail du ministère du Développement local avec les présidents des conseils des régions et du district de Bamako et les Directeurs généraux des agences de développement régional. C’était le vendredi 2 mars 2018.
En prélude à la 3ème conférence annuelle des agences de développement local et dans le but d’œuvrer à la résolution de ces problèmes de fonctionnement de l’ADR de Mopti, le ministère du Développement local a organisé une rencontre avec les présidents des régions et du District de Bamako et les Directeurs généraux des Agences de développement régional.
Les objectifs assignés à cette rencontre sont, entre autres, restituer les conclusions et recommandations des conseils d’administration des agences de développement régional, le rappel des points soumis aux membres du conseil d’administration, les points des discussions, les conclusions et recommandations, suivi des recommandations de la 2ème conférence annuelle des ADR.
Par ailleurs, les dispositions à prendre par les ADR et les présidents des régions et du District de Bamako pour préparer la présentation de leur bilan d’activité 2017 ainsi que leur budget/programme pour 2018, lors de la conférence annuelle des ADR, sont été définis.
Le président de séance, dans son intervention, affirme que même si les ADR sont opérationnelles dans toutes les régions du Mali et le District de Bamako, il n’en demeure pas moins qu’elles sont confrontées aujourd’hui à certaines difficultés d’ordre institutionnel, financier et sécuritaire. Le constat, dira l’orateur, est que l’amélioration de l’appui-technique aux collectivités territoriales tant attendu des ADR tarde à s’opérer.
C’est pourquoi, en prélude à la 3ème conférence annuelle des agences de développement régional en vue de capitaliser les acquis au niveau des ADR et de vérifier leur fonctionnalité structurelle. Il a invité les participants à mener un débat franc et sincère pour une meilleure préparation de la 3ème rencontre.
Bintou Kéita, Stagiaire