Le Projet de développement rural de Tien Konou et Tamani (PADER-TKT) est un ambitieux projet, doté d’une enveloppe de près de 15 milliards de FCFA. Ses travaux ont été lancés par le ministre de l’Agriculture d’alors, Baba Berthé, le 17 juin 2013. Il est financé conjointement par la Banque Islamique de Développement (BID) à hauteur de 74% et le Gouvernement du Mali (26%). Le PADR-TKT ambitionne de contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire de notre pays à travers l’intensification et la diversification de la production agricole par des actions de vulgarisation et des mesures de protection de l’environnement. Il vise aussi à renforcer les capacités de production agricole et d’autogestion des ressources des paysans. Enfin, il vise à appuyer le développement communautaire par la sensibilisation, la formation des membres des différentes organisations paysannes (OP) et la mise en place d’une ligne de financement de micro-crédit. Focus sur un projet qui lutte efficacement contre la pauvreté.
Pour la petite histoire, le PADER-TKT a été initié et élaboré en 2007 par le Gouvernement du Mali. Pour les besoins de son étude de faisabilité, une équipe conjointe Banque Islamique de développement (BID) et Office Riz Ségou a parcouru de fond en comble la zone de rayonnement du projet, du 13 au 26 septembre 2008. L’équipe de l’Office Riz Ségou était conduite par un certain Kassoum Denon qui est, aujourd’hui, en charge du ministère de l’Agriculture. A l’issue d’un travail de terrain particulièrement méticuleux, le projet a été finalisé et soumis à la BID qui l’a approuvé en octobre 2008.
De la submersion à la maitrise totale de l’eau
A l’heure du bilan, il est loisible de constater que le PADER-TKT fait aujourd’hui le bonheur de ses bénéficiaires dans la zone Office Riz Ségou où la production de riz a été nettement améliorée grâce à la construction d’ouvrages hydro-agricoles et de digues de ceintures favorisant une maitrise totale de l’eau et, par ricochet, l’accroissement des aménagements. Mieux, avec l’appui qu’il apporte au développement communautaire, le PADER-TKT est en train de réussir un pari gagnant : faire de l’Office Riz Ségou un Office du Niger bis.
Dans le domaine des travaux de génie civil, sa composante principale, le projet peut être fier du canal d’alimentation de 20,7 km qu’il a récalibré, desservant ainsi les casiers de Dioro d’une superficie totale de 15.167 ha. Dans ce même secteur de Dioro, l’une des prouesses du projet est d’avoir réussi le passage de la submersion à la maitrise totale de l’eau sur le casier de Tien Konou (1271 ha), ce qui a eu pour effet induit de tripler la production de riz (de 2 T/ha à 6 T/ha).Si à Tamani les travaux ont connu quelques difficultés, il faut noter tout de même que le système hydraulique des 2 200 ha de plaine a été amélioré.
Le PADER-TKT, un projet à visage humain
Au plan des infrastructures socio-économiques, les résultats sont particulièrement probants. En effet, le Projet a réhabilité et équipé cinq Centres de Santé Communautaire (CSCOM), tout comme il a réalisé deux dizaines de points d’eau potable, contribuant ainsi à l’amélioration de la santé des producteurs. Dans le cadre de l’appui à la vulgarisation, à la recherche adaptative et à la protection de l’environnement, le PADER-TKT a contribué à renforcer les partenariats avec les services techniques de la région. C’est ainsi qu’il a initié des formations qui ont ciblé à la fois des producteurs et des agents à l’entretien et à la conduite du motoculteur; à la fabrication de ses petits matériels au sein de l’unité de forge “Jekatanie de Soké ” ; à l’installation et à l’utilisation du pré-nettoyeur de semences de riz.
Dans le même registre, plusieurs dizaines d’Agents du Conseil Rural (ACR), de l’Association Semencière “SIKURASO ” et plusieurs centaines de producteurs ont reçu des compétences sur les itinéraires techniques de la riziculture en maitrise totale de l’eau et de submersion contrôlée, et en Système de Riziculture Intensive (SRI).
