Office du Niger : Une aubaine pour les investisseurs privés

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L’écoulement de toutes les productions agricoles de la zone Office du Niger est presque un jeu d’enfant. Il suffit d’y investir. Une possibilité qu’offre  l’ON à tous les investisseurs privés, tout en encourageant les nationaux.

L’Office du Niger est le plus ancien des périmètres irrigués de l’Afrique de l’Ouest et l’un des plus étendus.

Aménagé à partir des années 1930 dans le delta du fleuve Niger, il devait, selon les premiers projets élaborés, devenir le principal fournisseur de coton des industries textiles de la France coloniale, le grenier à riz de l’Afrique de l’Ouest et un lieu d’innovations techniques et sociales.

Les objectifs étaient ambitieux avec près  d’un million d’hectares à aménager en  50 ans.

Les grands ouvrages ont alors été conçus et construits pour répondre à ces objectifs.

Parmi eux le pont barrage de Markala situé sur le fleuve Niger à 30 km de Ségou.

Ce barrage permet de relever le niveau d’eau à environ 5 mètres au-dessus du niveau normal de l’étiage. Ce qui permet de dominer de vastes plaines appartenant au delta intérieur du Niger.

A travers les anciens marigots et un  réseau dense de canaux d’irrigation et de drainage, ce sont aujourd’hui plus de 100 000 ha qui sont aménagés et mis en valeur dans le cadre de la production du riz, des cultures maraîchères, canne à sucre et autres.

L’Office du Niger contribue aujourd’hui à près de 60 % des besoins en consommation de riz du Mali.

La promotion de l’investissement privé

Différentes reformes sont intervenues à l’ON à partir des années 1980. Et, depuis, l’ON se trouve dans une dynamique de promotion de l’investissement privé.

Ainsi, de nos jours, l’Office du Niger enregistre des milliers demandes d’installation d’agro-entrepreneurs.

Cela, grâce au cadre législatif et réglementaire favorable à l’investissement qu’offre l’Office du Niger.

Cela aussi, parce que, de nombreuses dispositions juridiques garantissent les investissements au Mali, particulièrement  dans la zone Office du Niger.

Il s’agit du décret de gérance des terres dont les modes de tenure en vigueur sont : le Contrat Annuel d’Exploitation (CAE), le Permis d’Exploitation Agricole (PAE), le Bail Ordinaire, le Bail Emphytéotique, le Bail d’habitation, le code domanial et foncier.

L’ON : est une garantie technique

Cette garantie se trouve dans la grande expérience de l’ON en matière de culture irriguée.

Plusieurs années de travail de terrain, de recherche ont permis de conférer aux exploitants agricoles de la zone une très grande technicité dans l’exploitation des parcelles aménagées.

Une garantie économique

Elle est relative à l’existence d’un marché sûr pour l’écoulement de toutes les productions agricoles provenant des projets d’exploitation de la zone avec de nombreuses voies de desserte. Les investissements sont rentables. Car nous sommes dans une sous-région déficitaire d’environ 1,8 millions de tonnes de céréales sur un besoin de plus de 3 millions de tonnes.

Aussi, grâce à la possibilité de diversification des cultures liées à l’irrigation, le maraîchage est très rentable, et l’arboriculture ainsi que l’élevage gagnent du terrain en zone Office du Niger.

A  noter que les produits maraîchers sur lesquels les unités de transformation peuvent être fondées atteignent aujourd’hui plus 180 000 tonnes dont 160 000 d’oignon et 60 000 tonnes de tomate par an.

Comment investir à l’ON ?

Pour investir dans l’agropastoral à l’ON, le promoteur saisit l’ON par simple demande.

Une réponse de la Direction Générale de l’ON est adressée au promoteur pour une prise de contact avec les services techniques pour clarifier l’idée de projet en vue d’aboutir à l’identification d’un site favorable.

