Office du périmètre irrigué de Baguineda (OPIB) : Un avenir prometteur

0

L’aménagement de 325 ha pour les associations féminines,l’appui à l’intensification et la diversification des productions (fruits et légumes) en vue de l’augmentation des surfaces cultivées (de 2.650 ha actuellement à 4.675 ha en fin de projet) avec des cultures diversifiées (riz, maïs et maraîchage) sont, entre autres, des faits qui prouvent que, l’Office du périmètre irrigué de Baguineda (OPIB), va de mieux à mieux. D’ailleurs cet état de santé fait qu’on peut dire sans risque de se tromper que l’avenir est prometteur à l’OPIB.

 
En effet, le projet d’Intensification du Périmètre Irrigué de Baguinéda (PIB) a pour objectif de contribuer à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté à travers l’augmentation des productions et des revenus agricoles. Il comprend  trois composantes à savoir l’amélioration des infrastructures qui a pour but l’augmentation de la capacité et du débit disponible du canal principal, l’amélioration de l’efficience du réseau d’irrigation, l’extension des superficies irriguées et l’amélioration des infrastructures rurales de la commune de Baguinéda, le développement des productions qui a essentiellement pour but d’améliorer substantiellement les capacités des producteurs et de l’encadrement et enfin la dernière composante se rapporte à l’amélioration de la gestion du projet.

 En ce qui concerne l’amélioration des infrastructures, il y a lieu de se réjouir, car le canal principal de Baguinéda a été réhabilité.

Aussi,  on cite la  réhabilitation du barrage des aigrettes où les actions ont porté entre autres sur la réalisation de l’ouvrage à deux passes, comme prise supplémentaire pour l’alimentation en eau du chenal d’amenée, la construction de cinq bâtiments, l’acquisition de quatre  véhicules.

A ceux-ci s’ajoutent, la construction du siège du secteur de Tanima, la réhabilitation des locaux des secteurs I et III, la réalisation de 14 forages productifs, de 13 magasins villageois, de 22 parcs de vaccination et de 6 puits à grand diamètre.

Il y a également, l’équipement de la commune rurale de Baguinéda, le raccordement de Baguinéda au réseau électrique de moyenne et l’Assistance Technique en Gestion de l’Eau (ATGE) : formation du personnel sur la gestion de l’eau, l’évaluation des travaux d’entretien périodique des secondaires, l’élaboration du manuel de gestion et la mise en place d’un système d’information géographique des réseaux d’irrigation.

S’agissant de la seconde composante, elle s’est soldée par le renforcement des capacités (producteurs, personnel OPIB et commune). Toute chose qui a permis de former 35 cadres en informatique, 120 producteurs dont 57 femmes en législation coopérative, 120 producteurs dont 48 femmes à la mise en marché des produits agricoles.

 Mise en œuvre des conventions avec les institutions spécialisées de l’Etat

Sur ce plan on peut retenir la mise en œuvre des conventions avec les institutions spécialisées de l’Etat ont porté sur : la Convention DNACPN (construction d’une latrine à 3 blocs, formation de 15 maçons sur les techniques de construction de latrines à 3 blocs, analyse de la qualité des eaux souterraines et de surface).

La formation a également concernée les domaines comme, mesure du gradient d’érosion et du coefficient de sédimentation, d’environnement, suivi du phénomène d’eutrophisation du canal principal provoquée par l’abattoir de Sabalibougou , techniques de reboisement.

Toujours au titre des Conventions on signale l’étude diagnostique finalisée, l’acquisition d’une ambulance médicalisée pour le CSCOM de Baguineda, la réhabilitation de 4 maternités encours, la formation de 42 pairs éducateurs et 79 relais villageois sur les MST-Sida et les pathologies dans la zone.

Aussi, on note, l’équipement du CSCOM de Tanima, la formation de 20 agents de santé formés sur les pathologies de la zone, et la distribution gratuite de 2530 moustiquaires imprégnées.

A ceux-ci s’ajoutent, la réalisation d’une parcelle test de rizipisciculture sur 1500 m2, l’élaboration d’un guide de pisciculture,  la formation des agents et des pisciculteurs sur les techniques  piscicoles et sur la reproduction artificielle des alevins.

La réalisation d’une étude diagnostique relative à l’implantation d’un parc à bois et la mise en place de tests variétaux riz et de test de fertilisation du riz entrent également dans le cadre de ces conventions avec les institutions spécialisées de l’Etat.

