La Société de Gestion et d’intermédiation SGI-Mali-sa a organisé, le jeudi 5 septembre dernier, à l’hôtel Sheraton, la cérémonie de la première cotation de l’emprunt obligataire de “l’Etat du Mali 6,50% 2019-2027”, admis au compartiment des obligations de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm).
Cette cérémonie de lancement de cotation était présidée par Mme Barry Aoua Sylla, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie et des finances, chargée du budget, en présence de Herman Traoré, représentant du directeur général de la Brvm, de Safia Bolly, ministre de l’Investissement privé et des PME, de Mme Traoré Seynabou Diop, ministre de l’Equipement et du désenclavement, d’Amadou Baba Cissé, directeur de la SGI-Mali, de Konzo Traoré, directeur national de la Bceao, ainsi que des directeurs des banques et des établissements financiers.
Cette cotation de l’emprunt obligataire permet à l’Etat malien de recourir au marché régional pour la mobilisation de ressources en vue du financement du programme de développement du pays.
Dans son intervention, le directeur de SGI-Mali a expliqué que cette cotation de l’emprunt obligataire de l’Etat du Mali, comme les cotations précédentes, a connu un franc succès, avec une souscription dépassant de 100 milliards de FCFA.
“Ce succès est dû avant tout aux efforts des investisseurs nationaux, notamment le secteur bancaire qui a mobilisé plus de 80% du montant. A travers cette cotation, nous souhaitons vulgariser et démocratiser les instruments du marché financier auprès du public malien et mieux faire à la Bourse régionale des valeurs mobiliers qui offre de nombreuses opportunités d’investissement. La diffusion des titres “Etat du Mali 6,50% 2019-2027” dans le public, au prix de 10 000 Fcfa par obligation, a eu lieu du 25 juin au 5 juillet 2019. A l’issue de cette opération, 11 642 101 obligations “Etat du Mali 6,50% 2019-2027″ ont été souscrites sur le marché financier de l’Uemoa, pour un montant de 116 421 010 000 Fcfa”, a-t-il précisé, avant de remercier Madame le ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie et des finances, chargée du budget pour sa présence à cette cérémonie qui témoigne l’engagement du gouvernement malien dans la réalisation de ce projet.
Selon Herman Traoré, représentant du directeur général de la Brvm, la présente cérémonie est la neuvième que la Brvm organise depuis le début de l’année et la seconde pour l’Etat du Mali après celle qui a eu lieu à Abidjan le 2 avril 2019. “Cette cotation va désormais appuyer les obligations émises par le trésor public malien sur le marché financier de l’Uemoa. Cette émission va nous permettre d’élever à 739 milliards de Fcfa le montant total placé sur le marché financier de l’Uemoa du 8 janvier 2019, soit 84% des ressources collectées. Cette performance confirme le dynamisme du marché obligataire de la Bourse régionale de valeurs mobilières qui se renforce d’année en année. En effet, de 2012 à 2019, la capitalisation de ce marché obligataire a progressé de 347% en passant de 842 milliards de Fcfa à 3743 milliards de Fcfa au 31 août 2019. Cette évolution traduit le recours de plus en plus fréquent des Etats de notre union au marché financier régional pour satisfaire les besoins d’investissement à long terme, notamment le financement des infrastructures de développement de base telles que les routes, l’énergie et la santé”, a-t-il laissé entendre.
Pour sa part, Madame le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des finances, chargée du budget, a remercié les membres de la Société de Gestion et d’intermédiation SGI-Mali SA pour la mobilisation de ces fonds auprès des banques, des établissements financiers et les entreprises.
La cérémonie a été clôturée par la remise des plaques commémoratives à trois principales sociétés organisatrices: la Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique, la Société de Gestion et d’intermédiation SGI-Mali-sa et Atlantique finance.
Mahamadou TRAORE
IBK NE FAIT QUE NOUS ENDETTER “POUR SON CONFORT PERSONNEL” COMBIEN DE FOIS AVONS NOUS EMPRUNTER SUR LES DIFFERENTS MARCHERS REGIONAUX ET A QUOI ONT -ILS SERVIS CES EMPRUNTS?
Je pense que le gouvernent essaye de faire une relance keynesienne c’est intelligent
C’est normal de devoir s’endetter pour avancer ! il faut le voir comme un investissement
Arrêtez de prendre des maliens comme des jambons.
116 milliards d’endettement pour financer quels projets concrètement?
Il n’y a pas de routes, ni chemins de fer ni électricité dans le pays et tous ces milliards sont systématiquement volés par dirigeants du pays dans les surfacturations des chaussettes et autres babioles.
Les taux d’endettement de 6,5% voire plus sont exorbitants au moment où les taux sont négatifs pour les grands pays industrialisés.
Arrêtez d’endetter le Mali pour zéro.
Salute.
Comments are closed.