Petites et moyennes entreprises : Une mission malgache à Bamako pour s’inspirer de l’expérience de la BMS SA

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Petites et moyennes entreprises

Durant 72 heures, une délégation du Madagascar, composée de banquiers, a séjourné dans la capitale malienne (Bamako) afin de s’inspirer de l’expérience de la Banque malienne de solidarité (BMS SA) en matière de financement des petites et moyennes entreprises (PME). Le voyage d’études des Malgaches s’est terminé le mercredi 20 juin 2018 par la tenue d’une réunion avec le comité de la BMS Sa. Au cours de cette réunion, le directeur général de la BMS SA, Babaly Ba, a exprimé toute sa satisfaction de voir une banque malgache (SIPEM : Société d’investissement pour la promotion des entreprises à Madagascar) venir s’enquérir de l’expérience pour aussi augmenter son taux de croissance. Quant au Président du conseil d’Administration du SIPEM, Thierry Rajaona, il s’est réjouit de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation.

La délégation malgache est composée de Jean-Hervé Frashin, directeur général de Institution financière régionale de l’ANOSY (IFRA) ; Rakotoarison Brillant, directeur géneral de la Société d’investissement pour la promotion des entreprises à Madagascar (SIPEM-Banque) et de Thierry Rajaona, associé-gérant du FTHM Consulting.

Au cours de leur rencontre avec les responsables de la BMS SA, le directeur général de la Banque malienne de solidarité (BMS S.A), Babaly Ba, a vivement remercié les banquiers malgaches qui sont venus s’inspirer durant trois jours de l’expérience de la BMS SA en matière de financement des PME en matière d’investissement. « Ce que je ressens, c’est la satisfaction d’avoir travaillé pour la BMS, pour mon pays et que ça soit reconnu à l’intérieur qu’à l’extérieur, que nous avons une bonne expérience à partager avec les autres, c’est un plaisir pour nous. Nous sommes très honorés, très satisfait de voir une banque malgache de venir s’enquérir de notre expérience pour aussi augmenter son taux de croissance », a-t-il dit.

Avant de souligner que la BMS est une banque sociale, solidaire et une banque de développement. Elle finance, dit-il, les secteurs clés qui participent au financement de l’économie. «Il est reconnu que les petites et moyennes entreprises (PME) c‘est notre domaine d’intervention. Nous avons injecté des milliards de FCFA dans les PME pour favoriser leur croissance. Beaucoup de PME qui tournent ici ont bénéficié de l’intervention de la BMS. Le troisième secteur d’intervention après la micro finance et les PME, c’est l’habitat. Vous voyez un peu partout à Faladiè, Sébénikoro, Yirimadjo des réalisations qui font parties de la fusion avec la Banque de l’habitat du Mali (BHM). Nous avons aussi repris donc l’activité de la BHM. Quant le bâtiment va tout va bien. C’est vraiment un plaisir pour nous de se rendre compte que nous sommes un acteur majeur dans le développement économique de notre pays », a-t-il conclu.

Pour sa part, le PCA du SIPEM, Thierry Rajaona, s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation. «On a décidé de venir s’inspirer de l’expérience de la BMS Sa parce qu’on nous a beaucoup parlé de la BMS en bien et sachant notre objectif de développer davantage le financement aux PME-PMI( petites et moyennes entreprises- petites et moyennes industries), nous avons dit qu’il faut absolument voir la BMS qui est une belle réussite africaine. Nous avons appris beaucoup de choses. Nous sommes impressionnés par la réussite de la BMS qui est le numéro 1 de la place, ce qui n’est pas le cas chez nous au Madagascar. Chez nous les 4 premières banques sont étrangères. La SIPEM qui est la seule banque à capitaux malgaches est neuvième. Notre ambition est de devenir l’une des plus grandes banques de la place. Nous avons compris le caractère universel de la BMS par ses produits très variés, très diversifiés. La variété de sa clientèle nous a aussi surpris », a-t-il dit. Par ailleurs, il a apprécié le fait que le personnel de la BMS soit 100% malien. « Cela démontre que vous savez capitaliser sur les ressources internes et qu’elles existent réellement », a-t-il dit.

Aguibou Sogodogo

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