L’opacité dans la gestion des fonds au sein de la structure a entraîné un manque à gagner de plus de 7 milliards de francs CFA. Le dossier qui a été transmis aux autorités judicaires, devrait aboutir à de nouvelles arrestations.
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Créé en 1932, l’Office du Niger est une structure à vocation hydro-agricole, dont l’objectif global est de mener à bien la mission générale de mise en valeur du fleuve Niger. Pour atteindre cet objectif, il s’est assigné comme mission, la gestion des eaux et la maintenance des aménagements, la maîtrise d’ouvrage déléguée pour les études et le contrôle des travaux, l’entretien des infrastructures primaires, la gérance des terre, le conseil rural et l’assistance aux exploitants agricoles des terres aménagées en les approvisionnant en intrants et en matériels agricoles. Véritable pôle de développement à partir duquel les producteurs et investisseurs peuvent aller à la conquête du marché intérieur et sous-régional en riz, en sucre et en élevage, l’Office du Niger, avec ses potentialités, constitue un outil efficace au service du développement de notre pays.
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Seulement voilà, la transparence dans la gestion des ressources ne fait nullement l’unanimité. D’année en année, ce sont des centaines de millions qui s’envolent en fumée. L’objectif visé par ce vaste programme, nationalisé en mai 1960, est loin d’être atteint. Détournements spectaculaires de fonds, injustices à travers la spoliation des terres des paysans, constituent autant de difficultés que connaît l’Office et qui affectent sérieusement l’amélioration de la production et de la productivité.
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Le dernier détournement en date est celui mis à jour par la mission de contrôle du Vérificateur général portant sur un manque à gagner de plus de 7 milliards de nos francs. Le dossier, qui a été transmis à la justice, devrait aboutir à des arrestations dans les prochains jours. Le présent détournement décrié dans le dernier rapport du Vérificateur, n’est en réalité qu’un cas parmi plusieurs malversations. On se rappelle que l’année dernière les mêmes détournements portant aussi sur plusieurs millions avaient conduit au limogeage du Directeur général Youssouf Keïta et à l’arrestation de plusieurs hauts cadres du département. On dit que d’autres révélations devront être faites dans les prochains jours pour mettre à jour d’autres détournements importants de fonds publics. Ne serait-ce que pour saluer la mémoire de Youssouf Dembélé assassiné le 11 août dernier dans son champ( voir ci-dessous)..
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Issa Fakaba SISSOKO
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