L’Office du Niger en quête de la performance: Vers un partenariat avec la France autour de la pomme de terre et du maïs hybride irrigué

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Sur invitation du Président Directeur Général de la Société Triskalia, le Président Directeur Général de l’Office du Niger, Amadou Boye Coulibaly, s’est rendue en France du 28 Juin au 9 Juillet 2012 en compagnie de Monsieur Ilias Dogoloum Goro , Directeur de l’Appui au Monde Rural pour effectuer une visite de travail au niveau de deux Sociétés spécialisées dans la culture de la pomme de terre et du maïs hybride irrigué.

Le PDG de l’Office du Niger en France

La visite de travail s’est déroulée sous la conduite de Monsieur Georges Fadlallah, Docteur en Gestion, Spécialisé dans les exportations des semences industrielles. Cette mission avait pour objectif essentiel d’établir un partenariat stratégique entre les deux structures spécialisées : Triskalia et Maïsadour en vue de créer un cadre d’échanges d’expériences dans le domaine de la culture de la pomme de terre et du maïs en vue de la promotion des deux filières à l’Office du Niger.

Le développement de ces deux cultures en contre saison vise un triple objectif : l’augmentation de la productivité des aménagements par l’accroissement  de l’intensité culturale, l’accroissement des revenus des  agriculteurs de manière substantielle, la diminution des consommations d’eau en contre saison.

Après des visites de Triskalia à partir de la ville de Brest, où les activités de Triskalia portent sur : les conseils, les produits et services destinés aux agriculteurs pour leurs productions végétales et animales, La fertilisation, les semences, la protection des végétaux et alimentation animale, l’alimentation, les produits animaux (lait, bovins, porcs, volailles de chair et œufs), les produits végétaux (légumes frais et industrie, céréales, pomme de terre…). L’étape de la Coopérative Triskalia a consisté à la visite du Centre de Bretagne Plants et son laboratoire de phytopathologie et d’expérimentation, la station de création variétale et les parcelles d’expérimentation et de tests de comportements aux produits phytosanitaires des différentes variétés de pomme de terre avant leur mise en vente.

La mission a rencontré un producteur moyen de la région en la personne de Monsieur Benoît Cornec qui dispose une exploitation de cent dix 110) hectares dont 36 ha de pomme de terre semence, 25 ha de pomme de terre de consommation et 49 ha de céréales (maïs, blé, orge et soja) pour l’élevage de 12 000 porcs par an. La Coopérative Triskalia dispose d’une longue et riche expérience dans la culture de la pomme de terre qui peut être mise à profit pour la maîtrise de la filière à l’Office du Niger depuis la création variétale, à la production de semence, de consommation et à la conservation -transformation et commercialisation. La délégation se réjouit du niveau d’organisation et d’expertise des deux Coopératives Triskalia et Maïsadour et leur contribution dans les productions végétales et animales pour la sécurité alimentaire de la France et de celle des pays partenaires.

La deuxième étape de cette mission d’échange d’expériences a été consacrée à la visite de la coopérative Maïsadour  située dans le département des Landes au sud ouest de la France. Le Groupe Coopératif Maïsadour dont l’histoire remonte à la création de la coopérative des Blés des Landes en 1936 fait aujourd’hui partie des acteurs majeurs de l’agro-alimentaire du grand Sud-Ouest. Il regroupe 8 000 adhérents et emploie près de 4 500 salariés dans les secteurs des semences, de l’agro fourniture, des céréales, des productions légumières, des productions et nutritions animales.

La délégation a pu rencontrer deux jeunes Agriculteurs en Groupement Agricole Commun pour des échanges sur la tenue de leurs exploitations. Les jeunes font la culture du maïs irrigué et des exploitations hors sole avec l’élevage de canards, d’oies et de poulets label. Ils exploitent ensemble 100 ha de maïs irrigué et produisent annuellement 35 000 canards gavés, 12 000 canards, 31 000 poulets label, et 500 oies reproductrices.  Le coût de revient de la tonne de maïs est de 170 euros soit 115 F CFA/kg. Les jeunes Agriculteurs ont pu vendre leur maïs à 200 euros la tonne en 2011. Il faut noter que toutes les cultures sont mécanisées.

