L’Office National des Produits Pétroliers a tenu le jeudi 17 juillet 2014 dans son siège, sa 28èmesession ordinaire de son conseil d’administration. Elle était présidée par le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouare Fily Sissoko en présence de la Directrice Générale de l’ONAP, Mme Tapo Touga Nadio.
Au cours de cette session, les administrateurs de l’ONAP ont examiné plusieurs points qui étaient inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit du point d’exécution des taches issues de la 27ème session du CA, le rapport d’activité 2013 de l’Office, les rapports d’exécution des budgets au 31 décembre 2013 et du Dépôt ONAP de Bamako-Sénou. Le point concernant le rapport d’activité 2013 est axée sur la gestion de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers, le suivi du réseau de distribution, la gestion des fluctuations des prix fournisseurs et le traitement des statistiques pétrolières. Ainsi, En 2013, le sous-secteur des hydrocarbures au Mali a été marqué entre autres par l’augmentation de 7,08% des chargements de produits pétroliers, la hausse des prix moyens à la pompe des produits pétroliers liquides, avec des taux allant de 5% à 8%, la hausse de la facture pétrolier du Mali de 1, 9, le payement d’une subvention de 8 milliards de FCFA pour soutenir la consommation du gaz butane, la hausse de la facture des recettes pétroliers réalisées par la Direction Générale des Douanes de 16,22% entre autres.
Selon le ministre, cette session se tient à un moment marqué par la hausse des cours mondiaux du pétrole brut et par une reprise progressive des activités économiques au plan national. « La tendance à la hausse des cours mondiaux du pétrole observée depuis le premier trimestre se maintient toujours. Sur le marché national, cette situation a été gérée de façon consensuelle dans le cadre du nouveau mécanisme de tarification des produits pétroliers. Cela a permis d’observer sur le marché national les variations des cours mondiaux du pétrole », a-t-elle rappelé. Avant d’assurer que les actions du gouvernement se poursuivront en faveur de la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs. Poursuit-elle par ailleurs en approuvant la nécessité de la mise en œuvre des mécanismes pour sécuriser davantage l’approvisionnement du pays et de préserver les intérêts du consommateur. Pour lui, cela doit se traduire par la mise en place d’un stock national de sécurité de produits pétroliers et la diversification des ressources d’approvisionnement. « Pour ce faire mon département ne ménagera aucun effort pour faire aboutir rapidement le processus d’adoption des textes législatifs et réglementaires régissant la gestion du stock national de sécurité et de donner des moyens à l’office pour faire face à ses missions », a-t-elle conclu.
M.C.D