On se rappelle après sa prise de fonction le 18 juillet dernier, le tout nouveau PDG de l’Office du Niger Amadou Boye Coulibaly, avant toute chose a pris son bâton de pèlerin pour sillonner toutes les zones de production afin de rencontrer les paysans et ses collègues.
L’objectif de ces visites n’était nullement de se faire connaitre et donner un nom aux visages car, enfant de la boite, il voulait expliquer la nouvelle cadence de travail à l’office du Niger qui s’articule autour du travail bien fait et la récompense du mérite.
Une autre particularité de cette visite est qu’ABC a tenu à rencontrer les retraités de l’Office du Niger. Jamais dans l’histoire de l’Office, aucun PDG n’a eu un tel reflexe. Cette démarche du tout nouveau patron de l’Office signifie qu’ils sont loin d’être dans les placards de l’oubli. Il leur a dit que l’Office a besoin de leur accompagnement et de leur conseil et qu’ils pourront compter désormais sur l’attention particulière de l’Office.
Partout où il a passé, les paysans l’ont interpellé sur le non entretien des drains de l’Office du Niger qui risque de compromettre la campagne agricole. Séance tenante il a ordonné au directeur de zone de signer les appels d’offres des entreprises et autres GIE pour débarrasser les canaux des plantes aquatiques nuisibles. Pour mener à bien cette opération, il a débloqué en moins de 3 jours la bagatelle de plus de 1,2 milliard pour les 5 zones de production. Aujourd’hui dans toutes les zones les travaux battent leur plein.
Avec ses collègues pour la bonne marche de l’entreprise, il a promis aux travailleurs de mettre désormais à leur disposition un budget semestriel au lieu trimestriel pour leur fonctionnement. Les travailleurs ont également demandé un reclassement qui tarde depuis 2007. ABC leurs a promis dans la mesure du possible de revoir cette situation. Sur les bulletins du mois d’Août c’est chose faite. Les travailleurs de l’office ont gravi de 1 à 2 échelons suivant leur ancienneté. Le PDG de l’office a rassuré qu’il ne mettra rien au dessus de l’office, il leurs a demandé de serrer la ceinture pour avoir des résultats car, il sera inflexible pour le contrôle et les sanctions.
Daouda Coulibaly
Office du Niger
Chapeau à Abou Sow !
Le ministre délégué auprès du premier ministre chargé de l’Office du Niger Abou Sow en nommant le 6 juillet dernier Amadou Boye Coulibaly comme PDG de l’office du Niger a suscité plein d’espoir chez les cadres de l’Office dans l’évolution de leur carrière administratif. Car s’est la toute première fois qu’un des leurs devient PDG depuis que l’entreprise a été érigée en EPA. Elle a toujours été dirigée par des cadres venus d’ailleurs. Pourtant ceux sur place nom rien a envié des arrivants sur aucun plan : intellectuel, technique et compétence. Leur évolution s’arrêtait au poste de Directeur Général Adjoint. D’ailleurs depuis la restructuration en 1994 ce poste n’a été occupé que par 4 personnes : Boubacar Sow, Ilias Gouro, Kalidi Kaloga et Amadou Boye Coulibaly. Toute la lutte se faisait autour des postes de Chef de division et de chef de service. Cet état de fait à fini par crée de véritable dissension dans l’entreprises. Pires certains n’hésitaient pas à se prostitués pour le nouveau arrivant pour des strapontins de place pendant que d’autres mènent un travail de sape pour annihiler tout développement de l’entreprise.
Certainement Abou Sow a compris cette situation pour amener Amadou Boye Coulibaly à la tête de l’entreprise. Cette nomination a été accueillie en triomphe par les cadres de l’Office du Niger.
Aussi à Macina, N’Débougou, Diabaly, Molodo, Niono et Bewani les travailleurs de l’Office du Niger ont indiqués qu’ils ont perçus la venu d’ABC comme une fierté mais aussi une source de motivation pour le travail.
En tous les cas Abou Sow vient d’offrir une chance au cadre pour s’approprier du poste de leaders de leur entreprise. Boye veut saisir l’opportunité il vient de le prouver en étalant en si peu de temps son attachement au travail d’équipe mais aussi à la dimension sociales socle de notre société. Aux cadres de l’accompagné pour démontrer qu’Abou Sow a eu raison et espéré un jour prendre la place. Sinon, c’est d’autres moins méritant qui viendront prendre le poste. A bon entendeur…
Daouda Coulibaly
