Zone OHVN : Le ministre de l’Agriculture sur le terrain

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Si, dans les autres départements on semble avoir baissé les bras en attendant le prochain gouvernement, tel n’est pas le cas au niveau du ministère de l’agriculture. Le ministre Seydou Traoré poursuit son périple pour s’enquérir de l’état d’évolution de la campagne agricole.
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Chaque année en cette période, le ministre va à la rencontre des paysans pour échanger avec eux sur l’évolution de la saison.

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 Du vendredi 3 au lundi 6 août, les paysans de la zone OHVN ont reçu la visite du ministre de l’agriculture. Les localités concernées étaient  Kangaba, (Mangadiana, Bancoumana, Kénioroba, Déguéla, Keniélé, Kenièué Niamé, Dialakoroba, Daféré, Falan Sougoula, Tentoukoura, Ouéllésébougou, Temanbougou, Tinkélé.
A Mangadiana, dans le cercle de Kangaba, le ministre a visité la parcelle d’Aliou Camara qui, a apprécié la démarche du ministre Seydou Traoré. Au cours des échanges, le ministre a eu à poser des questions sur les rendements du coton et du maïs de l’année  écoulée et la variété de maïs cultivé. Selon Aliou Camara, la culture du coton rapporte plus que celle du maïs dans une parcelle d’un hectare et demi.

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Après Mangadiana, le ministre et ses conseillers techniques ont mis le cap sur Bancoumana, où la parcelle de maïs et de riz a été visitée. Abdou Samaké est aussi bénéficiaire de tracteur DTE et team 9. Selon Abdou Samaké, le tracteur est en bon état et la saison s’annonce belle. « Avec mon tracteur, j’ai labouré presque une dizaine d’hectares après les miens. La demande des autres paysans est plus forte que l’offre. Je m’en sors bien avec l’argent que je gagne en labourant pour les autres », a indiqué Abdou Samaké au ministre de l’agriculture.

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A Kenioroba, Maridié Kéïta et Madou  Bagayogo ont fait visité leurs parcelles de riz et de maïs au ministre et à son staff.

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Enfin, la visite de courtoisie de la famille du chef de village défunt de Kangaba mettra fin à la journée du vendredi 03 août 2007.

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La journée du samedi a commencé avec la visite de la parcelle de maïs de la coopérative des jeunes ruraux. Yaya Koné, au nom des jeunes ruraux de Déguéla, détaillera au ministre Traoré le fonctionnement et le rôle de la coopérative dans le village.

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« Notre objectif est l’autosuffisance alimentaire dans notre secteur ».

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Quant au ministre Seydou Traoré, il suggéra à la coopérative des jeunes, la culture de poulghère pour en faire l’électricité et d’autres usages utilitaires et financièrement rentables.

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Le groupement des producteurs de maïs des femmes.

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Elles sont au nombre de 100 femmes  cultivant en plus du maïs, l’arachide. En échangeant avec les femmes, le ministre leur a promis du matériel agricole pour les appuyer dans leur tâche.

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 Visite de l’exploitation du jeune Brehima coulibaly et son jeune frère.

Ces deux jeunes cultivent du coton sur 5 hectares . Le ministre a salué leur audace et courage.

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En compagnie de la délégation japonaise, le ministre et sa délégation se sont rendus dans le village de Kéniégué où ils ont échangé avec les notables du village et visité la plaine de Kéniègué.
Tour à tour, les notables et le maire de Kéniègué ont remercié le ministre et sa délégation pour la visite rendue.

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Prenant la parole, le ministre parlera de l’importance de l’agriculture dans le développement de notre pays.

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Au nom du village de Kéniègué, 2 béliers ont été offerts au ministre et à la délégation japonaise.

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C’est à Niamé  que la visite du ministre Seydou Traoré prendra fin avec la visite du barrage  dans la commune de Bancoumana. Les populations de Niamé ont chaleureusement remercié le ministre pour la réalisation du barrage qui était tant attendu.

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Le ministre de l’agriculture, en compagnie du partenaire japonais a visité le barrage de Niamé, dans la commune de Bankoumana, cercle de Kangaba, région de Koulikoro. Ce barrage, réalisé en 2007 par la partie japonaise va permettre l’exploitation de 40 hectares de bas-fond en riz, la disponibilité de l’eau pendant toute l’année, la réalisation du maraîchage sur 10 ha pendant 6 mois, le rehaussement de la nappe phréatique pour les puits, la pratique de la pêche traditionnelle, abreuvement des animaux transhumants et domestiques.

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Il s’agit d’un pont barrage large de 3,9m, la hauteur est de 1,21m et la longueur 203m. Le volume d’eau stockée est de 75 206m3. Les études ont coûté 9 millions de Frs CFA et les travaux s’élèvent à plus de 37 millions de nos francs.
Au terme de cette visite, les amis japonais ont, par rapport à leur attente indiqué : « Nous sommes heureux que la digue puisse être construite sur la base du fonds de contre partie japonaise et du fonds de contre partie KRII. Nous pensons aussi que c’est grâce aux efforts des Maliens que ces projets ont pu être réalisés. Nous avons bon espoir ».

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Envoyé spécial

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Adama DIARRA

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