Ce tableau est loin d’être exhaustif. Il faut y ajouter les agents formés sur l’itinéraire technique de la multiplication des semences de riz; les producteurs dont les capacités ont été renforcées sur les techniques de production de la pomme de terre, ainsi que les aviculteurs et agents spécialisés dans le management des exploitations avicoles. Pour prendre en compte la dimension intégrée du Projet, il faut inscrire à son actif la formation de vaccinateurs aux techniques de vaccination, d’entretien du matériel de vaccination et de lutte contre les maladies aviaires ou prophylaxie en aviculture. En termes de diversification des filières de production, le projet a aussi orienté plusieurs dizaines de bénéficiaires vers l’apiculture. Ceux-ci ont reçu des compétences sur les techniques de récolte et d’extraction du miel.
Renforcement des compétences, clé de la durabilitéDès l’entame, le PADER-TKT a mis un accent particulier sur la formation dans la double perspective de permettre aux producteurs de s’autonomiser et d’être des acteurs aptes à lutter efficacement contre la pauvreté. A cet effet, une masse critique d’Agents du Conseil Rural (ACR) ont été formés sur les procédures de conduite des essais, des tests, des techniques de production de semences, des techniques de la certification et les normes de certification des semences commerciales R1 et R2. Il convient de signaler aussi la formation d’agents d’encadrement et de producteurs aux bonnes pratiques agricoles (gestion des cultures). Dans les domaines de la gestion intégrée de la fertilité des sols (GIFS) et des Bonnes Pratiques Phytosanitaires (BPP), le Projet a aussi formé de nombreux agents d’encadrement et des producteurs. Il a également donné un paquet de formation à des agents d’encadrement, des producteurs et à des couches spécifiques (femmes) sur les Techniques de :
– Défense, Restauration des sols (DRS) ;
– Conservation des Eaux et du Sol (CES) ;
– Lutte contre les épiphytes et les autres parasites des arbres;
– Reboisement ;
– Fabrication et utilisation des foyers améliorés de type ” louga “.
Dans toute sa zone de rayonnement, le PADER-TKT s’est fait remarquer par l’importance qu’il accorde à l’agroforesterie, à la protection de l’environnement et à la récupération des sols considérés jusque-là comme impropres à la production. Dans cette veine, il a équipé une centaine de planteurs en raison d’une charrette, d’un âne et de deux fûts de 200 litres par planteur. Cette initiative salvatrice a permis la plantation de 71 250 plants d’Eucalyptus et d’Acacia sur une superficie de 57 ha. Dans le secteur de Soké, le projet est très fier de la récupération de 61 ha de terres dégradées dont 31 ha en adoption au 31 décembre 2015 et sa mise en culture sèche avec un rendement moyen de 899 kg/ha en 2015/2016. Ce tableau est à compléter par des formations organisées au bénéfice d’une quinzaine de forgerons locaux sur la fabrication de foyers métalliques ainsi que leur dotation en matériels.
L’opérationnalisation d’un projet d’une telle envergure implique nécessairement le déplacement de certaines communautés villageoises. Ainsi, les responsables du projet ont pris des initiatives visant à soulager ces communautés qui ont été déplacées par le projet et installées sur les terres de l’Office Riz Ségou à des conditions avantageuses (redevances réduites de moitié). Mieux, elles ont été dotées des moyens pouvant faciliter et améliorer leur installation. C’est dans ce cadre qu’une première tranche de 398 foyers améliorés métalliques a été gracieusement distribuée aux populations. Une commande de 504 foyers est en cours de fabrication avec les forgerons locaux formés au titre de l’année 2016.
