Entre un développement intégré productif et une intensification de sa production rizicole et maraîchère, l’Office du Niger qui s’appuie sur ses engagements dans un Contrat Plan 2014-2018 signé avec ses partenaires axe depuis peu son développement sur la vision d’un Agropole.
« Je dois rendre à César ce qui est à César. Ce projet dont je vois la réussite, c’est moi qui l’ai initié mais je dois avouer que, de fort belle manière, Ilias Goro l’a fait vôtre, pour le bénéfice de l’Office du Niger et du pays, au point que j’ai du mal à croire qu’un dogon puisse réussir dans le développement de la culture du poisson au détriment d’un bozo que je suis…. ». Lancée par Bocary Treta au mois de Mai dernier autour d’une récolte d’une des 5 cages flottantes que l’Office du Niger a mises en eau en Décembre 2013, cette boutade d’un ministre de la république dont l’humour sur le terrain est une denrée rare, résume à elle seule, le succès de l’entrée de la pisciculture en Zone Office du Niger. 2014 pourrait donc être « l’année du poisson » à l’Office du Niger qu’on ne lui ferait pas l’injure à sa mission de production rizicole. Les 5 cages empoissonnées en fin d’année 2013 auront permis de récolter, en 6 mois d’opération, pas moins de 13 tonnes de poissons dont 4 tonnes pour celle de Ségou sise au pied-à-terre ! Prix de revient d’une telle activité : 25 millions de F CFA régénérés, pour 50 emplois directs crées au profit des jeunes ruraux sans compter plusieurs dizaines d’emplois indirects. Et quand, en septembre, l’Office du Niger qui a accueilli en un an les deux Premiers Ministres de l’ère IBK, se voit « démarché » par Moussa Mara, aujourd’hui aux commandes, pour injecter un milliard de nos francs dans cette opération pratique et rentable, c’est pour mieux concrétiser les 200 000 emplois prévus dans le programme quinquennal présidentiel. Et du reste, l’Office du Niger obtient le quitus de ses administrateurs, réunis la semaine dernière, pour leur 34eme session ordinaire, pour la mise en eau de 180 cages flottantes qui permettront à 500 jeunes de trouver un emploi permanent. Ce qui, avec l’empoissonnement des falas et des grands adducteurs (canaux principaux) effectué par le Ministre du Développement Rural en Octobre dernier, de produire chaque année 95 000 tonnes de poissons !
ÇA « RIZ » AUSSI !
Ce développement intégré sur lequel s’appuie l’Office du Niger depuis le début de l’année 2014, malgré l’insécurité qui a touché une partie de la zone depuis 2012, combiné à une bonne campagne agricole devra permettre à l’entreprise de renforcer davantage sa place dans l’atteinte de la sécurité alimentaire et la création de richesse pour le milieu rural et urbain. Avec un bond de plus de 771 000 tonnes de riz paddy attendues et 410 000 tonnes de produits maraichers, de maïs et de pomme de terre, l’Office du Niger s’annonce comme l’Agropole de Ségou. Les 2 500 ha du Bewani réceptionnés le 31 Mars dernier avec le PM Oumar Tatam Ly, une offre de l’Union Européenne, les 2 200 ha du casier de Sabalibougou financés par la Banque Mondiale, les 1 722 ha du casier de Siengo (financement allemand), la réhabilitation de plus de 3 000 ha dans la Zone de Molodo par la coopération canadienne, le Programme d’Aménagement Hydro Agricole (PAHA) dont l’étude a été lancée en juillet dernier et celui portant sur le développement des cultures irriguées et dont les conditions de décaissement ont été satisfaites le mois dernier, adoubés depuis peu, à une intensification par l’adoption au Système de riziculture intensif et à l’utilisation du phosphate naturel de Bourem ainsi que d’autres innovations, vont finir par faire réussir à l’Office du Niger son objectif à l’horizon 2018 : produire 1 122 350 tonnes. Un challenge possible grâce aux engagements des trois partenaires (Etat, Producteurs et Office du Niger) consignés dans un contrat plan triennal (le dernier oscille entre 2014-2018) qui lui intime de réaliser 13 000 ha par an.
UN PARTENARIAT SOCIAL DYNAMIQUE
Ce Contrat Plan qui a été signé par tous les partenaires en février dernier intègre toutes les activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques ainsi que le renforcement des organisations paysannes et des agents de l’entreprise. Il aura vu, en tout cas dès l’année de sa signature, l’Office du Niger s’évertuer à prendre comme socle de sa performance l’instauration d’un climat social attractif et durable au bénéfice de ses producteurs et de ses travailleurs. Il est donc loin le temps où les syndicats des exploitants agricoles ruaient dans les brancards. Aujourd’hui, ils participent activement à l’essor de la production et de la productivité. Et l’Office du Niger vient d’innover, d’ailleurs, avec eux en décidant de les sécuriser. L’Assurance Mixte SAMIYA pour les exploitants agricoles (une première) dont une trentaine sont déjà membres, avant même sa solennité, permet à tout sociétaire de bénéficier auprès de la SONAVIE d’un capital retraite de 1 à 6 millions et demi de F CFA selon la prime annuelle que ce dernier cotisera après la récolte de son champ, cette prime annuelle variant entre 120 000 et 720 000 F CFA. De même, le nouvel Accord d’Etablissement en vigueur depuis Août dernier à l’Office du Niger est un gage de bonne volonté et d’adresse de la Direction Générale de l’entreprise d’améliorer les conditions de ses travailleurs pour réussir d’autres performances dont la première est de faire de ce pays une puissance agricole.
Moutta
A encourager
ha sacré moustaph, toi qui a dit ne pas vouloir travailler avec ilias. depuis quand ton journal a repris? l’aide de la presse arrive.
Si je pouvais avoir seulement 10 hectares dans cette zone.
Quelque chose se feraqui ne sera pas loin du miracle.
Seul et seulement seul le travail paye.
Nous les africains qui avions la parcularite de transpirer dans les pays temperes grelottons dans nos pays tropicaux sous les climatisateurs..
SEUL LE TRAVAIL LIBERE L’HOMME.
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