L’étape de la visite de Maïsadour s’est achevée le 6 Juillet 2012 par une réunion de synthèse au siège de la Coopérative. Les résolutions finales ont porté sur les axes stratégiques de collaboration pour le long terme dans les domaines de : l’assistance à apporter à l’Office du Niger par Maïsadour pour le transfert de compétences dans les techniques culturales du maïs hybride en irrigué à adapter à la logistique de l’Agriculteur.

Il y a également le domaine de la fourniture d’intrants semences, engrais et produits phytosanitaires du maïs, la formation de l’encadrement technique de l’Office du Niger, l’accueil des cadres techniques et des agriculteurs de l’Office du Niger en visite d’échange d’expériences sur les aspects organisationnels des producteurs, puis l’appui conseil des Agro entrepreneurs de l’Office du Niger dans le choix des équipements appropriés pour les différents usages de la culture du maïs. Au cours de la visite de travail au niveau des deux Coopératives, il a été convenu avec les responsables des deux structures les axes de collaboration ci-dessous : l’assistance à apporter à l’Office du Niger par Triskalia et Maïsadour pour le transfert de compétences dans les techniques culturales de la pomme de terre et du maïs hybride en irrigué, la possibilité de fournitures d’intrants semences, engrais et produits phytosanitaires adéquats pour la culture de pomme et de maïs hybride aux producteurs organisés.

L’accueil des cadres techniques et des agriculteurs de l’Office du Niger en visite d’échange d’expériences sur les aspects organisationnels des producteurs fait également partie des axes de collaboration.       

                       Source ON

 

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6 COMMENTAIRES

  1. ce sont les responsables de l’offce du niger qui sont malhonnete inconscient de comprendre l’attente des Maliens depuis la nationnalisation de cette entreprise. c’est desolant quelle immence potentiellite ! !!!!!! mais ils font que manger l’argent du pauvre paysans

  2. Avons-nous Besoin d’un Maîs en systeme irrigué? Non! Evaluer la consommation du maîs, du riz,du riz,du mil et de la pomme de Terre au Mali; Ensuite faites vous une idée des prix à la consommation et vous Saurez Chers responsable de l’Office du Niger si réellement ça rapporte à vous et à un paysan d’irrigué du Mais et s’en sortir!
    le Maîs que nous connaisssons ne nous causeent auccun probleme majeur et sont adapté à notre situation de secheresse.
    SI c’est pour Vous faire la poche avec les semences vous pouvez Essayez.
    Pomme de terre à l’office, là vous avez besoin effectivement de conseils et cette filière est une bonne affaire pour le Mali.

  3. Faisons attention avec ces systems qui contribuent a l’appauvrissement enorme des terres. C’est en connaissance de cause que je le dis. C’est juste temporaire. Par contre avec une meilleure gestion actuelle de nos terres cultivables plus un peu d’imagination d’apport d’engrais naturels, nous serons capables d’augmenter de beaucoup notre pproduction. Il dit qu’un homme avertie en vaut deux. 💡 .

  4. il faut reactiver le proget malisud de la cmdt qui a une grande experience de la culture du mais et introduire la culture du mais irrigé.la france a deja fait un tour dans l office ca pas marché regardé maintenant du coté des americains

  5. La France Ce pays malhonnête, voleur hypocrite qui n’a plus aucune
    ressource veut venir maintenat au Mali pour nous escroquer en complicité avec nos politiciens

  6. TOUT CA LA DABORD IL FAUT UNE STABILITER POLITIQUE ET DES PREUVE CONCRETE POUR INCITER LES BAILLEUR DE FOND A REVENIR SANS CETTE STABILITER AUCUN INVESTISDEUR MEME LE PLUS PETIT NE VIENDRAIT JETER SON ARGENT AU MALI
    STABILTER EST EGALE A ARGENT BAILLEUR DE FOND OUVERTURE DES MARCHER INVESTISEUR ETRANGER ET AUTRE
    SINOM SANS CETTE STABILITER IL Y AURAIT MEME PAS UN SOUS POUR LE MALI

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