Après, une lettre d’accord de principe est adressée au postulant pour le montage de son projet qui doit mener une étude de faisabilité technique, puis, un bail est conclu.

La mise en valeur de la parcelle suit les conditions prescrites dans le cahier des charges.

La même procédure est observée pour l’acquisition du titre d’accord de principe dans le domaine de l’investissement agro-industriel.  

 

Production de Riz (2011-2012) en zone Office du Niger

Un record, malgré les embûches !

Des résultats exceptionnels ont été obtenus à l’office du Niger malgré la crise socio-sécuritaire que traverse notre pays.

En effet, l’Office du Niger a récolté lors de sa dernière campagne (2011-2012) 674 190 tonnes de riz paddy, contre 600 669 tonnes en 2010/2011.

Mieux,  il prévoit une augmentation de 5 % pour la campagne 2013-2014.

En effet, l’Office du Niger faisant frontière avec une zone de forte insécurité a subi les foudres des terroristes (zone Diabaly) qui a occasionné la perturbation des travaux de mise en valeur agricole, des activités d’encadrement, la perturbation du recouvrement de la redevance en eau et l’arrêt des grands travaux d’aménagement.

Pire malgré ces difficultés, l’Office du Niger a pu honorer ses engagements, conformément au Contre-plan et au plan de campagne agricole.

Ainsi, sur le plan de l’entretien hydraulique, le primaire a été exécuté à hauteur de 695 millions FCFA, soit 61 % de réalisation.

Le réseau secondaire a été exécuté à hauteur de 1,5 milliard de FCFA, soit 94 % et le tertiaire exécuté à hauteur de 503,5 millions de FCFA soit 48 % de réalisation.

Sur le plan de la production agricole, les travaux ont été exécutés à la bonne période. Ce qui a permis une bonne irrigation des parcelles.

La superficie totale mise en valeur (saison et contre-saison) a été de 111 649, 37 ha, pour une production de 674 190,69 tonnes de riz paddy, contre 600 889 tonnes en 2010/2011.

D’autre part, l’engagement de l’Office du Niger dans une contre-saison spéciale a permis la mise en valeur de 20 661,18 ha pour une production de 106 965, 44 tonnes de riz paddy, en vue d’atténuer les effets du déficit pluviométrique de 2011 sur la production céréalière du pays.

Pour les cultures de diversification, la mise en valeur a concerné l’échalote ‑ oignon sur 5 765 ha, pour une production de 170 057 tonnes, la tomate sur 676 ha, pour une production de 14 400 tonnes, le gombo sur 275 ha pour une production de 3 181 tonnes et un accent particulier a été mis sur la culture de la pomme de terre dans un programme spécial, avec la mise en valeur d’une superficie totale de 366,61 ha pour une production de 12 204,45 tonnes et un rendement moyen de 33,29 t/ha.

Sur le plan financier, l’année 2012 avait été difficile, les dotations budgétaires de l’État, dans le cadre du Contrat Plan, ont été réduites de près de 50 %, alors que l’accompagnement des Partenaires Techniques et Financiers a connu des arrêts. Qu’à cela ne tienne, l’Office du Niger a pu adapter ses charges aux ressources disponibles. Ce qui a permis d’éviter des tensions de trésorerie.

Concernant le budget 2013, il s’équilibre en recettes et en dépenses à 28,1 milliards de F CFA, dont 7,222 milliards de FCFA de ressources propres, composées de la redevance eau pour 5,65 milliards de F CFA et de la dotation de l’État pour 1,430 milliard de FCFA, plus 20,876 milliards collectés auprès des Partenaires Techniques et Financiers.
Ce budget a été élaboré en tenant compte de la réduction de la dotation de l’État de l’ordre de 60 % et de l’hypothèse d’un retour à la normale en 2013 en ce qui concerne l’accompagnement des Partenaires Techniques et Financiers.

