Au moment où la tension est encore vive à Macina, à cause de la pénurie d’eau dans le casier de cette zone, le Vérificateur général vient de déceler à nouveau des manquements graves aux principe de bonne gestion à l’Office du Niger. Dans le rapport déposé par le vérificateur, il est fait mention d’un manquant de plus de 3,6 milliards de Fcfa. La Direction Générale est sur la sellette.
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Le rapport provisoire déposé à l’issue de cette vérification concerne les cinq zones d’intervention de l’Office du Niger tout en portant sur la période allant de janvier 2001 à août 2007, a précisé notre confrère Info Matin dans sa parution du 13 novembre.
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Il ressort que « l’encaissement et la comptabilisation de la redevance eau ont connu de graves dérives, les mouvements entre les banques et les caisses ne sont pas fiables, les superficies mises en valeur ne sont pas facturées, les règles élémentaires de respect des procédures ont été violées par le fait de dépenses qui ne sont pas justifiées, la maglie calcio bambini mauvaise gestion de l’eau a eu des conséquences négatives telles que des évictions abusives d’exploitants agricoles ou l’octroi de faveurs dans le cadre du dégrèvement ».
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Pour la période indiquée, l’équipe de vérification a constaté des irrégularités dans le non recouvrement du loyer, des sorties d’argent non répertoriées, des dépenses indues, non justifiées, des droits d’enregistrement non comptabilisés et des décaissements au titre des marchés non justifiés.
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La consommation en carburant de la Direction générale s’est accrue significativement d’année en année, alors que le parc automobile n’a pas évolué. Il en est de même pour l’entretien des véhicules. La Direction générale dépense annuellement plus de 50 millions de F. Cfa.
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Certaines dépenses ne sont justifiées par aucune pièce pour tanie koszulki piłkarskie un montant de plus de 1 milliard de Fcfa. Des factures sont payées et non acquittées par les fournisseurs pour plus de 15 millions de Fcfa.
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Pour les véhicules reformées, il n’existe aucun rapport d’expertise attestant des études d’évaluation sur leur valeur. Les véhicules reformés à des prix très bas ont fait préalablement l’objet d’entretiens très coûteux. « Par exemple, la voiture 7985 AT a fait l’objet d’entretien en 2004, à hauteur de plus de 3 millions de Fcfa avant d’être cédée en mars 2005 à 1 132 000 Fcfa », selon le rapport provisoire.
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A cela s’ajoutent des marchés sans offres de soumissionnaires ni procès verbal de dépouillement de 2004 à 2006, pour plus d’un milliard de Fcfa. De 2003 à 2006, l’Office du Niger a payé à un prestataire supposé être détenteur de brevet, la somme de près de 900 millions de Fcfa en lots de 22 marchés sans que le dispositif supposé arrêter la progression des végétaux nuisibles n’ait fonctionné. Le brevet dont il est question était en réalité une pure invention de l’Office du Niger.
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Il y a eu l’engagement de 37 marchés totalement payés pour la camisetas de futbol baratas somme de plus de 1 milliard Fcfa, sans la moindre facture. Là où elles existent, les factures ne sont pas acquittées ou elles sont acquittées par des tierces personnes.
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Dans tout cela, l’Office du Niger a bel et bien un Conseiller juridique, mais dans les faits, il est inutile. Comme indique le rapport du Vérificateur: « la pratique révèle une gestion unilatérale par le Bureau de Passation des marchés, le Conseiller juridique ne recevant après coup que pour avis, les marchés transmis à lui par la Direction générale ».
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B. Daou
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