Paiement de la dette intérieure pour relancer l’économie malienne : Plus de 117 milliards de FCFA payés par le Trésor public depuis février 2015

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Mamadou Igor Diarra
Mamadou Igor Diarra

La priorité a été accordée aux mandats inférieurs ou égaux à 10 millions de FCFA. Cette instruction n’est pas restée lettre morte.

En effet, à environ un  mois après, plus de 117 milliards de FCFA ont été épongés en faveur des opérateurs économiques du pays. Ce qui apparait désormais comme un bouffé d’oxygène pour le monde des affaires et par conséquent l’activité économique.

Faut-il souligner que de nos jours, les mandats inférieurs ou équivalent à 10 millions de FCFA qui étaient en souffrance au niveau du Trésor public équivalaient à un peu plus de 11,3 milliards de FCFA. Quant aux mandats allant de 10 à 50 millions de FCFA, leur montant cumulé dépasse les 15,6 milliards de FCFA. Ceux allant de 50 à 100 millions de FCFA, sont de l’ordre de 7,1 milliards de FCFA. Le cumul des mandats supérieurs à 100 millions de FCFA atteigne les 56,4 milliards de FCFA.

D’autres opérations menées au niveau du Trésor public en faveur du secteur privé ont atteint  27 milliards de FCFA.

En tout cas, selon des sources proches de l’hôtel des finances, cette dynamique de paiement de la dette intérieure va se poursuivre au grand bonheur du secteur privé. Ce dernier est perçu comme l’acteur économique principal, c’est-à-dire le moteur de la  croissance économique à travers la création de la richesse et des emplois. L’Etat a le devoir de lui créer les meilleures conditions d’exercice. Or, l’Etat est l’un des gros créanciers des opérateurs économiques.  L’une des actions prioritaires consiste à éponger la dette intérieure, ce qui engendrera des ressources financières supplémentaires, aux acteurs économiques en fin d’investir dans d’autres initiatives.  Une démarche que le locateur de l’hôtel des finances, banquier de surcroit donc un fin connaisseur du secteur économique, a décidé d’entamer.

Il faut rappeler que le paiement de la dette intérieure fait partie des propositions faites pr l’Organisation patronale des industriels (OPI) pour la relance de l’économique malienne qui a été très touchée par la crise multidimentielle qu’a connue le pays.      

 Youssouf CAMARA

 

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9 COMMENTAIRES

  1. A cause de Dieu Mr igor arrette de nous prendre comme des imbeciles?depuis quand ton departement a eu 117 millliards?toi petit igor voleur avec karim keita ton complice,inchallah on mettra la main sur vous,groupement des voleurs Igor et Karim keita.

  2. Moi; je ne peux pas comprendre que quelqu’un qui aime son pays puisse faire sortir l’argent de la caisse de l’Etat du Mali pour payer des factures qui sont à quatre vingt pour cent du faux. Des apatrides partout; le Mali est vendu ; il ya longtemps; que Dieu vous accueille dans l’enfer ;amen

  3. Que ce soit l’argent volé ou pas,pour ceux qui ont des sentiments pervers,le payement de la dette intérieure n’arrange que les maliens,et signifie un effort du gouvernement vers le progrès.

  4. s’il vous plait Mr igor à cause de Dieu il faut travailler et cesse de mentir . Est ce que à moins d ‘un seul moi tu peux payer 117 milliards à cause de ta mère on te connaît bien il faut travailler il s’agit pas de payer les mandats sur facturés de la présidence et dire que vous avez payer . Le problème tu métrises pas ce département , de blufffffffffffffffffffff qui finira te rattraper

    • Que ce soit l’argent volé ou pas,le payement de la dette intérieure n’arrange que les maliens,et signifie un effort du gouvernement vers le progrès.

  5. Ils sont entrain de financer le déficit budgétaire qui est structurel par des instruments d’endettement à court terme que sont les bons du trésor à taux d’intérêt très élevés. Ce n’est pas une bonne politique budgétaire puisqu’il faut faire au remboursement de ces bons à court terme en s’endettant encore à des taux d’intérets encore plus élevés. Un cercle vicieux qui va aboutir à un endettement insoutenable et au paiement des intérêts faramineux. C’est une pratique qui fait l’affaire des banques puisqu’elles vont prêter à l’Etat leur épargne à des taux insoutenables. Solution donc de facilité que nos États doivent éviter en menant une politique budgétaire plus prudente en boostant les recettes et en maîtrisant la quantité et la qualité de nos dépenses budgetaires. Que Dieu aide le Mali.

  6. Encore du bluff bluff rien que du bluff dans ce pays. Il faut plutôt améliorer la qualité des dépenses publiques et lutter contre la corruption et les surfacturations.
    Les paiements de ces mandats si réellement il y’à eu paiement ne peuvent donner lieu qu’à une augmentation des importations chinoises surfacturées et non à une relance de l’activité encore moins à une création d’emploi.
    Quel est l’impact réel de ces dépenses budgétaires sur le développement du pays ? Des mandats qui n’ont même pas l’objet de livraison.
    Kabako Allah ka Mali demen.

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