Pour la construction de 1 085 logement sociaux à Samanko : La BOAD accorde un prêt de 25 milliards à notre pays

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La salle de conférence de la Primature a servi de cadre, le mardi 3 septembre 2019, à la signature d’un accord de prêt de 25 milliards de FCFA pour la construction de 1085 logement sociaux dans notre pays. Du côté du Mali, le document a été paraphé par le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, Dr Boubou Cissé et pour la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), le document a été signé par Christian Adovelande, président de la BOAD.   

 

Le projet dont l’accord de prêt a été paraphé, vise la viabilisation d’un site d’une superficie de 42 hectares. Situé à Samanko dans la Commune rurale du Mandé, à 15 km du centre-ville de Bamako, ce lieu est destiné à la construction de 785 logement sociaux (565 de type F3 et 220 de type F4) et de 300 logements économiques (175 de type F3 et 125 de type F4). Ces maisons seront cédées en location-vente à 8.800 personnes à revenu intermédiaire. L’objectif global est de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations et à la réduction de la vulnérabilité des ménages dans le pays.
Aux termes des travaux, il est attendu la construction de 1.085 logements à l’horizon 2022, leur cession effective, le renforcement des capacités des Petites et moyennes entreprises aux métiers de la construction, la création d’au moins 563 emplois indirects au cours de la mise en œuvre du Projet, a expliqué Dr Boubou Cissé. Le chef du gouvernement a exprimé toute sa satisfaction à signer avec la BOAD cet accord de prêt. «Ce projet revêt une signification particulière pour notre pays car, au-delà de la traduction, une fois de plus, de l’excellence de la coopération entre la République du Mali et la BOAD, il permettra de concrétiser l’une des orientations du président de la République, à savoir l’accès de l’ensemble des Maliens et des Maliennes à un habitat décent», a soutenu le chef du gouvernement.

L’ACCÈS AU LOGEMENT – Par cet accord, la BOAD met à la disposition du gouvernement malien un prêt de 25 milliards de Fcfa pour le financement dudit projet. Ce qui porte à 623,1 milliards de Fcfa le montant global de ses engagements au Mali, tous secteurs confondus.
Le gouvernement du Mali, quant à lui, contribue au financement du coût hors taxes du projet pour un montant de 5,366 milliards de Fcfa et s’engage à prendre en charge tout dépassement éventuel du coût du projet et l’ensemble des taxes, impôts et droits de douanes sur tous les biens et services, a souligné le Premier ministre.
Le président de la BOAD a salué cette contribution de l’Etat pour faciliter l’accès au logement des populations cibles et réaffirmé la totale disponibilité de sa banque à accompagner le gouvernement dans ses efforts d’amélioration des conditions et du cadre de vie de ses populations. Occasion pour lui de justifier l’intérêt de cet appui financier.
En effet, ce projet, qui est la troisième opération financée par la BOAD dans le secteur de l’habitat social dans l’Uemoa, revêt une importance particulière pour le Mali et sa banque, a dit Christian Adovelande. Car, le secteur de l’habitat occupe une place importante dans le CREDD 2019-2013, adopté par le gouvernement le 13 mars 2019, a argumenté le patron de la BOAD.
A ce titre, le projet qui constitue la première opération financée dans le cadre du CREDD, s’inscrit dans l’axe 2 «promotion d’une croissance économique inclusive». Il prévoit l’amélioration du cadre institutionnel et législatif en matière domaniale et foncière ainsi que la construction de 30.000 logements dont 20.000 logements sociaux et 10.000 logements économiques, en partenariat avec les promoteurs immobiliers.
A cet effet, le numéro 1 de la BOAD a renouvelé ses remerciements aux autorités maliennes, notamment le président Ibrahim Boubacar Keïta, pour la confiance placée en son institution. Pour lui, ce soutien est la preuve que les hautes autorités tiennent, à la fois, au renforcement de la coopération entre le Mali et la BOAD et au développement ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie des populations maliennes en particulier et celles des pays de l’Uemoa en général.

Mamadou DOLO

doloyabara91@yahoo.fr

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3 COMMENTAIRES

  1. Longtemps on a parlé de malédiction des ressources naturelles en Afrique à cause des conflits ça et là que lesdites ressources sont amenées avec elles.
    Là pour une fois, notre pays profite des rentes des compagnies minières qui dépossèdent l’Afrique, l’un des continents les plus vastes, de ce qui doit lui revenir.

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