Zone office du Niger de Ké-Macina : Des paysans mécontents incendient les locaux de la direction

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Le paiement des redevances à l’Office du Niger fâche certains paysans.                 Et ils sont prêts à tout, pour saboter les efforts de la direction de cette société agricole de notre pays. Ces paysans ont mis en exécution leur colère le 31 mars dernier, date connue sur toute l’étendue des zones Office du Niger comme échéance fatidique du paiement des redevances d’eau, selon les termes du contrat plan Etat-Office du Niger-Exploitants agricoles. Dommage que c’est aussi le moment choisi par des mauvais payeurs pour mettre en évidence des actes de vandalisme à savoir incendié le bureau de Ké-Macina, afin de contourner le principe intangible de l’exercice du travail tant en superficie inondée qu’exondée à l’Office du Niger.

C’est arrivé le mercredi 4 Avril dernier lorsqu’aux environs de 9 heures, des paysans sous le prétexte d’être exclus de la décision de dégrèvement de la campagne à terme vont s’en sont prendre au symbole de l’office à Ké-Macina, siège de la zone du même nom. Ainsi, dans une furie dévastatrice, ils vont mettre le feu aux locaux de la direction en même temps que ceux des agents de la comptabilité. Craignant pour leur vie, les travailleurs pris pour cible trouveront refuge à Kokry non loin de là. Ce, au moment où la direction générale était à pied d’œuvre pour apaiser la situation à la faveur d’un terrain d’entente.
Après une concertation avec les notables de Kokry, la direction générale de l’Office du Niger a pris la décision de transférer la direction de la zone de Ké-Macina à Kokry, situé à 16 km de Ké-Macina. Par conséquent, la direction générale de l’Office, invite tous les exploitants de la zone de Ké-Macina de continuer à payer leurs redevances à Kokry. Cette situation qui prévaut à l’Office du Niger, doit interpeller le PDG de la société afin que de tel acte ne se reproduise, car sapant les efforts du gouvernement dans son programme d’urgence social. Car cette situation est le fruit quelque part d’une mauvaise gestion des ressources humaines et de communication entre les paysans et les responsables des comités paritaires et des délégués.
Pour rappel, les manifestants se prévalaient d’une requête adressée au préfet de Ké-Macina en date du 16 mars 2018, laquelle faisait ressortir un certain nombre de revendication don l’annulation pure et simple des redevances eau de la campagne agricole 2017/2018, la réhabilitation du casier rizicole de Ké-Macina, le départ des agents de la zone Office de Macina, la démission des comités paritaires et des délégués qu’ils estiment corrompus, entre autres.
Comme si cela ne suffisait pas, les groupes des paysans, ainsi qu’ils se font illustrer, vont jusqu’à exiger l’application sans délai de leurs doléances, faute de quoi, d’autres actions pourraient suivre. Dans sa mission de bonne office, le directeur adjoint, monsieur Djimé Sidibé, a tenu à formaliser un accord de gite et couverts auprès de la notabilité de Kokry, dans le but de donner libre court à la plénitude des activités de l’office. Espérons que cela calmera un tant soit peu les ardeurs des protagonistes, pour le bonheur des Maliens
Paul N’GUESSAN

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4 COMMENTAIRES

  1. Avec ces greves, insécurité, vacances, farnient, fériés, ajouté à celà maintenant la mauvaise volonté, comment attirer des investisseurs ?

  2. La violence n’a jamais résolu un problème, en retour, la direction de l’office doit éviter le bras de fer. il faut prôner le dialogue sans encourager l’impunité.

  3. Quand les évènements atteignent ce niveau de violence contre les symboles de l’ON, il faut faire attention en allant au de là d’enquête pour arrêter les fautifs. Il faut comprendre quelles sont les conséquences de la tarification actuelle sur le revenu et les rendements des producteurs? Comment agir pour prendre en compte les desiderata des producteurs? Espérant que le bon sens dominera, nous restions certain que la direction générale se mettra au dessus de l’évènement en le gérant de façon rationnelle sans heurt.

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