Le Groupe pétrolier français, Total, serait en train d’explorer le bassin pétrolier de Taoudéni, localité située dans l’extrême nord, non loin de la frontière algérienne. Avec, à la clé, une « autorisation », dûment, signée des autorités maliennes. Or, officiellement, aucune concession n’a été faite à la France sur les bassins sédimentaires maliens. Ni pour leur exploration, ni pour leur exploitation.
« Total mène des activités exploratoires sur deux blocs dans le bassin de Taoudéni ». Ces propos, publiés récemment par l’agence Pana, sont d’Amir Kabbej, responsable mauritanien chargé de l’exploration pétrolière. C’était en marge d’une conférence organisée sur les secteurs miniers et pétroliers en Mauritanie.
Chaque jour que Dieu fait, les populations voient des camions bourrés de tuyauteries et de matériels d’exploration s’acheminer vers le nord de notre pays. Et les témoignages sont légion. Au nord comme au sud. Partout, un seul et même constat : parallèlement à la lutte contre les jihadistes, les Français, reconnus par des témoins sur place, se livreraient à des explorations dans les bassins sédimentaires de Taoudéni.
Fleuron des entreprises françaises, le Groupe Total pèse 189 milliards d’euros. Il emploie près de 100.000 personnes dans le monde. Et opère sur tous les continents. Ou presque. En 2011, il a réalisé un bénéfice net d’environ 11 milliards d’euros. Mais avec le décès, en début de semaine, de son capitaine, Christophe De Marjorie dans un accident d’avion à Moscou, l’avenir du Groupe s’annonce incertain.
Le Mali dispose de cinq bassins sédimentaires, qui se divisent en 29 blocs de prospection. Mais les travaux n’auraient avancé qu’à Taoudéni sur le bloc. Sous ATT, des licences d’exploration avaient été accordées aux multinationales. Aux fins de lancer l’exploration, mais aussi, l’exploitation du pétrole malien. Les recherches étaient, tellement, avancées que le premier baril du pétrole malien était prévu en 2010. Avant d’être reporté en 2012. Mais l’occupation des régions du nord, en janvier 2012, par les groupes armés, et le coup d’Etat du 22mars, ont fait capoter ce projet.
LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION A DISTRIBUE DES LICENCES A LA PELLE
En dépit de la crise socio-politique, le Mali a toujours nourri l’espoir d’exploiter son pétrole. Une semaine avant l’élection présidentielle, qui s’est soldée par la victoire d’IBK, le gouvernement de transition a distribué des licences pour l’exploration du bassin pétrolier de Taoudéni. C’était à l’issue de son dernier conseil des ministres.
Les blocs 21 ET 28 sont revenus à la compagnie irlandaise Circle Oil And Gas Ltd. Et le bloc 4, à la société tchèque New Catalyst Capital Investment.
Opérant déjà au Maroc, en Egypte et en Tunisie, Circle Oil Ltd est autorisée à « effectuer, pour son compte, sur les blocs 21 et 28 du bassin de Taoudéni, les activités de recherche d’hydrocarbures et, en cas de découverte de gisements commercialement exploitables, les activités d’exploitation », indique le communiqué du conseil des ministres d’alors.
La société Circle s’est engagée, en contrepartie, à investir au minimum 6,5 millions de dollars dans le bloc 21 et 3,9 millions de dollars dans le bloc 28.
Quant à la compagnie tchèque, New Catalyst Capital Investment, inconnue dans le secteur des hydrocarbures, elle a obtenu carte blanche pour le recherche, l’exploitation, le transport et même le raffinage des hydrocarbures liquides ou gazeux sur le bloc 4 du bassin de Taoudéni. Elle a promis d’y investir 69 millions de dollars.
Comme on le voit, le Groupe pétrolier français, Total, ne figure nulle part sur la liste officielle des multinationales autorisées à mener des activités exploratoires dans les bassins sédimentaires de Taoudéni. Du moins, pas officiellement. Une seule question, désormais, sur toutes les lèvres : qui a autorisé Total à explorer le bassin pétrolier de Taoudéni ? Qui a signé l’autorisation ? Autant de questions restées sans réponse.
Mais à en croire une source, généralement dans le secret des dieux, le Groupe français, Total, serait en train d’explorer les bassins pétroliers de Taoudéni. Avec « l’autorisation » des autorités maliennes.
Du côté du ministère des Mines, le silence est assourdissant. Jugée gênante, la question est balayée du revers de la main. Partout, la réponse, le même refrain : « Nous ne sommes pas au courant ! ».
Intervenue, militairement, le 11 janvier 2012, pour stopper l’avancée des jihadistes vers le sud, la France se voit attribuer des licences d’exploration, voire d’exploitation, du bassin pétrolier de Taoudéni. Sans débourser le moindre euro. Contrairement aux multinationales, dûment, mandatées. Et, plus grave, sans en informer les Maliens, propriétaires légitimes de ces gisements.
On ne regrette d’avoir choisi la France, que lorsqu’il est trop tard !
Oumar Babi
Vous vous trompez Républicain, les compagnies pétrolières sont plus fortes que les gouvernements Français et Malien réunis. Si elles y ont de l'intérêt, vous verrez la guerre va s'arrêter net pour laisser place au business.
quel journaliste il faut faire des recherches avant de publier des aneries
le bassin de taoudeni ne se limite pas au mali
la recherche dont vous avez surement entendu parler se situe dans le bassin de taoudeni en mauritanie, qui est fou pour investir en ce moment a taoudeni au mali meme l’operation barkhane a de la peine aplus forte raison une societe petroliere
DESINFORMATION
voici la dépêche officielle : c’est en MAURITANIE !!!!!!!