La promotion des niches
Afin de diversifier les revenus des populations bénéficiaires, le Projet a investi dans des filières locales susceptibles de constituer des niches à même d’assurer la durabilité de son impact. Ainsi, dans le domaine de l’aviculture, cette innovation s’est manifestée à travers l’introduction des coqs de race et l’amélioration conséquente de la race locale (67,06% en 2015). Une trentaine de producteurs ont été installés dans ce secteur d’activité et dotés chacun de 66 coqs de race améliorée. Par ailleurs, près de 150 apiculteurs dotés de 576 ruches avec des équipements d’extraction de miel ont été installés. La culture du sésame a également bénéficié de l’attention du Projet avec la mise à disposition de 5 600 kg de semence. Cette activité a continué en 2014-2015 et 2015-2016 sans l’appui du projet par l’achat de 5 550 kg de semences par campagne, avec un rendement moyen porté à 480 kg/ha. Une autre spéculation, la pomme de terre, a bénéficié d’une attention particulière. Le projet a ainsi doté les producteurs de 12 135 kg de semence de pomme de terre avec un rendement moyen de 42,4 t/ha. Cette activité a continué courant campagne 2014-2015 par l’achat de 2 550 kg de semences sans l’appui du projet
Attention extrême, le projet a installé une mini-chaîne de conditionnement de semence de riz à Soké et construit une case de conservation d’échalote dans chacun des dix villages de la zone ORS : Sama; Dioro; Kominè, Konou, Tien Markala; Sirablé, Bayo, Guéni; Dougoukouna et Tonzougou.
Enfin, dans le cadre de l’appui au développement communautaire, le projet a initié des formations en technique d’alphabétisation fonctionnelle. Celles-ci ont concerné à la fois les chefs de Zone d’Alphabétisation Fonctionnelle (ZAF), les membres des comités de gestion, ceux du groupement féminin des villages du projet, ainsi que les animateurs.
Pour la professionnalisation des OP, les formations suivantes ont été assurées en :
– techniques d’élevage des petits ruminants (800 femmes et 7 agents) ;
– techniques de gestion du petit commerce (250 femmes)
– techniques de teinture (20 femmes)
– techniques de fabrication du savon semi-industriel (3 groupements féminins totalisant 75 personnes)
– système de crédit bancaire (36 responsables d’OP)
– initiation ou recyclage dans la réparation des pompes à motricité humaine (20 artisans)
– gestion et marketing de plateformes et moulins (99 membres d’OP et 7 animateurs et animatrices).
– techniques de gestion des points d’eau (280 membres d’OP dont 72 femmes et 7 animateurs et animatrices)
– techniques de production maraîchère (200 femmes)
– techniques de gestion comptable (100 membres de 20 groupements féminins)
– etc.
Au titre des Activités Génératrices de Revenus (AGR), le projet a financé 32 groupements féminins à hauteur de près de 100 millions de F CFA. Cette manne a profité à la promotion de l’élevage des petits ruminants (800 femmes) et du petit commerce (225 femmes).
De 2 à 6 tonnes de riz
à l’hectare
Avec l’aménagement en maitrise totale de l’eau du casier de Tien Konou, situé à cheval sur les communes rurales de Togou et de Markala, ainsi que l’amélioration de la mise en eau du casier de Famana et du casier I dans les communes de Boidié, Dougoufié et Somo, le PADER-TKT a contribué à augmenter de façon substantielle les revenus des populations rurales. Pour ces dernières et, particulièrement, les femmes et les jeunes, s’ouvre une ère de prospérité dans une perspective de gestion durable des ressources naturelles. En attestent les témoignages des bénéficiaires du Projet qui sont à la fois éloquents et élogieux.