Malgré cette situation, l’Office du Niger maintient le cap et prévoit une production de riz paddy de 737 465 tonnes, soit une augmentation de 5 % par rapport à la campagne précédente.

Aussi, au titre de la campagne 2013/2014, la contre-saison sera intensifiée et un accent particulier sera mis sur les cultures de diversification.

Il faut rappeler qu’à la date du 31 octobre 2012, la mise en valeur totale des terres a porté sur 98 496 hectares, soit 98,71%, contre 94,61%, lors de la campagne dernière. Les prévisions d’aménagement n’ont pas été atteintes, note-t-on à l’ON à cause de l’arrêt de plusieurs chantiers consécutif à la situation du pays. Toutefois, les travaux ont repris à Touraba (UEMOA), Siengo-extension + KIE (KFW), M’Béwani + Collecteur Kala supérieur (Union européenne) et Sabalibougou (Banque mondiale et UE).

Le budget prévu en 2012 est évalué à 28,764 milliards FCFA, dont les ressources internes, évaluées à 6,066 milliards FCFA, la contribution de l’État 3,718 milliards FCFA et celle des partenaires techniques et financiers (PTF), à hauteur de 18,980 milliards FCFA.

Précision: les ressources effectivement mobilisées sont évaluées à 7,13 milliards FCFA, dont 5,4 milliards FCFA au titre de la redevance eau et 1,7 milliard FCFA au titre de la dotation de l’État. En perspectives, l’Office du Niger prévoit de diversifier ses productions, avec l’extension de la culture de la pomme de terre, l’introduction de la culture du maïs à plus grande échelle, grâce à l’amélioration de la gestion de l’eau (renforcement des capacités de l’encadrement, meilleur entretien des ouvrages…), la relecture du décret de gérance et l’élaboration d’un nouveau contrat-plan.

Des records malgré la faible pluviométrie

L’Office du Niger, dans sa stratégie de mise en œuvre et de suivi de la campagne agricole a exécuté plusieurs missions de supervision dont les contenus ont porté essentiellement sur l’état d’avancement des travaux agricoles, l’approvisionnement en intrants agricoles, l’entretien du réseau hydraulique, le respect du calendrier agricole, l’irrigation des parcelles et le paiement des crédits par les exploitants agricoles.

Plusieurs missions effectuées sur le terrain ont permis d’expliquer les objectifs et de fixer les modalités de mise en œuvre du plan d’opération notamment pour la composante subvention de l’engrais minéral dont l’accès pour tous les producteurs était indispensable pour l’atteinte des résultats prévus.

Ainsi, la superficie totale mise en valeur (saison et contre saison) a été de 111.649,37 hectares soit un taux de réalisation de 92,82% par rapport à la prévision. La production totale obtenue est de 674.190,69 tonnes de riz paddy soit un taux de réalisation de 92,98% par rapport à la prévision qui était de 725.039 tonnes, ce qui reste un record.

Il importe de signaler que les résultats signalés ci-dessus ne prennent pas en compte les casiers de Sossé Sibila. Cette production contribue pour une large partie à l’atteinte de la sécurité alimentaire au niveau national.

Malgré le fait que, les hauteurs de pluies recueillies ont été inférieures partout à celles de l’année précédente (sauf à Molodo), des progrès importants ont été enregistrés en ce qui concerne le respect du calendrier agricole. A la date du 15 août 2011 (date limite du repiquage), la superficie totale mise en culture en saison était de 74.946,03 hectares soit 87,27% des prévisions de superficies en casiers.

Quant au programme d’aménagement, il a permis l’achèvement de l’aménagement de 2.400 hectares du Projet d’Irrigation d’Alatona (MCA), 1.370 hectares du projet de N’Dédougou III, 160 hectares pour Perké-Tiessorola, 400 hectares pour N’SUKALA et de 240 hectares pour les Moulin Moderne du Mali.

