Gestion d’eau a l’office du Niger : Quand Bakary Togola abuse des producteurs

Le président de la chambre d’agriculture de notre pays, Bakary Togola n’arrête de faire parler de lui depuis des semaines dans les medias. En effet, lors d’une cérémonie officielle, l’homme s’est permis de faire une déclaration qui a étonnée tout le peuple malien.

Pour lui, il ne sert à rien de continuer de se battre pour Kidal, car cette ville n’apporte rien au mali. Cela a eu un tel tolet qu’il a été obligé de revenir sur ses propos pour donner une autre version, mais le coup était déjà parti. Comme si cela ne suffisait pas, l’homme se trouve aujourd’hui impliqué dans une affaire d’abus de pouvoir sur  des producteurs dans la zone office du Niger. L’affaire dont il s’agit se passe dans la zone rizicole de N’debougou, particulièrement à N’goumando.

Dans cette zone, Bakary Togola possèderait 500 hectares, mais pour manque d’eau, il n’a pas pu travailler pendant des années. Et comme l’office du Niger n’avait pas les moyens de creuser le canal secondaire à partir du canal primaire pour alimenter les 1.000 hectares et plus du secteur, un particulier qui a aussi son champ dans la zone a démarché la direction de l’office du Niger pour avoir l’autorisation de creuser le dit canal secondaire d’une distance de 3 km. Après l’obtention de l’autorisation de creuser de l’Office du Niger, il demandera le concours de tous ceux dont le champ devait recevoir de l’eau à partir de ce canal secondaire, car le coût des travaux de réalisation était plusieurs dizaines de millions de nos francs.

Bakary Togola a simplement refusé de payer quoique ce soit pour soutenir cette initiative privée. On était en 2012. Voici que l’homme décida de force de prendre l’eau dans le canal creusé  par un simple producteur sans aucune contribution de l’Office du Niger ni lui-même Bakary Togola. Lui qui est sensé protégé les producteurs, voici que le président de l’APCAM s’en donne de telle pratique. Bakary Togola a-t-il des complicités au niveau de l’Office du Niger ?

M KONDO

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