Le 29 juin 2016, le document de la Politique nationale de développement de micro-finance et son plan d’actions 2016-2020 a été adopté par le gouvernement pour améliorer les conditions de développement du pays et de survie de ses populations.
La micro-finance participe efficacement au développement d’un pays. Ainsi, le plan d’actions 2016-2020 de la Politique nationale de développement de micro-finance est un outil très important à même de contribuer à l’éradication de la pauvreté dans notre pays. Ses axes en disent long. Il s’agit de privilégier un partenariat public-privé efficace pour l’encadrement du secteur ; d’améliorer les conditions de vie des ménages ; de favoriser les secteurs productifs générateurs de revenus et d’emploi au profit des jeunes et des femmes ; de contribuer à la lutte contre la pauvreté dans le pays et de multiplier les activités allant dans ce sens.
Pour une bonne assimilation du document, un atelier de dissémination a été organisé le jeudi, 25 août 2016 dans la salle de conférence du Ministère de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé, en présence du président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés, Adama Camara.
Il s’agissait, lors de cette cérémonie présidée par le Ministre Konimba Sidibé, de décortiquer le document pour mieux comprendre son contenu et suivre le plan d’actions, conformément au souhait de l’Etat.
Mise en place après réflexion et entretien avec tous les acteurs du secteur de la micro-finance, cette opération valorise le secteur de la micro-finance et contribuera efficacement, grâce aux systèmes financiers décentralisés, à réduire le taux de pauvreté des ménages à l’horizon 2025.
Tel que souligné par le président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés, Adama Camara, une large évolution a été constatée en 2015 dans le secteur par les indicateurs financiers.
Ces efforts du gouvernement s’inscrivent en droite ligne du projet de société du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, de sortir les couches sociales les plus défavorisées de la pauvreté.
Nia FASSOUKOYE
Source : L’observatoire