Absence totale de perspectives et pilotage à vie, l’Office du Niger sombre dans l’immobilisme par la faute de son PDG Ilias Goro. Et à un petit mois de sa retraite, des interrogations persistent.
Avec l’arrivée de Ilias Goro à la tête de l’Office du Niger, des véritables questions attentaient des réponses idoines pour la bonne marche de cette entreprise agricole.
Propulsé par son cousin ministre Bocari Tréta, M. Goro, à un mois de la fin de son règne, est incapable de mettre l’Office sur la rampe du progrès clamé par les plus hautes autorités. Parmi les questions légitimes que l’on se pose, c’est la multiplication de certaines de ces missions. Combien le simple conseil d’administration a-t-il coûté aux caisses de l’Office ?
La réponse se trouve dans la gestion légère du pays. Ilias Goro n’a rien fait pour moraliser cette instance de l’Office du Niger, les CA se succèdent et se ressemblent sans que personne ne pipe mot. Ici, il y a à boire et à manger pour chaque administrateur dont le nombre grossi à chaque session.
Pis, si l’on ajoute à ce gâchis financier les frais de missions et des prises en charges annuelles à l’Office, ce sont des certaines de millions de F CFA qui sont engloutis sans impact.
Et sur cette gouvernance à l’ON, un syndicat ne cesse d’émettre des cris d’orfraie : « Les responsables peuvent vouloir nous duper sans savoir que nous sommes au parfum de manèges. Sincèrement, l’Office n’est ni plus ni moins qu’une mangeoire pour une catégorie de cadres politiques. Tout le reste n’est que poussière dans l’œil des plus naïfs d’entre nous », martèle un interlocuteur.
Ce qui fera dire à un responsable paysan que  l’Office du Niger continue et discontinue. En clair, l’ON continue au lieu d’avancer, car les chiffres communiqués ne reflètent pas réellement la bonne santé de l’entreprise.
S’agissant des projets et de programmes initiés pour renforcer les capacités de l’Office du Niger, notre source indique que le PDG Ilias a seul le mérite d’avoir poursuivi les œuvres de son prédécesseur. Non sans revenir sur les expériences des cages flottantes pour les poissons. Un projet guidé par la volonté du ministre Tréta de faire plaisir à des amis.
En plus, des interrogations demeurent sur les producteurs envoyés en Espagne, les financements des Allemands. A l’Office du Niger, la gestion des terres en l’absence d’un projet plan viable reste d’actualité. S’y ajoute, le traitement controversé du projet Touraba financé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Pour toutes ses raisons, le constat est alarmant. En tout état de cause, quand le PDG de l’ON évoque de perspectives alors que sa course s’arrête en fin décembre, il y a certainement des dupes pour le croire. Affaire à suivre !
Djibril Traoré
Cet article est haineux et mensonger, commanditĂ© par ceux qui veulent salir Ilias Goro parce qu’ils ne souhaitent qu’il puisse poursuivre son travail. En effet, le poste de PDG n’a rien Ă voir avec la retraite. Le PM est bien un retraitĂ©. Il faut dire qu’il y a une vĂ©ritable guerre de positionnement au sein de l’Office avec pas moins de 8 candidats pour le poste de PDG.
Pour ce qui concerne le CA, le nombre d’administrateur est fixe, il est de 9 et leur traitement Ă chaque session est dĂ©fini par les textes de l’OHADA et il n y a que deux sessions par an.
Pour tout le reste, ce n’est que tissu de mensonge avec des Ă©lĂ©ments balancĂ©s ça et lĂ sans argumentation. C’est vraiment dommage.
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