A noter que cela a aussi favorisé la mise en œuvre du programme de sécurisation foncièredont  les activités ont porté sur  le levé partiel du TF 1753 (avec élaboration de l’atlas numérique 1 du périmètre), la tenue des séances d’animation et de sensibilisation sur 6 thèmes relatifs à la législation foncière dans les 27 villages, la  proposition d’un cahier de charges sur la gestion foncière , l’élaboration du rapport provisoire du 4ème trimestre volume I relatif au programme  d’animation et de sensibilisation, le volume II, portant sur les projets de textes législatifs et réglementaires et le 3è traitant du prototype 2 du SIG.

L’élaboration du rapport provisoire du 5ème trimestre volume I relatif au volet cartographie et SIG et volume II portant sur l’animation et la sensibilisation sur les textes législatifs et réglementaires liés au foncier, l’élaboration du plan du TF1075 et du 1753, la fourniture d’un logiciel de gestion de la redevance et la formation des agents, ont été également favorisées par ladite convention.

Enfin, dans le cadre de la dernière composante, les activités réalisées sont: le suivi de la mise en place du système de comptabilisation et de suivi évaluation avec l’approbation par la BAD du manuel de gestion, du référentiel de suivi évaluation et les formations (initiation) sur les logiciels TECPRO et TOMPRO, la validation du rapport de l’audit des comptes 2009, l’évaluation des offres techniques de l’audit des comptes 2010 et 2011, le paiement du fonds de roulement n°5 et l’établissement du fonds de roulement n°6 , l’approbation du rapport définitif de la revue à mi-parcours du projet et l’élaboration du dossier de consultation de la revue finale , l’équipement de la commune de Baguinéda, l’attribution des marchés relatifs au gardiennage et au nettoyage des bureaux, l’élaboration des différents rapports sur l’état d’avancement du projet.

Difficultés rencontrées 

Les difficultés majeures rencontrées au cours des travaux ont été, entre autres, la résiliation du contrat de l’Entreprise Gold 2000 adjudicataire des marchés des lots 1et 2 relatifs aux grands travaux, qui a occasionné un retard dans la réalisation des travaux de  revêtement du canal principal et l’aménagement des plaines de Tanima et de Siencoro ainsi qu’une augmentation du coût de l’exécution de ces marchés, la dépréciation de l’unité de compte qui a réduit les capacités financières du projet pour la prise en charge de certaines activités telles que les centres polyvalents et les 325 ha de périmètres maraichers qui seront exécutés sur le BSI conformément à l’accord de prêt.

Oumar Camara

 

Les principales activités du projet d’intensification du périmètre irrigué de Baguineda

 Les principales réalisations du projet sont les suivantes : le curage du canal d’amenée et la réparation des vannes de régulation du seuil des Aigrettes en vue d’augmenter le débit du canal en saison sèche, le recalibrage et le revêtement en béton des talus internes du canal sur une longueur de 10,5 Km, l’extension du périmètre par l’aménagement des réseaux tertiaires et le planage sur 464 ha nets des casiers de Tanima et de Sienkoro, ainsi que l’aménagement au profit des associations féminines de 325 ha de petits périmètres, l’amélioration des infrastructures rurales et sociales de la commune de Baguinéda.

 A ceux-ci s’ajoutent, l’appui aux organisations paysannes et le renforcement de leurs capacités en matière de gestion de l’eau et de commercialisation des productions, l’appui à l’intensification et la diversification des productions (fruits et légumes) en vue de l’augmentation des surfaces cultivées (de 2.650 ha actuellement à 4.675 ha en fin de projet) avec des taux de mise en valeur passant de 0,95 à 1,50 avec des cultures diversifiées (riz, maïs et maraîchage), la mise en œuvre d’un plan d’actions de sécurisation foncière et de programmes de formation et de vulgarisation.

 Rappelons que, l’équipe du projet, initialement composée par le Directeur Général de l’OPIB, les six experts et l’assistante de direction a été renforcée par onze agents mis à la disposition du projet par l’OPIB. Il s’agit d’un Gestionnaire, un expert en Irrigation/Aménagement, un expert en Suivi Environnemental,  un expert en Suivi Evaluation, un expert en Genre et un expert en Organisation Paysanne.

 

Commentaires via Facebook :