Aliou Boubacar Diallo PDG de la société Pétroma : « L’exploitation de l’hydrogène permettra de résoudre le problème électricité au Mali »

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Aliou Diallo, PDG Petroma

Le ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Awa Baba Ba,  a visité le samedi 6 juillet le site gazier de Burakébougou de la société Petroma afin de s’enquérir des réalités du terrain. C’était en présence de son PDG Aliou Boubacar Diallo.

-Maliweb.net- Mieux vaut voire une fois que de s’entendre mille fois, dit-on. C’est fort de cet adage que la ministre  des Mines et du Pétrole a visité le site gazier de  Burakébougou dans la commune rurale de DiédougouTorodo, de la société Petroma, pionnière dans l’exploitation de l’hydrogène naturel. Son PDG, Aliou Boubacar Diallo est l’un des premiers à avoir cru dans le potentiel énergétique de cette ressource. Car convaincu que l’exploitation de l’hydrogène   permettra de résoudre le problème électricité au Mali.

Le ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Awa Baba Ba
Le ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Awa Baba Ba lors de sa visite

Seule société à détenir la clé dissociation de l’hydrogène avec de l’eau, la société Petroma détient un permis de recherche de 43000 km2. Les études ont prouvé l’existence de l’hydrogène sur au moins 800 km2. Ce qui est énorme ! Vingt-cinq forages, tous produisant du gaz, ont été perforés sur le site. « Le niveau du gaz va de cinq cent à mille six-cent mètres » a indiqué Aliou Boubacar Diallo.

Depuis 2012, la société a mis une unité pilote pour prouver l’utilité du gaz. Il a servi à la production de l’électricité dans le village de Burakèbougou jusqu’en mai dernier. Satisfait par les résultats, la société envisage d’introduire du combustible pour produire une plus grande quantité d’électricité. «  La production d’électricité constitue le premier volet », a assuré Aliou Boubacar Diallo.

Détenue majoritairement par les Maliens, la société Pétroma continue d’investir afin d’augmenter afin d’augmenter la production d’hydrogène. Malgré la crise sécuritaire qui sévit dans notre pays, Aliou Boubacar Diallo se dit très déterminé à poursuivre son œuvre.  « Le Mali, c’est notre pays.  On ne peut pas se cacher derrière la clause de force majeure. On va continuer de rechercher, d’explorer et de mettre le projet en production », a-t-il précisé.

L’Etat  va soutenir en encourager le projet

La ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Awa Bah a déclaré que la société Pétroma a  réalisé  beaucoup d’activités dans le cadre de la recherche. Celles-ci  se résument, selon elle, à des études de géophysique et aux forages au nombre de vingt-cinq. Lelenta Awa Bah a visité quatre d’entre eux. « Ce qu’on a remarqué le gaz hydrogène est atteint à partir de quarante mètres », s’émerveillé  la ministre des mines et du pétrole.

Enchantée par  le ravitaillement du village en électricité à partir du gaz d’hydrogène, Mme Lelenta Awa Bah, a affirmé que la société Pétroma mérite d’être soutenue et encouragée. Car, poursuit-elle, qui parle de production d’énergie surtout la quantité parle de développement économique du pays. Tout en jugeant pure l’hydrogène produite par la société, l’ancienne Directrice Générale du DNGM, a indiqué que sa production pourra entrainer un accroissement de l’économie malienne.

« C’est un projet que l’Etat à travers le département des mines et du pétrole va soutenir et encourager », a-t-elle promis. « Les autorités seront là pour assurer la reconnaissance à la société afin qu’elle continue ses activités », a renchéri le Directeur Général de l’Autorité pour la recherche pétrolière au Mali (Aurep), Ahmed Ag Mohamed. Selon lui, le monde connaitra des avancés grâce à la société Pétroma, qui faut-il le rappeler est la seule société restée sur place en dépit tout ce que le pays a connu.

Les réserves d’hydrogène naturel situées dans les sous-sols sont bien plus importantes

Selon le site  www.larevuedestransitions.fr, une étude menée par Alain Prinzhofer, de l’Institut de Physique du Globe de Paris, l’équipe de chercheur a dévoilé des résultats étonnants dans la revue spécialisée International Journal of HydrogenEnergy. D’après elle, les réserves d’hydrogène naturel situées dans les sous-sols sont bien plus importantes que ce que les premières estimations avançaient.

D’après toujours  le site www.larevuedestransitions.fr résultats précisent que « la géochimie de surface indique que la présence d’hydrogène pourrait s’étendre jusqu’à des distances de plus de 150 kilomètres ». En plus de ses réserves colossales d’hydrogène naturel, la région possède « les caractéristiques géologiques et géochimiques uniques d’un système d’hydrogène actif », soit une source de production continue, qui permettrait à l’entreprise d’exploiter un flux inépuisable.

Abdrahamane Sissoko/Maliweb.net

De retour de Burakèbougou

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2 COMMENTAIRES

  1. Ça fait quand même un peu longtemps que cette histoire d’hydrogène revient dans les médias. Si le potentiel est avéré exploitable sur plusieurs années, alors d’où vient le blocage, ou du moins les raisons du ralentissement des activités ?
    Au début, j’étais très excité par cette nouvelle au point que je consultais régulièrement le site web de Petroma Inc pour suivre l’avancement des activités.
    Je sais qu’avec le pétrole et le gaz naturel bon marché, ce serait un peu difficile de convaincre les investisseurs étrangers sur ce projet. Il va falloir peut-être compter sur les ressources locales. Pourquoi pas un partenariat public-privé ?

    • Ça semble prendre bien de l’avance en particulier sur les INDÉSIRABLOccidentaux…
      Toutefois attention, ces derniers pourraient devenir des PR€DAT€UR$, des D€AL€URATCAILLATLANTI$T€$ comme leurs PR€DATION$ sur l’uranium !

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