La concurrence entre les compagnies pétrolières gagne en intensité au Mali et cela depuis la crise de Mars 2012 suivie de l’opération « SERVAL ». La principale victime de cette concurrence féroce est la compagnie pétrolière helvétique « ORYX ». En effet, ORYX a connu une ascension fulgurante depuis son implantation. Une ascension qui n’a pas laissé de marbre les autres compagnies pétrolières. Dans un premier elles ont fait circuler la rumeur selon laquelle ORYX appartiendrait à l’honorable Karim Keita fils de l’actuel homme fort de Koulouba. Mais cette information a été démentie par le Directeur General d’ORYX Mr Gandour qui a séjourné au Mali. Pour salir davantage le groupe pétrolier, ces compagnies ont voulu profiter des dénonciations d’une ONG Suisse qui met en cause la qualité du carburant en provenance de la zone Afrique de l’ouest.
Jamais le Mali n’a été autant convoité par les compagnies pétrolières. Pour conquérir ce marché en plein essor chacun use de stratagème.
Apparemment TOTAL a été privilégié par rapport à SHELL et à ORYX à cause sans doute de l’intervention militaire française au Mali qui a permis de stopper la progression islamiste vers Bamako. La compagnie a racheté pratiquement toutes les stations des sociétés en difficultés. Après TOTAL c’est bien SHELL qui se positionne, il possède également beaucoup de stations services. Les deux sociétés jalouses de la montée fulgurante d’ORYX sont à la manœuvre pour ternir l’image de la compagnie Suisse. Elles ont voulu profiter des accusations d’une ONG de la confédération helvétique, accusations selon lesquelles le pétrole qui provient des raffineries de l’Afrique de l’ouest contient du souffre pour enfoncer ORYX.
Alors que SHELL ne semble pas respecter les normes pour l’implantation d’une station. Une de leur station à Baco-djicoroni est situé auprès d’un marché ce qui est un risque énorme en cas d’incendie. Quand à TOTAL, il a récemment licencié des employés pour avoir revendiqué des droits. Cette guerre de positionnement entre ces mastodontes du pétrole doit plutôt profiter à la population malienne.
Badou S. Koba