L’Office du Niger face aux enjeux de la présidentielle : Les attentes des acteurs du développement rural

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A huit jours du premier tour de la présidentielle du 29 juillet dernier, une mission composée de Bamoye Keïta, directeur de l’Appui au monde rural de l’Office du Niger et une équipe de l’ORTM Ségou, s’est rendue dans la zone de production de N’Dédougou, afin de réaliser un reportage sur «l’élection présidentielle du 29 Juillet 2018 et le développement rural ».

Ce reportage était destiné à recueillir les attentes du monde agricole en zone Office du Niger vis-à-vis du président qui sera élu lors du scrutin du 29 juillet.

Deux questions ont été posées à des exploitants. La première était : « Quelles sont vos attentes face au président qui sera issu de la présidentielle de 2018 ? ». La seconde question avait trait à leurs vœux pour la présidentielle de 2018 ?

A la première question, chaque exploitant a répondu en faisant part des attentes liées à son secteur de métier. Ainsi, le riziculteur a souhaité que le rythme des aménagements et des réhabilitations soit plus soutenu pour augmenter les superficies exploitées par les familles, que la subvention des intrants et des équipements agricoles soit poursuivie et améliorée. Quant à l’éleveur, il a demandé que l’aliment bétail soit rendu plus disponible et moins cher dans le cadre du développement de fermes modernes avec des espèces améliorées issues des programmes d’insémination qu’il faut également poursuivre, que des couloirs de transhumance soient réalisés pour réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs.

Le pisciculteur et la piscicultrice ont souhaité que le nombre de cages flottantes soit augmenté, que l’aliment-poisson et les alevins soient rendus plus disponibles et moins chers grâce à leur intégration dans le programme de subvention des intrants de l’élevage.

Concernant la maraichère, elle a demandé que le domaine maraicher des femmes soit clôturé, que des appuis soient apportés en termes d’intrants et d’équipements, que les moyens de transformation et de conservation des produits maraichers soient développés et que les circuits de commercialisation soient mieux organisés.

L’exploitant forestier, après avoir rappelé tous les bénéfices tirés des reboisements (création de micro-climat, obtention de bois de chauffe et d’œuvre à portée de main, protection des formations naturelles,), a souhaité que le nouveau chef de l’Etat accorde plus d’attention à l’arboriculture pour faire face aux effets du changement climatique.

A la seconde question, « Que pensez-vous de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 ? », les exploitants ont unanimement souhaité qu’elle se déroule dans la paix et la quiétude, que les résultats issus du processus soient acceptés par tous et qu’aucun conflit n’en résulte.

Source Bulletin N°7-Juillet 2018 de l’Office du Niger

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