Ainsi, de Moussa Camara dit Papa, cultivateur à Tien Konou, dans la commune rurale de Markala, qui soutient que depuis la création de l’Opération Riz en 1972, devenue Office Riz en 1991, le PADER-TKT est en passe d’assurer l’autosuffisance alimentaire. Notre interlocuteur affirme que la production agricole passe aujourd’hui de 2 à 6 tonnes de riz à l’hectare sur les 1 271 ha en maîtrise totale d’eau. Il constate aussi que l’action du projet a permis d’améliorer l’ensemble du système hydraulique des cassiers de la zone de Dioro sur 15 167 ha par le rééquilibrage du canal principal sur 20,7 Km. Constat identique pour Mme Fatoumata Koita dite Djiré qui s’adonne à cœur joie à l’élevage des petits ruminants avec l’appui du projet
Deux questions au Coordinateur du Projet :
«Le projet a permis de disposer des premières parcelles en maîtrise totale de l’eau à l’Office Riz Ségou….»
Dramane Diarra est Coordinateur du PADER TKT. Il est Ingénieur en Génie Civil de son Etat, diplômé de la prestigieuse Ecole Nationale d’Ingénieurs (ENI) du Mali en 1999. Son cursus universitaire l’a aussi conduit sur les bancs de l’Ecole Inter Etats de l’Equipement Rural d’Ouagadougou (Burkina Faso) où il obtient le diplôme d’études supérieures spécialisé en hydraulique agricole. Considéré à la fois par ses employeurs et ses pairs comme un cadre compétent et intègre, Dramane Diarra répond à deux questions que nous lui avons posées :
Monsieur Diarra, quel bilan définitif tirez-vous de la mise en œuvre du Projet ?
Dramane Diarra : Ce projet a permis de mieux former les ressources humaines dans le cadre de la conduite des activités (producteurs et agents). En outre, il a permis de restaurer et intensifier certaines activités de diversification des sources de revenus telles que l’élevage des petits ruminants, la culture de la pomme de terre et du sésame. Le projet a aussi contribué à la protection de l’environnement par la plantation et l’entretien d’arbres ainsi que l’utilisation des foyers métalliques. Il faut se réjouir aussi de ce que le Projet a permis de développer le partenariat entre l’Office Riz Ségou et les services techniques partenaires de la région. Enfin, le Projet a permis de disposer des premières parcelles en maitrise totale de l’eau à l’Office riz Ségou et de consolider l’engouement pour la reconversion des autres casiers en maitrise totale de l’eau. L’une des retombées majeures de la mise en œuvre du Projet est qu’il va permettre de capitaliser les expériences de la gestion d’un projet aussi complexe.
Selon vous, qu’est-ce qui a moins bien marché ? S’il vous était donné la possibilité de prolonger, quels sont les domaines sur lesquels vous auriez mis davantage l’accent ?
Dramane Diarra : C’est surtout dans le domaine de la passation des marchés que j’aurais mis l’accent. Sur les 3 entreprises adjudicataires des travaux de la composante principale du projet, deux ont été moins performantes. Cette situation a conduit à la résiliation d’un des contrats. Cette contre-performance des entreprises a été une perte énorme en temps pour le projet. S’il m’était donné l’occasion de proroger, je mettrais l’accent sur le planage des parcelles, la mise en place des régulateurs des niveaux d’eau dans certains canaux afin de lutter contre la variation d’eau sur certains tronçons, la mise en valeur de la plaine aménagée et les activités de diversification des sources de revenus des producteurs.
Pour conclure, vous me permettrez d’exprimer ma gratitude à tous les acteurs pour les divers appuis et conseils. Je voudrais faire une mention spéciale aux braves productrices et aux producteurs pour leur adhésion au projet. Je les exhorte à s’approprier davantage les infrastructures et continuer à être des bons payeurs pour la réussite des AGR après le projet. Enfin, je voudrais remercier du fond du cœur la BID et le gouvernement du Mali pour l’accompagnement financier et technique.
