Après avoir suspendu ses activités de prospection au nord Mali fin 2012, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach a exprimé aux autorités maliennes sa volonté d’y entreprendre un forage exploratoire dès la signature d’un accord de paix entre les groupes rebelles et le pouvoir de Bamako. Une annonce que les pétroliers algériens ont fait discrètement passer fin juin, au moment où l’Algérie s’est imposée comme médiateur dans le conflit nord malien. Elle permet à Alger d’assoir un peu plus son contrôle sur cette région du Mali qu’elle considère comme sa zone d’influence.
Médiateur de la crise malienne, base arrière d’Iyad Ag Ghali, principal ravitailleur du nord Mali déserté par l’Etat, l’Algérie a toutes les cartes pour garder la main sur cette zone qu’elle considère comme sa chasse gardée. La prospection pétrolière constitue un instrument de plus.
La Sonatrach à l’affut
Dotée d’un « bloc » d’exploration au nord Mali, la société nationale pétrolière algérienne Sonatrach qui s’était retirée du terrain malien en 2012 lorsque les combats ont éclaté dans cette région du pays n’a pas dit son dernier mot. « En juillet dernier, dès qu’il a été décidé que les pourparlers entre les groupes rebelles du nord et les autorités maliennes auraient lieu à Alger, la Sonatrach a pris contact avec moi » explique Lamine Alexis Dembélé, le directeur général de l’Autorité pour la promotion de la Recherche Pétrolière au Mali (Aurep). « Ils souhaitaient vérifier que leur permis était toujours valable et ont affirmé que dès qu’un accord de paix sera signé, ils entreprendront un forage exploratoire. » Un signal fort à travers lequel le grand voisin algérien assoit un peu plus son influence sur son hinterland nord malien.
Présente au Mali depuis 2007 où elle explore le bloc 20 à travers sa filiale internationale Sipex, Sonatrach avait obtenu en 2011 une prolongation de deux ans de la première période d’exploration qui devait prendre fin en 2013. A l’époque, il s’agissait pour le pétrolier algérien de reculer l’échéance du forage. Après avoir suspendu ses activités en 2012, Sonatrach réaffirme aujourd’hui sa volonté de forer. “Il s’agit en partie de se positionner face à la concurrence de Total dont les activités de prospection s’accélèrent en Mauritanie”, avance une source dans le domaine pétrolier. « Une manière aussi de contrer toute velléité marocaine » ajoute L. M. Dembélé qui dit avoir été contacté une nouvelle fois par la Sonatrach lors son dernier déplacement au royaume chérifien à l’occasion d’une conférence internationale sur le pétrole et les mines. « Ils voulaient être rassurés sur nos intentions » dit-il. Au nord Mali, Alger veille au grain.
Thalia Bayle ( Mondafrique)
Algerie,Maroc et Total ne sont pas vraiment des partenaires credibles.
Nous avons declare a plusieurs reprises que nos ressources doivent etre utilisees pour construire nos infrastructures lourdes,a savoir
les infrstructures destinees a renforcer la cohesion nationale et regionale.Il s’agit d’abord des chemins de fer;La rehabilitation de Dakar/Bamako/Koulikoro,la ligne Conakry/Bamako,/La ligne Bamako/Gao/Kidal et la ligne Bamako/Boukini/Bobo-dioulasso.Nos ressources naturelles doivent servir aussi a developper les industries
developpantes et a exporter les demi-produits:acieries electriques et
production electrique par des centrales a gas et petrochimie.Les partenaires dont nous avons besoin ce sont les pays du BRIC qui peuvent nous aider a atteindre ces buts.Les exploitations qui n’auraient ces objectifs seront les exploitations a caractere colonial,abusif et condamnant notre pays a ne pouvoir se lever
economiquement .Nous ferons ce que Algerie a fait pour s’industrialiser.
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