C’est sous la présidence du ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby que s’est tenue, le lundi 22 décembre 2014, à la cité administrative, la première session du comité de pilotage du PROCEJ. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du ministre de l’Industrie et de la promotion des investissements, Moustapha Ben Barka ainsi que du coordinateur du PROCEJ, Drissa Ballo. Le PROCEJ est financé par la Banque mondiale à travers l’IDA (Association internationale pour le développement) et le gouvernement du Mali pour un montant total de plus de 31 milliards de FCFA sur une durée de cinq ans. La présente session a approuvé le programme d’activités et de budget de l’année 2015. Pour cette première année de mise en œuvre du projet, plusieurs activités sont prévues pour un budget prévisionnel évalué à 6, 121 milliards de FCFA.
Le ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle n’entend pas perdre de temps par rapport à la mise en œuvre de sa stratégie nationale de l’emploi afin de traduire en acte concret l’engagement du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta durant son mandat de créer 200 000 emplois, de mobiliser 250 milliards de FCFA pour le financement de l’entreprenariat jeune et de développer les dispositifs de formation professionnelle en facilitant l’insertion des formés. Ainsi, environ un mois après l’atelier technique de démarrage des activités du Projet de développement des compétences et emploi des jeunes (PROCEJ), celui-ci a tenu cle lundi la première session de son comité de pilotage.
Cet organe, composé des représentants des différents départements ministériels, d’organismes publics et parapublics et d’organisations professionnelles du secteur privé, est l’instance d’orientation, de décision et de suivi du projet. Cette session, selon le ministre de l’Emploi, témoigne de la volonté du gouvernement de réunir toutes les conditions nécessaires pour le démarrage effectif des activités dudit projet en 2015
Fruit du partenariat entre le Mali et la Banque mondiale, le PROCEJ est doté d’un coût global de 63 millions de dollars (soit plus de 31 milliards de FCFA). Ila pour objectif de renforcer les compétences pour l’employabilité et les opportunités d’emploi pour les jeunes dans quatresecteurs prioritaires (agro-alimentaire, BTP, mines et artisanat) qui sont des secteurs disposant d’immenses potentialités de création d’emploi (soit plus de 400 000). Le PROCEJ, dira le ministre Mahamane Baby “ va contribuer à réduire les contraintes liées à l’emploi des jeunes à travers une double stratégie qui consiste à améliorer les qualifications des jeunes grâce à un appui à l’enseignement technique et à la formation professionnelle et à favoriser la création d’emplois pour les jeunes à travers la promotion de l’auto-emploi et le renforcement du tissu national des PME-PMI existants“.
Améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité
Le PROCEJ a été initié pour faire face à la grave question du chômage des jeunes et répondre aux besoins des entreprises en termes de compétences et de ressources humaines.En effet, le Mali fait face à des défis d’employabilité profondément enracinés que les crises récentes ont encore aggravés. Plus de 70% des jeunes de 15 à 24 ans étaient déscolarisés en 2010 et avaient des qualifications et des compétences très limitées qui entravent leur accès à un emploi. En grande majorité, ces jeunes évoluent dans des travaux généralement à faible niveau de productivité et de compétence, dans l’agriculture informelle et les services (à plus de 90%) qui pourvoient la grande majorité des emplois (environ 70%). Une proportion significative de ces jeunes est sans emploi ou inactive (environ 20%). C’est pour apporter une réponse à ce problème qu’a été conçu le PROCEJ dont l’objectif consiste à “ améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité et la création d’emplois par le secteur privé pour les jeunes au Mali “.
Trois catégories de jeunes concernés
Le projet fera face à ces défis à travers ses différentes composantes : éducation et formation pour l’employabilité des jeunes, création d’emplois pour les jeunes dans le secteur privé et renforcement institutionnel et gestion du projet. Le projet s’adresse à trois catégories de jeunes âgés de 15 à 35 ans et le volet ” éducation formelle ” ciblera les jeunes de 15 à 24 ans scolarisés. Le volet ” développement des compétences ” visera les jeunes déscolarisés de 15 à 29 ans alors que le volet “ entrepreneuriat et PME existantes ” s’adressera aux jeunes de 18 à 35 ans finissant l’école ou une formation ou déscolarisés avec différents niveaux d’éduction et de formation. Les groupes cibles intermédiaires sont les écoles et les enseignants bénéficiant des interventions relatives à l’éduction et à la formation, et les micro-petites et moyennes entreprises qui bénéficieront des interventions en appui au secteur privé. En outre, en favorisant l’acquisition de compétences de base et les possibilités d’emploi dans le secteur informel pour les jeunes très vulnérables, le projet contribuera ainsi à contenir l’extrême pauvreté dans notre pays.
Le ministre Baby entend veiller à l’atteinte des résultats
Par rapport à la composante III, il est programmé en 2015, le recrutement du personnel complémentaire de l’UCP et du personnel de soutien, l’élaboration d’outil de gestion, l’achat d’équipements bureautiques et informatiques, des matériels roulants ainsi, que la formation des différents intervenants du projet dans l’organisation de voyages d’études.