Dr Salif Sangaré, DG de l’ORS
“Les changements climatiques constituent un danger pour la submersion contrôlée”
Selon le Directeur Général de l’Office Riz Ségou, Dr. Salif Sangaré, “ avec les changements climatiques et le recul des isohyètes, les submersions contrôlées ont des difficultés pour la mise en eau. D’où la nécessité d’aller vers la maitrise totale de l’eau afin d’exploiter au mieux le potentiel agricole de la région. Pour que les efforts d’appui au développement communautaire du PADER-TKT soient d’une efficacité durable, le patron de l’ORS lance un appel aux bénéficiaires du projet afin qu’ils prennent soin des aménagements et suivent scrupuleusement les conseils de l’encadrement pour l’entretien des infrastructures. Tout comme le Coordinateur, Dr Sangaré rend un vibrant hommage à la Banque Islamique de Développement (BID) pour son engagement indispensable à la réussite du projet». Aussi, invite-t-il les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) à plus d’engagement afin d’aménager plus de superficie et d’apporter plus d’appui aux populations de l’Office
Présentation de l’ORS
Etablissement public à caractère administratif (EPA) doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, l’Office Riz Ségou (ORS) a été créé par l’ordonnance N°91.049/ P. CTSP du 31 août 1991 sur les cendres de l’Opération Riz conçue en 1972. L’ORS a pour mission fondamentale de proposer et d’exécuter tous les programmes et projets concourant à la promotion de la filière riz à travers les actions visant le développement intégré dans sa zone d’intervention. Celle-ci est située dans la moyenne vallée du fleuve Niger en 4ème région. Elle couvre 44 communes dont une couverture urbaine réparties comme suit :
– dans le cercle de Ségou, nous avons 26 communes rurales : Diédougou, Dioro, Karakou-Massa, Togou, Markala, Diganibougou, Farako, Sama-Foulala, Souba, N’Gara, Massala, Konodimini, Pélengana, Sébougou, Baguindadougou, Bellen, Boussin, Cinzana, Diouma, Fatiné, Kamiandougou, Katiéna, N’Koumandougou, Sakoiba, Saminé, Soignébougou et la commune urbaine de Ségou.
– Dans le cercle de Baraoueli, la zone couvre 11 communes rurales : Boidié, Tamani, Somo, Dougoufé, Baraoueli, Konobougou, Sanando, Kalaké, Gouendo, N’Gassola et Tésserela.
– Dans le cercle de Macina et dans l’inter fleuve, elle couvre 6 communes : Sana, Saloba, Souleye, Matomo, Folomana et Tongué.
La pluviométrie annuelle varie entre 400 et 800 mm. Le fleuve Niger est le principal réseau hydrographique. Il existe cependant de nombreuses mares sur les sites fossiles du fleuve Niger, liées les unes aux autres par des chenaux naturels. Les principales cultures sont le riz, le mil, le sorgho, le maïs, le fonio, le voandzou, l’arachide, le sésame, le niébé associé, la pastèque, le manioc et les cultures maraîchères.
CARTE POSTALE
– Intitulé : PADER TKT
– Durée : 7 ans
– Financement : 14. 985. 000. 000 FCFA BID : (74%), Mali : (26%)
– Superficie : 1 271 ha en maitrise totale de l’eau
– Bénéficiaires : 2 37 467 habitants
Source : ORS
Je suis d’accord avec les commentaires de Dioroka. ceux qui écrit et la réalité sont très différent. Pourquoi cette désinformation???????????????????
Tres bon eloge pour le PADER-TKT, moi je pense que vous etes entrain de parler des ambitions du projet et non des results atteints a nos jours par le projet.
Il faut aller sur le terrain pour faire le constant. Je suis un ressortissant de Dioro ou il y a beaucoup de paysans qui ont ete sinistres pendant les deux campagnes passees. La realite aujoud’hui est ce qui a ete decrit par le journal Delta Tribune dans sa parution du 16 Juin 2016 intitule: Développement rural / Office riz Ségou : Inquiétudes sur la campagne riz à Dioro. En plus vous dites que la production ete triplee de 2 t/ha a 6 t/ha ca c’est le rendement a ma connaissance sauf sur les parcelles experimentales de la zone mais non en production paysanne. Renseignez vous bien au lieu d’invanter les choses.
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