L’Office du Niger en quête de performance :Ne pas se laisser divertir pas les menées subversives des faucons

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Depuis le 5 janvier, date à laquelle Kassoum Denon a pris les commandes de l’Office du Niger , à nos jours, un constat s’impose : l’entreprise a incontestablement pris son envol vers la performance. Ce constat est la chose la mieux partagée entre paysans, personnel de l’encadrement et Partenaires Techniques et Financiers (PTF). Cependant, cette dynamique risque de pâtir des menées subversives des faucons avec leurs corollaires de rumeurs, d’amalgame et d’intoxication dont l’objectif est de défendre uniquement des intérêts personnels et sordides.

En marge de la visite de terrain qu’il vient d’effectuer du 18 au 20 mai dans certaines zones afin de s’imprégner de l’état de la contre-saison, Kassoum Denon a rencontré les paysans et le personnel de l’encadrement. Au cours de cette rencontre, le PDG de l’Office du Niger a demandé à ses interlocuteurs de ne pas considérer les rumeurs, les amalgames et l’intoxication à propos de la gestion de l’entreprise. Il s’est dit étonné d’être interpellé par certains qui affirment qu’ “il parait que ça ne va pas à l’Office du Niger” (sic). Une affirmation gratuite, sans fondement dont le seul objectif est d’affaiblir un homme qui dérange un petit groupe de cadres tombés, ayant perdu certains privilèges mal acquis, parce qu’il est venu instaurer une gestion rigoureuse au sein de l’entreprise : Kassoum Denon. Sinon, depuis le 5 janvier 2010, date à laquelle, il a pris fonction, l’Office du Niger a pris incontestablement son envol vers la performance.

Le déclic est venu de la nouvelle politique de réorganisation de l’entreprise avec la création de nouvelles directions afin de donner une visibilité et une lisibilité des défis à relever. C’est ainsi que cinq directions spécialisées ont été créées. Premièrement, nous avons la direction de l’aménagement, du foncier et du cadastre. Il s’agit pour cette direction de faire face aux défis de l’augmentation des surfaces agricoles, tout en réglant au mieux les problèmes fonciers. Deuxièmement, la direction de la gestion de l’eau et de la maintenance des réseaux. Elle aura comme tâche d’élaborer un programme annuel d’entretien des réseaux primaires, secondaires et tertiaires tout en suivant l’exécution de celui-ci. Troisièmement, la direction appui au monde rural. Son travail va consister à vulgariser auprès des producteurs les innovations techniques, former et favoriser la recherche pour le développement avec à la clé la diversification des cultures, la mécanisation des équipements agricoles, le tout soutenu par des activités environnementales (agroforesterie, valorisation des zones d’emprunts et la gestion durable des ressources naturelles) Quatrièmement, la direction de la planification et des statistiques. Elle doit élaborer les politiques et stratégies de développement de l’Office du Niger à travers la mise en œuvre du programme annuel d’activités tout en maitrisant l’adéquation entre les superficies aménageables et la disponibilité en eau.

Nous avons, enfin en cinquième lieu, la direction administrative et financière où le système de gestion a été verrouillé, ne laissant aucune chance à la spéculation. Cette réorganisation a été menée de bout en bout par les cadres de l’Office du Niger. A côté de celle-ci, il y a eu la relecture du manuel de procédure qui indique désormais des mesures strictes pour toutes actions engageant l’entreprise. Mieux, c’est avec l’équipe Denon que l’Office du Niger a pu mettre en application les recommandations du Bureau du Vérificateur Général pour une gestion saine et rigoureuse de l’entreprise. Toutes choses qui font que l’Office du Niger est en train de redorer son blason avec la mobilisation des fonds pour les travaux d’aménagement et l’entretien des réseaux d’irrigation. Tenez-vous bien : en une petite année 70 milliards de FCFA sont mobilisés grâce à l’implication des Partenaires Techniques et financiers (PTF) pour la réalisation des grands projets.

Le compte d’Etat, contrairement aux années précédentes, est également mobilisé à cent pour cent, ainsi que la redevance eau, naguère source de conflit. Ce n’est pas tout. Aujourd’hui, des recrutements sont en train de s’opérer afin d’insuffler de nouvelle dynamique à l’entreprise avec comme priorité l’appui au monde rural à travers une vulgarisation de concepts pouvant, à coup sûr, accroître le rendement de la productivité à travers une diversification des céréales. Et malgré tout cela, les salaires sont garantis. Ce qui n’était pas le cas avant Denon où l’Office du Niger était à terre sous le poids des créances des opérateurs économiques et était obligé d’aller vers des découverts à la banque afin de faire face au salaire de son personnel. Au lieu de se battre pour un plan de carrière actuellement en étude et cela grâce à la nouvelle équipe, certains cadres se complaisent, malheureusement, dans une bataille de chiffonniers pour des intérêts personnels immédiats et sordides.