En ce qui concerne les travaux d’entretien sur le primaire portant sur une prévision de 1.338.532.000FCFA, ils ont été réalisés à hauteur de 1.494.735.345 FCFA soit un taux financier de 112% et un taux physique de 93%.

L’entretien du réseau secondaire programmé pour 2.564.813.000FCFA a été réalisé pour un montant de 2.249.545.515 FCFA soit un taux financier de 88% et un taux physique de 93%. Quant aux travaux tertiaires, la prévision portait sur 1.177.427.840 FCFA. Les réalisations ont été estimées à 589.642.008 soit un taux financier de 50 % et physique de 46%.

L’appui aux exploitations agricoles et leurs organisations pour l’approvisionnement en engrais et en semences de qualité s’est déroulé normalement.

La subvention des intrants agricoles s’est poursuivie en ce qui concerne les engrais au cours de cette campagne 2011/2012.

La délivrance des cautions techniques s’est déroulée sans contrainte.

Pour les cultures maraîchères, la superficie de mise en valeur en échalote/oignon été de 5.765,86 hectares pour une production de 170.057,38 tonnes. Pour la tomate, la pomme de terre et le gombo ; les réalisations ont porté respectivement sur 676,16 hectares, 318,61 hectares et 275,22 hectares.

En ce qui concerne le secteur élevage, signalons que la zone Office du Niger avec l’engagement de ses responsables, offre de nos jours des possibilités énormes, liées à l’existence des pâturages, à la présence de l’eau et surtout à la disponibilité des sous produits de la riziculture ( paille de riz et son).

En plus des activités d’élevage traditionnel, les exploitants agricoles s’adonnent à plusieurs autres activités dont l’embouche bovine et ovine, l’aviculture, la pisciculture et souvent l’apiculture qui constituent de véritables sources de revenus supplémentaires.

Résultat d’une bonne préparation

Lors de la cérémonie de lancement de la campagne agricole 2011/2012  le 2juin 2012 à Molodo, plusieurs thèmes ont été abordés dans les discours des différents intervenants, à savoir la maîtrise des superficies cultivées, le respect du calendrier agricole et des tours d’eau, l’amélioration du niveau de l’entretien du réseau tertiaire par les exploitants, la production et l’utilisation de la fumure organique et l’organisation du monde rural.

Les préoccupations majeures, évoquées par les exploitants qui portaient entre autres sur les difficultés d’irrigation et de drainage, les sous-équipements des exploitants agricoles, le faible niveau de remboursement du crédit agricole et l’insuffisance d’agents d’encadrement sur le terrain, ont été largement prises en compte pour une amélioration des rendements pour la campagne agricole.

Le lancement de la campagne a été l’occasion de remise de prix aux meilleurs producteurs de la zone Office du Niger au titre de la campagne 2010/2011.

Pour l’entretien du réseau hydraulique, avec une prévision totale de 5.080.772.840FCFA, la réalisation a été de 4.333.922.869FCFA, soit un taux financier de réalisation de 85 % et un taux physique de 88 %.

Ainsi, dans le cadre des travaux d’entretien portant sur une prévision de 1.338.532.000FCFA, la réalisation s’élève à 1.494.735.345FCFA soit un taux de 112 % et en qui concerne le réseau secondaire programmé pour 2.564.813.000 FCFA a été réalisé à hauteur de 2.249.545.516FCFA soit 87,7 % et un taux physique de 93 %.

Lutte contre les plantes aquatiques nuisibles

De nos jours l’ON connaît un envahissement sans précédent de ses canaux par des plantes de ses canaux par des plantes aquatiques nuisibles dont la salvinia molesta. À long terme, il est indispensable de trouver des solutions durables à ce fléau. L’entreprise injecte de plus en plus des sommes énormes pour l’enlèvement mécanique des herbes. La lutte biologique entamée avec la collaboration de l’Institut d’Economie Rurale se poursuit. Cette convention de collaboration d’un montant de 66.484.800FCFA pour la lutte contre la salvinia molesta en zone Office du Niger a été signée le 4 novembre et couvre des activités d’inventaire, de lutte intégrée. Elle prend en compte la valorisation de ces végétaux flottants par le compostage pour les besoins de la riziculture et du maraîchage.

