Présidence de la BAD : Le Mali debout derrière Birama Sidibé, mais…

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Brehima SIDIBE
Brehima SIDIBE

Expert des questions de développement, homme ayant une réputation établie, Birama Boubacar Sidibé, le fils aîné de l’ancien ministre de la Justice du Mali, sous le régime Moussa Traoré, arriverait difficilement à ravir le fauteuil de président de La BAD, face à des candidats, tous, plus ou moins bien capés que lui. Son premier grand et très sérieux adversaire, est ivoirien, le candidat du pays abritant le siège de l’Institution financière internationale.

Tout comme pour le fauteuil  de Directeur Afrique de l’OMS, les candidats de la sous-région Ouest- Africaine, sont d’emblée fragilisés face aux adversaires des pays des autres régions africaines, par l’absence de solidarité entre leurs pays respectifs. C’est pourquoi, il lui  sera très difficile de remporter le siège face par exemple au candidat de la Côte d’Ivoire.

Bargondaga Cissé

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3 COMMENTAIRES

  1. Voici un exemple du piètre journalisme qui tue l’Afrique !

    Déjà ce passage « il lui sera très difficile voire impossible de se taper le fauteuil de président de la grosse institution financière, qu’est la BAD » est péjoratif voire dévalorisant pour votre article !

    On peut imaginer aisément que le Candidat SIDIBE (comme tous les autres qui sont des personnalités responsables) ne vise pas à se taper un fauteuil avec en tête que des privilèges à bénéficier !

    Au demeurant leurs déclarations d’objectifs respectives pour la BAD et l’Afrique, rendues publiques depuis mars 2015, les honorent grandement.

    En avez-vous connaissance ? Il est permis d’en douter ! Sinon vous auriez soutenu le candidat à travers son programme. Le projet de Monsieur Sidibé mérite d’être connu et défendu. Moi je l’ai lu et relu…

    Le second passage « Tout comme pour le fauteuil de Directeur Afrique de l’OMS, les candidats de la sous-région Ouest- Africaine, sont d’emblée fragilisés face aux adversaires des pays des autres régions africaines, par l’absence de solidarité entre leurs pays respectifs. C’est pourquoi, il lui sera très difficile de remporter le siège face par exemple au candidat de la Côte d’Ivoire. » me laisse également perplexe !

    A qui la faute s’il y a manque de solidarité dans cette zone dont fait partie la Côte d’Ivoire ?
    En tout état de cause, votre analyse est très réductrice de la réalité et des enjeux d’une élection de ce niveau.

    En 2004, pour le poste de Directeur Régional de l’OMS Afrique, il y avait en lice :
    Le Pr Dorothée Akoko Kindé Gazard du Bénin, le Dr Fatoumata Nafo Traoré du Mali, le Dr Matshidiso Moeti du Botswana, le Dr Jean-Marie Okwobele de la République démocratique du Congo et enfin le Pr Thérèse Aya N’dri Yoman de la Côte-d’Ivoire !

    On connait la suite … Le Dr Fatoumata Nafo Traoré nous avait rappelé fort à propos après ces élections que « les qualités professionnelles et morales du candidat sont une chose, le processus de l’élection en est une autre ! »… C’est évident.

    Dans le cas OMS, la Côte d’Ivoire avait donc bel et bien une candidate.
    Dans le cas présent de la BAD, la Côte d’Ivoire que vous pointez du doigt, n’a pas de candidat mais peut recevoir comme tout autre Etat membre de l’institution, des demandes de parrainage de candidatures. Lesquelles demandes tiennent compte dans cette démarche légitime des droits de vote du parrain. Ces droits de vote (qu’un pays est libre d’augmenter ou de réduire) font en vérité le poids des uns et des autres dans cette Institution ! Pour preuve, le seul Nigeria, grand contributeur de la BAD et qui a un candidat en course, a 9,3 % des droits de vote. Est-ce une mauvaise chose ? Pourquoi vous n’accusez pas le Nigeria ?

    Ensuite pour votre information, Le SENEGAL et le Rwanda qui ont occupé des postes de Président de la BAD, ne sont pas les plus grands détenteurs de ces fameux droits. En 2005, sept(07) postulants de « grand format » étaient aux prises, pour la succession du Marocain Omar Kabbaj à la tête de la BAD. Le Ghanéen Kinsley Amsokho, qui avait derrière lui vingt ans à la Banque mondiale et dix à la tête de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique avec rang de SG Adjoint de l’ONU, le Gabonais Casimir Oyé Mba, ancien gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) puis Premier ministre de son pays, le Zimbabwéen Simba Makoni, ex-ministre des Finances et ancien Secrétaire général de la Sadc, l’Egyptien Ismaïl Hassan, ancien gouverneur de la Banque Centrale de son pays, le Nigérian Olabisi O. Ogunjobi dont le pays detient près de 10% des droits de vote et le Camerounais Théodore Nkodo Foumena ancien professeur à l’université John Hopkins de Washington, ayant occupé de hautes fonctions à la Banque mondiale, pour ne citer que ceux-là étaient candidats face au Rwandais Donald Kaberuka, ministre des Finances et de la Planification économique de son Etat.

    Donc il y a autre chose en jeu que le seul pouvoir de la Côte d’Ivoire ! Il y a la diplomatie active pour rallier plusieurs suffrages.

    En effet l’’ensemble de l’Afrique pèse 60% des droits de vote et les non régionaux (asie-europe-amerique) se taille 40% ! Que pèse un pays africain face à ces 40% s’ils sont acquis à un candidat donné ?

    Enfin vous ne prouvez rien de ce que vous avancez en matière de soutien. Un pays hôte d’une Institution se garde d’une attitude qui peut être gênante ! Par exemple un soutien affiché dans une élection de cette nature !

    Selon vous, qui la Côte d’ivoire soutient ? Et de quelle preuve vous disposez ?

    Fraternellement.
    (un frère ivoirien).

  2. LE JOURNALISTE EST TETU SINON PAS D’IVOIRIEN SUR LES 8 CANDIDATS PRESENTES. MEME SI ABIDJAN A UNE PREFERENCE EN RAISON DE L’ACHARNEMENT DE ouattara alassane contre notre pays, grâce à Dieu notre candidat va triompher. Merci

  3. Pour la candidature du malien Sidibé, c’est Dieu seul qui sait qui sera l’heureux élu, si la Direction prévoie de revenir à Abidjan, donc le DG ne pourra pas être Ivoirien je pense bien. Nous souhaitons une bonne chance à notre candidat malien.

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