Total explore dans deux blocs en Mauritanie
Panapress
La compagnie pétrolière française « Total » est actuellement en phase d’exploration en Mauritanie, a appris la PANA mardi, de sources autorisées, en marge de la troisième édition de la conférence sur les mines et le pétrole ouverte lundi.
La compagnie mène des activités exploratoires sur deux blocs, notamment le Ta 29, dans le bassin de Taoudeni (aux confins des frontières avec le Mali et l’Algérie), en partenariat avec la Société mauritanienne de Gestion du Patrimoine Minier et Pétrolier (Sm Gpmp) et la Sonatrc International Production And Exploration Corporation (Sipec), une entreprise algérienne, explique à la PANA, Amir Kabbej, responsable d’exploration.
La compagnie Total est également engagée dans une campagne off-shore dans le bloc 9, en partenariat avec la Société mauritanienne de Gestion du Patrimoine minier et pétrolier (Smgpmp).
Directement sur le site internet de Total
06 Janvier 2012 ( ❗ ) Total renforce son exploration en Mauritanie avec la prise de deux permis
Total annonce avoir signé deux permis d’exploration avec les autorités mauritaniennes, par lesquels il acquiert, en tant qu’opérateur, une participation de 90% dans les blocs suivants :
le bloc C 9 en mer très profonde
le bloc Ta 29 situé à terre dans le bassin de Taoudéni.
La compagnie nationale mauritanienne SMH détiendra les 10% restants.
Le bloc C 9, situé à environ 140 kilomètres à l’ouest des côtes mauritaniennes, s’étend sur plus de 10 000 km², par des profondeurs d’eau comprises entre 2 500 et 3 000 mètres. Le bloc Ta 29 est situé dans le désert du Sahara à 1 000 kilomètres à l’est de Nouakchott, au nord du bloc Ta 7 sur lequel Total mène déjà des activités d’exploration. Pour chacun de ces blocs, le programme d’exploration prévoit, dans une première phase, une campagne d’acquisition sismique.
article de pure propagande anti-française
c’est très clair !!!
Malheureusement laudemus tu te trompes, malgre la revolte du peuple malien contre la France, il n’y a aucun sentiment anti-francais au Mali. Et ce mecontentement est connu par les comportements et actes commis par la France. (rencontre en france-mlna-minusma sans aucune autorite, ni chefs militaires est un bon exemple 😉 ). . En plus je crois que c’est votre fameux qui disait que: LES PAYS N’ONT PAS D’AMIS MAIS DES INTERETS. 😆 .La France est un pays pauvre en ressources raison pour laquelle elle depend de ses anciennes colonies de TOUT. Donc sans l’Afrique la France n’est Rien.
Aussi votre ancien president Sarkozy, le demi-portion 😆 avait fait un pacte avec les Bahanga, Aghali et autres de se retournent contre Kaddhafi, un des grands dictateurs africains, mis en place par la France et autre etats pour leurs interets seulement, avec une promesse aux rebelles de leur donner un etat autonome au nord Mali contre le Mali etait un heritage paternel francais
Voilà enfin la réponse à la question “pourquoi la France refuse Kidal à l’armée malienne ? C’est tellement pathétique de voir des pays comme la France, qui se disent démocratiques et développés, mais qui vivent de la prédation des misérables pays africains. La France et la plus part des français interprètent ça comme une intelligence alors que c’est plutôt une faiblesse, une lâcheté…Aucun pays ne peut se développer, de façon durable, du vol.
huumm!!! les pouvoirs africains et la malédiction du pétrole.
Attention, qui parle Total en Afrique, parle coups d’État, déstabilisations et allez demander à Pascal Lissouba du Congo qui, un temps soit peu, a tenté de voir clair dans la gestion du pétrole du Congo. Vous avez vu ce qui lui est arrivé?. Nos ressources ne sont pas à nous, Messieurs, Dure dure!!!
LES DOCUMENTS D’EXPLORATION ET DE L’EXPLOIATATION DES HYDRO CARBURES AU NORD MALI ONT ETET SIGNES SOUS LA TRANSITION PAR SON EXCELLENCE DIONCOUNDA TRAORE ; TOUA A ETE TRANSMI A LA TELE.
NOUS MALIENS SOUTENONS LA SIGNATURE DE CES DOCUMENTS , IL EST TEMPS D ALLER DE L AVANT . LE MALI N A NI LES MOYENS TECHNIQUES NI LES FINANCES NECESSAIRES POUR L EXPLORATION ET EXPLOITATION DE CES RICHESSES.
VIVEMENT L EXPLOIATTAION DES RICHESSES DU NORD POUR UN DEVEOLOPPEMENT DU MALI ENTIER………………….
👿
soit inteligent et analyse bien cette partie Mr baby et tu comprendra si total est là et comment.
<>
Tu veux bien être débarrassés des djihadistes et autres prédateurs du Nord
Tu veux bien que des troupes françaises et étrangères se fassent tués pour le Mali
Mais tu boudes quand une entreprise Française cherche à coups de millions et dans une zone dangereuse pour trouver peut-être du pétrole..
Sans compter que cette activité est tout bénéfice pour les maliens qui seront engagés et si le pétrole coule le Mali sera largement bénéficiaire sans débourser un sou..
Quand l’orgueil est la méfiance est partout que d’erreur de jugements
@Oumar Babi.Sans apporter aucune contradiction à votre article, même si aucune entreprise française n’a eu de contrat direct avec le Mali (à vérifier)pour l’exploration du pétrole dans le nord, la France (déjà présente au nord depuis l’appel de Dionkounda)peut bien être là aussi en tant que “sous-traitant” d’une des sociétés dûment mandatées par l’état malien!Après tout ce n’est qu’une supposition… 😉
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