En effet, la salvinia géante salvinia molesta originaire du brésil a une croissance très rapide et devient une plante envahissante et dangereuse dans de nombreuses régions comme dans la zone Office du Niger.

Mais, de nos jours l’Office du Niger réduit considérablement l’expansion de cette plante.

Un important appui au monde rural

En termes d’appui au monde rural, l’approvisionnement en engrais et en semences a constitué un volet central de la campagne 2011/2012 par la mobilisation des moyens humains et financiers afin de rendre les engrais et les semences disponibles à temps.

Ainsi, plusieurs rencontres ont été tenues avec l’ensemble des acteurs de la filière afin de définir les modalités d’acquisition et de distribution des engrais par les exploitants agricoles. Les scénarios envisagés visaient à sécuriser cette opération pour tous les acteurs.

Les besoins totaux en engrais de l’Office du Niger pour la campagne 2011/2012 ont été estimés à 8594 tonnes en engrais DAP avec une réalisation de 5446,95 soit un taux de 63,38 %, en engrais NPKS avec une prévision de 5362 tonnes, la réalisation est estimée à 3849,30 tonnes soit un taux de 71,78 et en Urée le taux de réalisation est de 77,28 % pour une prévision 18775 tonnes.

Au cours de cette campagne, la fourniture d’engrais aux exploitants agricoles et aux organisations paysannes a été assurée par sept fournisseurs à savoir Gnumani, Faso jigi, Arc en ciel, SMIAS, Toguna, ProFeBa SARL et Mali Paysan SARL.

Pour l’approvisionnement en semences, la mise en place d’un réseau de producteurs de semence de paddy et le processus de renouvellement triennal, adopté par la Direction Générale de l’Office du Niger, permettent de garantir chaque année la disponibilité de la semence au niveau des producteurs. La généralisation du repiquage a favorisé une plus grande maîtrise de cette filière par la forte réduction des quantités nécessaires.

Pour l’aménagement hydro agricole, au cours de l’année 2011, sous l’égide de la Direction Générale de l’ON, la superficie aménagée est de 4570 hectares pour un rendement de la production.

Des moyens humains et matériels mobilisés 

Au titre de cette campagne (2011-2012), le nombre d’exploitations familiales est de 55.837 dont 3.290 femmes chefs d’exploitation pour une population totale de 379.714 habitants et 2.300 nouvelles familles ont été installées. La superficie totale attribuée est de 2.535 hectares soit en moyenne un hectare par exploitation à cause de la forte pression foncière, sinon, la norme économique souhaitée étant de 3 hectares par famille, d’où l’impérieuse nécessité de poursuivre les programmes d’extension.

Les  paysans ont été largement équipés en matériels agricoles (charrues, charrettes, motoculteurs, tracteurs etc.), en fertilisants et, ils (les paysans) n’ont pas manqué d’appui conseil de la part des encadreurs et des formateurs.

Ainsi, les résultats de la campagne 2011/2012 à l’Office du Niger sont appréciables et permettent d’affirmer que l’opération de subvention des engrais assure une amélioration de la production et de la productivité pour l’atteinte des objectifs de la sécurité alimentaire.

Dans le souci d’améliorer toujours les rendements, et au vue des difficultés majeures rencontrées durant cette campagne, la Direction Générale a souligné que malgré ces résultats forts encourageants, une attention particulière doit être portée sur le rythme des aménagements hydro-agricoles et les réhabilitations, l’équipement des exploitants, le taux de remboursement du crédit agricole et l’envahissement du réseau hydraulique par les plantes aquatiques nuisibles.

 

Boubacar Sankaré

(Source Office du Niger)

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