Le coût pour la réalisation de ces activités est estimé à 6, 121 milliards de FCFA financé à hauteur de 5,931 milliards FCFA par les fonds de l’IDA et 190 millions de FCFA par l’Etat malien. “Ces chiffres ne sont que des objectifs qui doivent être concrétisés par l’engagement de nous tous mais plus particulièrement des départements ministériels directement concernés, des agences d’exécution et les directions techniques. Pour ce qui nous concerne, je veillerai personnellement à l’atteinte de ces résultats ” a déclaré le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle.
Mahamane Baby de conclure : ” la mise en œuvre de ce projet va, par conséquent, constituer une contribution majeure à la concrétisation de la politique nationale de l’emploi qui engage l’ensemble des secteurs productifs du pays à travers les différentes politiques et stratégies sectorielles“.
Créer les meilleures conditions de démarrage en 2015
Le programme de travail approuvé pour l’année 2015 et qui sera mis en œuvre par le coordinateur Drissa Ballo et son équipe, doit se traduire au niveau de la composante I, par notamment la réalisation des études techniques et le recrutement des prestataires pour la réalisation des travaux d’aménagement et la fourniture des équipements et outillages des IFP de Bankass, de Kayes, Ségou et Banankabougou et le CFA de Missabougou. S’y ajoutent l’élaboration des curricula pour ces établissements, l’appui à l’école nationale d’enseignement technique et professionnel, l’opérationnalisation du fonds compétitif pour le secteur privé, l’accueil de 1 500 jeunes en apprentissage dont 1000 jeunes en apprentissage de type dual, 400 en type alterné et 100 dans les entreprises modernes.
Il est prévu aussi, la formation de 4 000 jeunes et leur dotation en kits d’insertion, l’alphabétisation de 1 800 jeunes apprentis et de 1 200 maîtres d’apprentissage, le renforcement des capacités techniques et pédagogiques de 1 375 maîtres d’apprentissage, le recrutement et la formation de 30 animateurs.
Au niveau de la composante II, il s’agira de favoriser l’emploi des jeunes en faisant la promotion de l’auto-emploi, dans le secteur formel et informel et en apportant un soutien aux PME existantes de plus de 5 ans. Ainsi, il est programmé la création ou la consolidation d’environ 975 petites entreprises pour environ 2 100 nouveaux emplois (parmi ces entreprises, au moins 40 bénéficieront d’un financement complémentaire à travers la garantie FARE), la formation à l’entrepreneuriat 4 000 jeunes dont 1 600 femmes, la création des petites entreprises pour environ 1 800 nouveaux emplois au profit de 900 jeunes faiblement scolarisés, la création ou la consolidation de 75 entreprises pour environ 300 emplois au profit des jeunes diplômés sélectionnés à travers un concours de plans d’affaires.
Youssouf CAMARA
Nulle part au monde je n’ai vu des fonctionnaires des ministres créés des emplois. L’investissement est ce qui crée l emploi. Pour qu il y ait investissement il faut un environnement rassurant pour les investisseurs ce q u on appelle climat des affaires. Pour ce qui est du MALI si nous voulons plus d emplois il faut qu’on réduise la corruption, qu’on ait des services publics performants que l’état de droit soit une réalité que le foncier soit moins incertain que l’état respecte ses engagements que des infrastructures soient a niveau bref que les gouvernants fassent ceux pour quoi ils sont élus et non ce qui les arrange eux même et leurs familles. Ni le ministre ni l apef ni l anpe ne créent l emploi mais plutôt les investisseurs toute personne qui entreprend.
Il ne s’agit pas seulement de lever des fonds pour lutter contre le chômage des jeunes.On ne peut pas développer les compétences sans transparence,le Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle est au service d’une petite minorité qui ne fait que s’enrichir au détriment des chômeurs et des entreprises. Avant tout projet,il faudrait d’abord instaurer plus de transparence dans ce ministère.Sinon,il n’y aura rien de concret.La situation des jeunes maliens est critique et il faut vite agir.
DEUX INCOMPETENTS POUR DEVELOPPER LES COMPETENCES…
LE RIDICULE NE TUE PAS AU MALI..
DEUX FENDANTS, DEUX TONNEAUX VIDES, DEUX CRUCHES TROUEES, DEUX CALEBASSES FENDUES.
DEUX NAINS INTELLECTUELS ET POLITIQUES, DEUX PYGMEES POLITIQUES, DEUX APPRENTIS MINISTRES.
CE QU’ILS ONT EN COMMUN , ILS SONT LES NEVEUX DU GROS LARD DE KOULOUBA..ET C’EST LE MALI QUI PAIE LES CONSEQUENCES DE CE GOUVERNEMENT CARACTERISE PAR LA CARENCE, L’ABSENCE DE SAVOIR FAIRE.
LE TATONNEMENT, LE PILOTAGE A VUE,
MERCI IBK, TES ELECTEURS TE SONT RECONNAISSANTS, LES MALIENS S’EN SOUVIENDRONT.
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