Kassoum Dénon répond au PARENA :«Il n’y a jamais eu de cession de terres à l’Office du Niger»

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Même s’il la voulait très relax et courtoise, la conférence de presse organisée par la PDG de l’Office du Niger, Kassoum Dénon, dans les locaux flambant neufs de sa représentation, à l’ACI 2000, a été une sorte de réponse au mémorandum du PARENA.

rnParmi les points soulevés par Kassoum Dénon, vendredi dernier, on peut noter les chiffres avancés par les rédacteurs du document: 11 228 ha pour l’UEMOA, dont les travaux d’aménagement de 2 174 devraient être lancés sous peu par le Président de la République. Or, dans le mémorandum, le PARENA fait état de 100 000 ha.
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rnAutre démenti, et non des moindres, apporté par le PDG de l’Office, c’est la fameuse question de «cession des terres» mentionnée par les auteurs de ce texte. «A l’Office du Niger, il n’y a jamais eu de cession de terres. Les terres de l’Office du Niger appartiennent à l’Etat. Les exploitants, surtout les grands, y sont installés sur la base d’un bail, variable selon la taille de l’exploitation».
rnKassoum Dénon expliquera ensuite comment on obtient un bail. On retiendra que «tous les garde-fous sont là», même s’ils sont méconnus par la majorité des personnes qui aspirent à acquérir des parcelles. Et le message qu’il ne cesse de faire passer aux Maliens depuis qu’il a été nommé reste le même. Pour l’attribution de parcelles, les premiers villageois résidant autour du périmètre sont prioritaires.
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rnQuand on dépasse les 5 ha, on entre dans la catégorie du bail ordinaire de 30 ans renouvelable. Le postulant, comme dans toutes les autres catégories, fait une demande timbrée à 200 FCFA qu’il adresse au PDG. Il reçoit ensuite un accord de principe. Ce n’est pas une lettre d’attribution. C’est un document qui atteste que l’Office du Niger est prêt à accorder à untel une parcelle dans un endroit précis.
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rnCependant, pour obtenir un bail, a-t-il expliqué, il faut effectuer un travail technique qui englobe l’étude pédologique, les études d’impacts environnemental et social, etc… Le tout est versé dans un dossier qu’on nomme étude de faisabilité. Chaque hectare coûtant entre 80 000 et 160 000 FCFA, l’Office donne un délai d’un an pour terminer ce travail. A la fin du délai requis, si le demandeur n’a pas respecté les conditions, la lettre d’accord de principe devient caduque.
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rnDans un document qui a été remis à la presse, il est mentionné que la superficie du schéma directeur est de 2 458 506 ha. Actuellement, l’Office du Niger compte 98 531 ha aménagés. Quant aux superficies totales attribuées en 2009, elles sont de 761 266 ha. En août 2010,  228 796 ha attribués ont été résiliés. Lors de la deuxième édition du contrôle des personnes qui avaient transmis des demandes et qui devaient faire des études de faisabilité, ce sont 57 715 ha qui ont été résiliés. Soit un total de 286 511 ha.
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rnLe PDG de noter que Malibya, N-Sukala, Tomota et SOSUMAR n’ont, jusqu’à ce jour, signé qu’une convention. Quant à Modibo Kéïta, il a vu son bail signé.
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rnEvoquant la publication des documents, Kassoum Dénon a été clair: «On peut consulter tous les documents concernant les conventions. Nous mettrons en ligne, très bientôt, les récentes conventions et tous les documents disponibles. Rien n’est opaque chez nous!».
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rnReconnaissant un déficit de communication, il a annoncé la validation, à court terme, d’un plan de communication qui touchera tous les secteurs.
rnPaul Mben       
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