La pharmacie de l’hôpital Gabriel Touré va mal. Elle cumule des dettes énormes et des créanciers à ses trousses.
Mais, elle aussi, elle a ses débiteurs. Les créances de la pharmacie sont de l’ordre de 218 millions 88 mille 788,8 F Cfa à la date du 31 décembre 2011, soit 41,7% du total de l’actif. Parmi ceux-ci figurent la Direction de l’hôpital qui a prélevé près de 126 millions de nos francs, et les tiers-payants de plus de 7,617 millions. Bizarrement, un certain Diane Séméga y figure. S’agit-il du camarade politique d’Abdoulaye Néné, l’ancien ministre de l’équipement et des transports ? Si c’était lui, pourquoi et comment le nom de Diane Séméga a-t-il pu y atterrir ? Ou est-ce une accusation ? Nous ne saurons le dire.
Ce qui est vrai, c’est qu’à Gabriel Touré, à la pharmacie, en tout cas, les comptes sont au rouge. Les médicaments essentiels comme le paracétamol, les seringues et sérum anti palu, les potences pour sérum y manquent et les clients (malades) sont toujours renvoyés à des pharmacies privées.
A cela il faut ajouter que les blocs opératoires, financés à hauteur de plus de plusieurs millions sont transformés en dortoirs, même si, officiellement l’on dit que lesdits marchés sont exécutés à hauteur de 100% (car ils sont passés par la DGMP, en atteste le numéro d’appel d’offre (N°0050/DGMPDSP-2011) du 3 février 2011, pour leur fourniture, leur équipement et leur installation à hauteur de 319 millions environ. A suivre !
Amadou Salif Guindo
donc il n’a pas eu le poste de ministre de la santé ? , c’est pas interdit de rever, pauvre dg 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛
N’importe quoi cet article. Mr le journaliste, tu ne nous apprends rien. Un article vide de contenu.
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