L’Office du Niger est un énorme grenier à même de nourrir le Mali et toute la sous-région.
Même sous-exploité de nos jours, (100 000 ha aménagés sur près d’un million), il contribue déjà pour près de 60 % aux besoins de consommation en riz du Mali.
Toute chose qui explique l’attention particulière que lui accordent nos hautes autorités et son PDG Amadou Boye Coulibaly, plus présent sur le terrain que dans son bureau.
En effet, presque chaque semaine, M. Amadou Boye Coulibaly PDG de l’ON déserte son bureau climatisé de Ségou pour partager avec les exploitants agricoles de la zone ON les dures réalités du terrain..
Cela pour, non seulement s’enquérir de la physionomie de la campagne agricole 2013-2014, mais aussi, éclairer les exploitants sur des problèmes comme la commercialisation du riz, la culture de contre saison, le problème foncier et surtout, assurer les exploitants quant à leur sécurité et à celle de leurs biens.
Pour rappel, les terroristes qui avaient envahi Diabaly en janvier dernier avaient dévalisé les caisses de l’ON dans la zone, pillé et détruit ses biens.
Revenant aux activités du PDG de l’ON sur le terrain, il faut signaler que M. Coulibaly met à profit ses visites sur le terrain pour rappeler aux exploitants agricoles la nécessité du payement à temps des redevances eau.
Ses tournées visent également à éviter le pilotage à vue. C’est pourquoi, le PDG de l’ON est toujours sur le terrain afin de se frotter aux paysans “J’aime ça” nous a-t-il confié pour s’enquérir de leurs difficultés et leur prodiguer (au besoin) certains conseils.
Le défi du regroupement
Le PDG Coulibaly pendant ses visites sur le terrain exhorte les jeunes à travailler davantage et les rassure que l’ON ne se lassera jamais de les soutenir.
A propos de la commercialisation du riz, il explique à ses partenaires, que l’ON accompagnera les coopératives dans ce sens.
Un accompagnement, s’empresse-t-il à dire qui ne signifie nullement que la Direction de l’ON commercialisera le riz à la place des coopératives.
Pour une meilleure commercialisation du riz
Cette année (campagne 2011-2012) la production du riz de l’ON a été de 674 190 tonnes l’an dernier (2010-2011). C’est dire que, l’ON peut mettre à la disposition du marché national de 200 000 tonnes.
Toutefois, pour que les paysans tirent plus de profits de leurs productions, il faudrait que la commercialisation se fasse dans les règles de l’art indique le PDG de l’ON qui ajoutera : “pour faciliter cela, l’ON incite les exploitants à signer une convention avec l’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM)”.
Toujours dans le cadre de la commercialisation, l’ON a ouvert un magasin à Bamako au nom des coopératives de l’ON lesquels pourront y vendre, non seulement du riz, mais aussi des produits maraîchers ».
Aussi, le PDG Coulibaly exhorte les exploitants à céder leurs produits à des prix raisonnables et à temps, pour éviter d’être confrontés au problème de mévente.
En effet, selon lui, il est arrivé que des paysans s’abstiennent de vendre leurs productions à l’OPAM (dans le but de les céder plus cher à des particuliers) mais, cela a eu comme conséquences et des plus déplorables, la mévente de leurs stocks.
Or, souligne M. Coulibaly, “le paiement de la redevance eau, des crédits contractés à la banque et la satisfaction des besoins des producteurs sont absolument liés à la vente du riz”.
C’est pourquoi, dit-il, “si la commercialisation s’effectue dans de bonnes conditions, le paiement de la redevance, les crédits à banque ne poseraient pas de problème”.
Toujours pour une meilleure commercialisation, il est important, selon le PDG de l’ON que les coopératives évitent de prendre le riz à des prix élevés car, “cela ne ferait que compliquer leur tâche”. Parce que, selon lui, l’ON n’est pas le seul fournisseur du marché national.
“Les exploitants ont donc intérêt à céder le riz à des prix raisonnables”, explique-t-il.
Aucune terre n’a été vendue à l’ON
A propos du foncier (pendant longtemps objet de folles rumeurs, et des plus indécentes), le patron de l’Office est catégorique : « Aucune terre n’a été vendue à l’ON et ne le sera pas. Toutes les terres demeurent des propriétés de l’ON qui n’accorde que des baux. Ce qui, en aucune manière ne peut constituer une menace pour l’accès à la terre, mais plutôt une assurance ».
Le PDG de l’ON invite à cet effet, les paysans à accepter la cohabitation avec les investisseurs nationaux (qu’il encourage vivement) ainsi que les étrangers, “parce que, sans eux, l’ON ne peut relever le défi des aménagements”.
Boubacar Sankaré
Mr sekou est ce que vous saviez ce qui se passe actuellement à niono? IL FAUT MIEUX DEMANDER LES HABITANTS DE NIONO TOUTE DE SUITE TU CONNAITRA LA VÉRITÉ A NIONO.
un article de bonne qualite pour l’office . merci au 26 mars et vive le le PDG Coulibaly
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