L’Office du Niger récolte sa pomme de terre : Une bonne réponse à la crise alimentaire

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Jusqu’au 31 Mars prochain, les exploitants agricoles de l’Office du Niger n’auront de préoccupation que la récolte d’une vaste opération de culture de pomme de terre lancée, on se le rappelle, il y a moins de 4 moins : le 11-11-2011 à Niono.

 

Amadou B Coulibaly, PDG Office du Niger

Sans éclipser la culture de contre saison de riz dont la production cette année a été presque triplée, en vue d’atténuer une crise alimentaire qui se dessinait dans le Sahel, le programme Pomme de Terre en Zone Office du Niger  a ceci de particulier qu’il permet la diversification des cultures, augmente aussi une plus value des activités économiques dela Zone Officedu Niger et demeure un des gages de l’atténuation de la crise alimentaire que des aléas climatiques ont exacerber cette année. Le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé du Développement Intégré dela Zone Officedu Niger Abou Sow, le PDG de l’Office du Niger Amadou Boye Coulibaly, le PDG dela BMS.SA BabaliBa, des Honorables Députés de la région de Ségou, des responsables politiques administratifs se sont donnés rendez vous dans le champ d’Abdoulaye Diarra au ND18 Zone de Ndebougou pour lancer la récolte de ce tubercule dont l’opération apportera à l’ensemble de ses acteurs 13 300 Tonnes, un bénéfice net de 4 millions de F CFA par hectare soit un chiffre d’affaires de 1 milliard 800 sur les300 haque compte l’opération. Visiblement, la qualité du tubercule récolté et l’engouement des exploitants pour ce programme augurent de tous ces avantages, à l’issue d’un programme qui sera remis l’an prochain. Mieux, Amadou Boye Coulibaly et son équipe entendent déjà préparer d’autres opérations similaires comme le Programme Haricot en vue de faire dela Zone Officedu Niger un pôle économique de toutes les opportunités et spéculations de culture. Pour cela, depuis des mois, l’Office du Niger est à pied d’œuvre pour l’amélioration de tout son réseau hydraulique. Le PDG de l’Office du Niger veut faire de l’entretien du réseau (drain, canaux d’irrigation, réseau tertiaire) le meilleur passage de la réussite des différentes campagnes agricoles. En témoignent les différentes concertations avec les partenaires et autres organisations du réseau tertiaire (sensibilisation et formation des membres) et l’exécution des travaux d’entretien à délai dans toutes les zones de production.

Moutta

 BABALY BA PDG BMS.SA

« LE PROGRAMME DE POMME DE TERRE EST UNE REUSSITE »

Le programme pomme de terre rentre dans le cadre des missions principales assignées àla Banque Maliennede Solidarité par ceux là qui l’ont créée. Une des missions principales de la banque est de promouvoir les activités génératrices de revenus, une autre mission est d’accompagner les populations à la base, les coopératives, les associations, dans leurs activités productives. Nous avons trouvé dans cette initiative, dans cette opportunité un point d’intervention important pourla BMS, à savoir le financement. Nous avons été approchés par l’Office du Niger, nous avons accepté et débloqué exactement 400 millions à 6 coopératives pour servir à l’achat de semences et d’intrants aussi bien que la main d’œuvre. Aujourd’hui, la production est là et nous considérons que c’est une opération réussie. Il reste l’ultime phase qu’est la commercialisation ; ceci rentre dans la politique du gouvernement à savoir l’autosuffisance alimentaire. Nous avons connu une année où la pluviométrie n’a pas été au rendez vous, il est important que les cultures de contre saison viennent compléter celles d’hivernage. Pour ce qui est du remboursement dont vous parlez, je voudrais dire ceci : chacun doit jouer son rôle. Apres avoir été sollicité par l’Office du Niger, par les paysans, pour soutenir l’opération nous avons répondu par un financement. L’autre phase, c’est l’appui de l’Office du Niger aux paysans jusqu’au processus de vente et de retour des fonds. Ceci va pérenniser l’opération, même si ce n’est pas la première fois que nous intervenons dans cette zone. Nous intervenons dans d’autres cultures de contre saison, notamment l’ail, les choux, l’échalote, mais c’est la première fois que nous le faisons pour une telle envergure. L’initiative a été réussie et nous prenons l’engagement, nous BMS ou d’autres banques, d’accompagner d’autres programmes comme celui du haricot dont nous sommes au courant et pour lequel nous avons lancé un appel aux paysans afin de rembourser le crédit »

Propos recueillis par Moutta

 

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