La production industrielle d’or du Mali a connu une chute importante en 2024, enregistrant une baisse de 23 %. Selon les chiffres communiqués par le ministère des Mines, elle est ainsi passée de 66,5 tonnes en 2023 à 51 tonnes l’an dernier. C’est la première fois en plus de trois ans que la production tombe en dessous de 60 tonnes.
Cette contre-performance serait officiellement liée à l’épuisement progressif des gisements qui a réduit les rendements de certaines mines ; des tensions entre l’État et des multinationales comme Barrick Gold et Resolute Mining ; l’adoption en 2023 d’un nouveau Code minier renforçant les taxes et la participation de l’État entraînant un bras de fer avec les compagnies. Barrick Gold a ainsi suspendu ses activités à Loulo Gounkoto après la saisie de ses réserves d’or et l’arrestation de plusieurs employés.
Cette baisse pourrait modifier le classement du Mali parmi les leaders africains de l’or, laissant l’opportunité au Ghana et à d’autres pays de prendre l’avantage. Des experts conseillent aujourd’hui à l’État de trouver «un équilibre entre taxation et attractivité» afin d’éviter de «fragiliser davantage» le secteur aurifère déjà sous forte pression !
LA REDACTION
Avec JDMH
Nos autorités et les entreprises étrangères se jettent sur notre or comme la faim sur le monde.Même si nous avons 40℅ des revenus c’est pas assez et ne profitent pas à tous les Maliens.Or nous n’avons pas 40%.
L’exportation des matières premières ne développent pas un pays.Cela ne profite qu’aux multinationales.
Nous continuons d’exporter le riz,de l’huile,des vêtement,de l’engrais,pesticides…
Le socle d’un développement durable c’est la transformation sur place des produits qui profitent à tous les Maliens.
La Chine,Inde,Turquie se sont développé ainsi.
Combien de Maliens achètent l’or ?
Tout le monde prend du riz de l’huile.
De belles paroles creuses, en attendant, il n’y a que du sable au Mali.
Là ou vous avez raison, c’est qu’au lieu d’importer des vêtements, il vaudrait mieux transformer le coton Malien et inciter la population à acheter Malien.
Pour l’or lire le commentaire de Kinguiranke
Que cela déplaise aux sales trolls de la tres maudite France –l’or Malien va briller pour les Maliens– et pas pour les impérialistes et capitalistes vautours!
Ce que Kinguiranke ne comprend pas c’est qu’avant d’exploiter et vendre de l’or, il faut d’abord payer pour le rechercher, et si on trouve un gisement exploitable, il faut investir dans l’outil de production et de traitement. Tout ça nécessite des compétences, du matériel et de l’argent (des milliards) que les Maliens n’ont pas.
C’est pourquoi on confie à des multinationales qui ont tout ça.
La on signe un contrat, et c’est pareil ailleurs comme au Mali.
Mais si le Mali veut 50 %, alors qu”ailleurs en Namibie, Indonésie ou Mongolie c’est 20 ou 25, plus personne ne viendra investir ses milliards au Mali.
Avec ce qui s’est passé là, vous croyez que Barrick et autres vont encore investir au Mali ?
Ce n’est que le résultat de la dépendance aux ressources naturelles alors que la vraie richesse se mesure à l’industrie et aux services.
Hors le Mali ne produit strictement aucun produit manufacturé, ni industrialisé.
La Turquie ou le Maroc n’ont pas une seule goutte de pétrole mais les phosphates pour le Maroc et les mines pour la Turquie sont exploités à 100% par des entreprises endogènes. D’autre part ces pays ont leur propre industrie et services….
C’est l’une des rares fois où je suis d’accord avec votre avis. C’est ce que nous voulons lire sur ce site : des critiques constructives. Toutefois, le Mali peut utiliser son secteur minier (s’il est bien géré) pour améliorer d’autres secteurs, notamment celui des ressources humaines. Il suffit d’une volonté politique et d’une prise de conscience de la rentabilité immédiate, à moyen et à long terme pour le pays.
Je n’oblige personne à être d’accord avec moi.
Mais je constate aussi que si les investisseurs se bousculent dans certains pays…..ce n’est pas le cas de certains pays du continent africain dont le Mali . Et la situation sécuritaire n’y est pour rien
C’est juste factuel