Les paysans au nouveau PDG Amadou Boye Coulibaly : \”Avec Boye, l’Office du Niger a acquis son indépendance\”

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Il est un pur produit de la maison. C’est pourquoi les paysans de l’Office du Niger estiment qu’avec le nouveau PDG, Amadou Boye Coulibaly, puisque c’est de lui qu’il s’agit, cette structure a acquis son indépendance.

près Macina le mardi 19 juillet dernier, le nouveau PDG de l’Office du Niger, Amadou Boye Coulibaly a repris son bâton de pèlerin pour sillonner les zones de Kroumari, N’Débougou et Molodo. Dans ces localités, le nouvel homme fort de l’Office du Niger n’a pas dérogé à la tradition. Il a rencontré, tour-à-tour, les producteurs, le personnel d’encadrement, puis les travailleurs retraités de l’Office du Niger.

Au cours des échanges, le nouveau PDG de l’Office n’a cessé de soutenir qu’il "mesure, à juste titre, l’ampleur du travail à faire" en tant qu’un des purs produits de l’entreprise. Rappelons, pour la petite histoire, qu’Amadou Boye Coulibaly est, en réalité, le premier cadre de l’Office du Niger à occuper le poste de Président Directeur Général de l’entreprise. Ce poste fut créé après la restructuration de 1994, soit juste après la gestion d’un autre cadre de l’Office du Niger à la tête de l’entreprise, cette fois-ci, en qualité de Directeur général. Il s’agit de Tibou Faneïké qui a commandé l’Office du Niger de 1991 à 1993.

"Je veux des résultats concrets"

Que ça soit dans le Kroumari, première étape de la seconde journée de la visite de prise de contact du nouveau PDG, à N’Débougou où à Molodo, les paysans de l’Office du Niger, à l’image de Moussa Dembélé, ont exprimé toute leur fierté de voir un pur produit de la maison accéder au plus haut poste de commandement.  Selon eux "avec l’arrivée de Boye, l’Office du Niger a acquis son dépendance". Toute chose qui les rassure dans la gestion.

 Face aux propos forts aimables des paysans à son endroit, le nouveau PDG a soutenu ceci partout où il est  passé : "Je veux des résultats concrets car en ma qualité d’un des pionniers de la boîte, je n’aurai pas d’excuse dans le cadre du travail". Ainsi, il a appelé "le monde de l’Office du Niger" à dégager une synergie d’actions autour lui afin de relever les défis qui se résument à la lutte contre la pauvreté, à travers l’autosuffisance alimentaire.

Halte aux dérives de la presse

"L’Office du Niger est notre bateau commun. S’il arrive à bon port, tant mieux pour nous tous. Cependant, que Dieu nous préserve, s’il chavire, tant pis pour nous tous" a martelé Boye. Ainsi, le nouveau PDG a dénoncé le comportement d’une certaine presse qui s’en prend à l’Office du Niger, à ses cadres, pour des raisons inavouées. Ce comportement, a-t-il ajouté, porte préjudice à l’entreprise que tout le monde  doit sauvegarder pour le bonheur des Maliens, voire des Africains.

La campagne sous de bons auspices dans le Kroumari et à N’Débougou 

Au cours de cette visite de prise de contact du nouveau PDG de l’Office du Niger, les directeurs de zone en ont profité pour faire le point de la campagne agricole en cours dans leurs lieux de production. Ainsi, dans le Kroumari, Salif Ouedraogo a indiqué que, chez lui, la superficie totale des casiers s’élève à 19 408 ha et que toutes les conditions sont en cours pour garantir une bonne campagne.

Dans la zone de Kroumari,  les difficultés soulevées concernent  l’irrigation des parcelles de Farabougou, Sokolo II et les récupérations du K21, en plus du retard enregistré dans les travaux d’entretien des canaux secondaires et l’état défectueux de la route Niono -Goma Coura. En perspective, le directeur de zone, Salif Ouedraogo, a mis en exergue  l’étude du distributeur de Siengo, celle de la réhabilitation de 7000 ha des casiers de Kogoni, l’aménagement des 5 200 ha du MCA dans le casier d’Alatona et la réhabilitation des cavaliers du Fala de Molodo dans le deuxième bief.

A N’Débougou, le plan de campagne prévoit 14 523 ha en casier pour une production attendue de  95 592 tonnes et 375 ha en hors casier, pour une production attendue de 1 988 tonnes. Ainsi, la superficie totale prévue s’élève à 14 898 ha pour une production de 97 578 tonnes.

Dans la zone de N’Débougou, c’est le programme des jeunes ruraux qui souffre car les travaux d’aménagement des 120 ha financé, par l’Agence de Promotion de l’Emploi des Jeunes (AJEJ) est en retard par rapport au délai. S’agissant de 171 ha, les pépinières sont déjà implantées. Au cours de la campagne 2010-2011, ce sont 5 jeunes ruraux qui ont été évincés sur 15, a indiqué le directeur de zone de N’Débougou, M. Guindo.

Les étapes suivantes de la visite de prise de contact du nouveau PDG de l’Office du Niger sont Niono, considéré comme le poumon de l’entreprise et M’Béwani, situé à quelques encablures du barrage de Markaka, la porte d’entrée de l’Office du Niger.  

                                      Abdoulaye DIARRA

 

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