Fiancé par la Banque Mondiale pour un coût global de plus de 34 milliards de F CFA, le casier est réalisé dans le cadre du Projet d’accroissement de la productivité agricole (PAPAM). Il va permettre la production de 12 800 tonnes de riz paddy et 420 tonnes de produits de maraîchage.
La première phase des travaux du casier de Sabalibougou portait sur l’aménagement de 1 674 ha qui a été réceptionnés en juillet 2013. Quant à la deuxième phase, elle a fait l’objet d’une cérémonie, le samedi dernier. Elle a porté sur les travaux de réalisation du réseau primaire d’irrigation et de drainage du casier et de l’aménagement de 512 ha. Ce qui fait un total de 2.200 hectares distribués. L’aménagement hydro-agricole de 2.200 ha du casier de Sabalibougou constitue la première réalisation du PAPAM dans la zone Office du Niger.
Le PDG de l’Office du Niger, Ilias Goro a déclaré que la réalisation de ce périmètre va permettre l’installation de 588 familles, dont 66 jeunes ruraux et des femmes. Cette répartition, selon le PDG, prend en compte la rentabilité économique en vue de créer de l’emploi décent et de la richesse en milieu rural. D’où l’attribution de 3 hectares par bénéficiaire.
En effet, il est attendu de ce périmètre un apport supplémentaire de production annuelle de 12 800 tonnes de riz paddy, 420 tonnes de produits de maraîchage. D’où la satisfaction du porte-parole des bénéficiaires. Pour Seydou Coulibaly, les travaux réalisés constituent une réponse à la problématique de l’emploi dans son milieu. Il a exhorté le gouvernement à penser aux familles qui n’en ont pas bénéficié. Le délégué général des exploitants a saisi l’occasion pour saluer cette initiative du PAPAM qui a pris en compte dans le projet l’installation et l’équipement des producteurs par la fourniture des intrants et des équipements agricoles. Quant au ministre Treta, il a salué l’accompagnement de la Banque mondiale pour avoir assuré cet important financement. En marge des travaux d’aménagement du périmètre, le projet a réalisé des infrastructures sociales de base pour les populations. C’est pourquoi il a invité les acteurs et les bénéficiaires de ces infrastructures socio-économiques à veiller à leur bonne utilisation et à leur entretien.
Nicaise Ehoue, le représentant de la Banque Mondiale a affirmé que son institution va continuer à accompagner le gouvernement du Mali dans ses nobles ambitions visant à atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle de la population.
Moussa SIDIBE
Si seulement vous pouvez laisser nos terre à l’état naturel, chaque jours des espaces aménagées mais quel impact sur le prix .
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