Affaire des faux dédouanements d’hydrocarbures : Le système informatique de la douane inviolable

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L’affaire remonte en 2015, à l’époque la douane a pu mettre la main sur deux  citernes appartenant à  la société d’importation et de distribution de gaz butane au Mali   « Coumba gaz ».Pour des raisons de fausses déclarations.  La société avait déclaré  le gaz en lieu et place du carburant .C’était pour bénéficier des    subventions que ce produit fait l’objet  au Mali.  La vigilance des douaniers a permis de découvrir le pot au rose. Les citernes en question ont  été appréhendés et conduits   dans la cour de  la direction des enquêtes. Mis dans le bain l’ex directeur général des douanes du Mali Modibo Kane Keita n’est pas allé avec le dos de la gamelle, il a immédiatement sanctionné les douaniers impliqués dans le coup. Il nous est revenu que les mutations en cours en ce moment à la Direction Générale Des Douanes semblent affecter certains au point de peindre en noir les réussites de certains collègues notamment de la direction du service informatique  quitte à réchauffer le vieux plat  évoqué dessus.

Or selon nos sources, avec la magie de la technologie, toute tentative d’écrasement des informations dans le système informatique à la DGD est impossible. Il ressort de notre entretien avec un des leurs qui a gardé l’anonymat   que depuis les événements de mars 2012, les gabelous ont installé de nouveau logiciel, appelé SYDONIA WORLD qui remplace SYDONIA +.Le SYDONIA WORLD est un produit conçu expressément par la CNUCED   dans le but de protéger les données. L’avantage de ce logiciel  c’est qu’il conserve les informations non seulement dans les nuages sur internet  qu’on appelle clown, mais également dans des serveurs au Mali et au CNUCED. Pour qu’au cas où des événements imprévus du genre le coup d’Etat   de mars 2012 intervenaient des données puissent être récupérés. Dans ces conditions quel informaticien peut écraser des informations dans un tel système ? Comme pour dire que ce genre de fabulation n’est qu’une vue de l’esprit. En outre notre interlocuteur    rapporte que les douanes maliennes sont en même temps informatisées que manuelles en ce sens que certains bureaux frontaliers travaillent encore avec le stylo et le papier pour faire les enregistrements des marchandises qui nous arrivent de l’exterieur. En plus tant  au niveau des ports d’embarquement que de débarquement  des marchandises en destination    du Mali  les marchandises sont également  enregistrées et par les douaniers maliens  que les contrôleurs de BIVAC. De tel sorte que chaque matin tous les bureaux reçoivent en même temps  les mêmes informations sur les produits à dédouaner. Alors au regard de toutes ces informations il est évident qu’il est difficile pour un informaticien d’éliminer  des données dont les douanes maliennes, la CNUCED  et d’autres utilisateurs du réseau ont en partage. Donc pour notre interlocuteur tous les douaniers avertis savent que ces allégations sont sans fondement.

Biratike

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