Equilibrer l’Office du Niger dans toutes ses dimensions, voilà l’objectif que le PDG Kassoum Denon s’est donné et il est sur le droit chemin comme en témoigne l’adhésion de la quasi-totalité des acteurs à sa vision. C’est pourquoi, au cours de sa dernière visite de terrain, le Secrétaire général de la section syndicale, Amadou Allaye Sidib, a soutenu qu’ “aujourd’hui, l’Office du Niger est dans une phase irrésistible pour l’atteinte de ses objectifs” qui se résument à la lutte contre la pauvreté à travers l’autosuffisance alimentaire. Mieux, vous trouverez aujourd’hui dans les champs peu de paysans qui n’approuvent pas la nouvelle politique de Denon basée sur le rapprochement de l’encadrement aux encadrés. Toute chose qui a fait dire au président de la Chambre régionale d’agriculture, Kola Diallo, que “Denon a comblé les attentes“.

Depuis l’arrivée de Kassoum Denon à la tête de l’Office du Niger, les choses se sont compliquées pour certains habitués aux partages de profits. Non contents de n’avoir plus du pain à la bouche, ils passent par des moyens peu orthodoxes pour dénoncer l’actuelle gestion qui, quoiqu’on dise, se passe dans le respect des textes. La pratique a toujours existé à l’Office du Niger, avant même l’arrivée de Denon à la tête de l’entreprise, à travers certains cadres tapis dans l’ombre, qui se servent de la signature et des colonnes de certains de nos confrères pour tenter de régler leurs comptes, quand leurs intérêts personnels et sordides sont menacés. L’ancien PDG de l’Office, Seydou Idrissa Traoré, en sait quelque chose, de même que son prédécesseur, Youssouf Kéïta et les archives des journaux sont là pour corroborer . D’autres cadres de l’Office ont été emprisonnés à cause des dénonciations calomnieuses avant d’âtre réhabilités par la suite. Après plusieurs matraquages médiatiques sans succès, de folles rumeurs avaient indiqué récemment que Denon a empoché 100 millions de FCFA sur un marché attribué à un opérateur économique de la région de Ségou alors que l’appel d’offres concernant ledit marché était publié dans certains journaux (sic). Pire, ces mêmes rumeurs affirmaient que Denon a passé un marché illégal à un opérateur économique non qualifié pour l’entretien du barrage de Markala et de certains bâtiments de l’Office, histoire de partager les sous avec ce dernier, alors que le marché en question a été, en réalité, attribué depuis octobre 2006.

Aujourd’hui, s’il y a un problème à l’Office du Niger, c’est bien celui concernant la gestion de ses ressources humaines. Ses cadres se trouvent dans un cycle fermé. Ils tournent en rond dans la boîte. Du haut de l’échelle, l’on peut se retrouver en bas par une simple décision du Président Directeur Général. Ce qui fait qu’il y’a toujours une guerre larvée de positionnement avec à la clé des coups-bas pour tenter d’affaiblir l’autre, occuper sa place et s’adjuger les privilèges dont il bénéficie. C’est dans cette optique que les faucons sont en train d’aller fouiller dans le passé de Denon à l’Office Riz Ségou, histoire de l’abattre sur du faux. Car si les accusations dirigées contre Denon étaient avérées, il ne serait pas nommé PDG de l’Office du Niger. Comme s’ils étaient sûrs que leur opération de dénigrement allait aboutir, les faucons obnubilés par la recherche du profit immédiat sont toujours dans l’attente d’un Conseil des ministres qui serait fatale à Denon. Depuis plus d’un mois des rumeurs courent prétendant que Denon va être relevé de son de poste.

Aujourd’hui, on en veut beaucoup plus à Denon à cause de sa rigueur dans la gestion. un cadre aux abois n’at-il pas déclaré un jour que «ce que nous demandons à Denon est illégal. Cependant, ça été toujours le cas ici, sinon force est de reconnaître l’entreprise a véritablment pris son envol avec lui».

Alassane DIARRA

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